Les automobiles au cinéma ont déjà évoquées dans l’article : “80 voitures mythiques du cinéma”.
Ce film, “Le Corniaud”, qu’on ne présente plus tant il est cultissime, avec Louis de Funès et Bourvil, malgré son titre qui ne préjuge pas d’un sujet sur l’automobile, est pourtant bien un film dont le thème principal tourne autour d’une voiture puisque la Cadillac est l’unique objet du trafic de Saroyan !
Le 16 juillet 2022, dans le Pays de Caux en Normandie, l’association “Les amis de Bourvil” organisait l’évènement “Le Corniaud en Pays de Caux”, un parcours entre Doudeville (76) et Fontaine-le-Dun (76) le long duquel 16 scènes du film “Le Corniaud” étaient rejouées par des comédiens et figurants avec des véhicules anciens du style ou l'époque du film.
Je ne suis pas allé assister à cette manifestation mais j’en ai profité pour revoir le film !
Le site IMCDB.org, qui recense un nombre impressionnant de films et d’automobiles, permet d’identifier ou se remémorer la plupart des véhicules aperçus dans les films et séries, qu’elles aient ou non un rôle important.
Sujet du film
Genre : comédie - Réalisateur : Gérard Oury - Pays : France - Année : 1965 – Durée : 1h45 – Sortie en France : 24/03/1965
Avec : Bourvil (Antoine Maréchal), Louis de Funès (Léopold Saroyan), Venantino Venantini (Mickey dit « le bègue », dit « la souris »), Jacques Ferrière (le chauffeur de Saroyan), Jean Droze (le porte-flingue de Saroyan), Beba Loncar (Ursula, l'auto-stoppeuse), Alida Chelli (Gina, la manucure), Lando Buzzanca (Lino, le barbier), Henri Génès (Martial), Jacques Eyser (un truand, associé de Saroyan, Henri Virlogeux (un truand, associé de Saroyan), Jean Meyer (un truand, associé de Saroyan), Pierre Roussel (Mario Costa, le maitre d'hôtel), Guy Delorme (Luigi, complice de Mickey), Bob Lerick (Loulou, complice de Mickey), Jack Ary (le commissaire), Guy Grosso (un douanier), Michel Modo (un douanier), Nino Vingelli (Tagliella, le garagiste napolitain), Robert Duranton (l'athlète sous la douche), Annie Claparède (Suzanne, la serveuse du Café de France), Nicole Desailly (Madame Chenu, la concierge de Maréchal), Germaine de France (la vieille dame qui chante), Bernard Meunier (le secrétaire de Saroyan)
Résumé : Antoine Maréchal, modeste représentant de commerce, se prépare à partir en vacances en Italie lorsque, en plein Paris, sa 2 CV est mise en morceaux par la Rolls-Royce d'un prestigieux homme d'affaires nommé Leopold Saroyan. Qu'importe ! Saroyan a justement besoin d'un aide pour aller chercher en Italie une Cadillac laissée par un de ses amis, et qu'il faut convoyer de Naples à Bordeaux. Grassement payé au surplus, Antoine fera l'affaire... et passera ainsi des vacances inespérées.
Oui, mais... Saroyan est en réalité chef d'un gang de trafiquants et la Cadillac est bourrée de denrées diverses : cent kilos d'héroïne dans les ailes arrière de la voiture, or dissimulé dans les pare-chocs, des pierres précieuses cachées dans la batterie et le Youkounkoun, « le plus gros diamant du monde », récemment volé. De plus, une bande rivale menée par Mickey dit « le bègue », voudrait s'approprier le tout. Ce qui rend les vacances d'Antoine un peu mouvementées. Moins naïf qu'il n'y paraît, celui-ci comprend peu à peu toute l'histoire et qu'il a été pris pour un « corniaud ». Il se vengera à sa façon lors d'une halte à Carcassonne où il réussira à faire coffrer les deux bandes après une poursuite haletante, tout en continuant d'emmener la voiture à Bordeaux où il découvrira la cachette du Youkounkoun : le klaxon de la voiture.
Les voitures du film
Voitures principales :
Cadillac DeVille convertible 1964
Citroën 2 CV AZLP 1958 de Maréchal – Rolls-Royce Silver Cloud de Saroyan
Jaguar MKII 2,4 l 1960 de Saroyan
Austin-Healey 3000 1959 de Mickey – Autobianchi Bianchina cabriolet 1960 de Lino
Véhicules secondaires :
Fiat 1100 Tassi 1956 – camion Fiat 100 BLR 1948
motos Guzzi Falcone 500 1953 – camion OM Lupetto
Peugeot 404 Grand Tourisme 1962 de la gendarmerie – Rolls-Royce Phantom II Brewster Huntington 1931 volée par Saroyan
Les autres véhicules :
En arrière-plan, ou en les croisant, de nombreux autres véhicules sans aucun rôle, ou presque, sont vus dans ce film…
Citroën DS 19 1960 – Simca Aronde – DAF Daffodi Super Luxe1 962
Renault Ondine 1961 – Citroën 2 CV AZAM 1963 – Volkswagen 1200 1962
Fiat 500 – Cadillac Sedan DeVille 1963 – Jaguar Type-E Fixed Head coupé 1961
Simca Aronde Plein Ciel 1957 – Fiat 1100 1958 et scooter Innocenti Lambretta 126 1962 – camion Fiat 615N 1955 et Fiat 500 D 1961
Alfa Romeo 1900 Super Berlina 1954 – BMW 507 1956 – Fiat 500 C Belvedere 1951
Fiat 1100 Speciale 1961 – Opel Rekord 1963 – Simca 1300 GL 1963
Simca 900 1963 – Chevrolet Impala Convertible 1963 – Citroën DS
Buick Skylark 1963 – Volkswagen Coccinelle – Simca Vedette Versailles 1957
Simca Ariane 4 1957 – camion de dépannage Dodge WC 51 1942
Les personnages
Antoine Maréchal (Bourvil) – Léopold Saroyan (Louis de Funès)
La bande à Saroyan : les truands associés de Saroyan (Henri Virlogeux et Jean Meyer) – un truand associé de Saroyan (Jacques Eyser)
le porte-flingue de Saroyan (Jean Droze) et le chauffeur de Saroyan (Jacques Ferrière) – le secrétaire de Saroyan (Bernard Meunier)
Mario Costa, le maître d’hôtel (Pierre Roussel) – Mickey (Venantino Venantini) - La bande à Mickey : Luigi (Guy Delorme) et Loulou (Bob Lerick)
Gina, la manucure (Alida Chelli) – Lino, le barbier (Lando Buzzanca) – l’autostoppeuse (Beba Loncar)
Madame Chenu, la concierge (Nicole Desailly) – le douanier italien – Tagliella, le garagiste napolitain (Nino Vangelli)
le bijoutier – la standardiste - le serveur
le garagiste romain (Jean-Marie Bon) et son fils – l’athlète sous la douche (Robert Duranton)
A la douane :
le commissaire (Jack Ary) – un inspecteur (Jean Minisini) – un policier
un policier – un douanier (Guy Grosso) – un douanier (Michel Modo)
A Carcassonne :
Suzanne, la serveuse (Annie Claparède) – Martial (Henri Genès) – la vieille dame qui chante (Germaine de France)
les policiers- Saroyan et Maréchal
- Les gags, parfois gros, de cette comédie farfelue et bien faite, semblent faire rire la majorité des salles. Le rythme sans défaillance du film fait que l'on n'a pas le temps de s'y ennuyer.
- Dans l’ouvrage de référence “Le Répertoire général des films 1966” qui répertorie tous les films sortis en France en 1965, ce film avait une “cote morale” “Strictement pour adultes” à cause des plaisanteries parfois douteuses et de quelques images suggestives !