Histoire :
1946 : Ouverture d’un atelier artisanal de construction d’automates électro-mécaniques par Augustine, Georges et leur fils Robert EMA. Les automates fabriqués sont destinés à la vente et à la location, pour animer les vitrines des magasins, pour le 8 décembre, Noël... Mais au fil des années, la tradition se perd et les commandes se font plus rares. Robert EMA décide alors d’ouvrir un lieu d’exposition afin de développer son activité.
1991 : Ouverture du musée, le 8 décembre 1991. Une centaine d’automates sont installés, répartis sur 4 salles. La production de nouveaux personnages animés continue dans les ateliers, et de nombreuses scènes sont créées, venant compléter les premières.
1997 : le musée présente une collection de 250 automates, répartis en une vingtaine de scènes, sur 7 salles.
2007 : Robert EMA n’ayant pas de descendant direct, il œuvre pour la création d’une fondation, afin de pouvoir faire don de ses automates, et sauvegarder ainsi sa collection. Le 15 mai 2007, le musée est reconnu d’utilité public, et la Fondation ASG-EMA est créée dans le but d’assurer la pérennité de l’activité.
Aujourd’hui : Le musée est aujourd’hui géré par La Fondation ASG-EMA. L’équipe du musée continue à créer des automates au sein des ateliers, sur commande, pour la décoration des vitrines, mais également pour le musée afin d’enrichir les scènes exposées et renouveler les collections.
Adresse : Musée des Automates - 100 rue St Georges - Lyon 5ème
Horaires : tous les jours, de 14h00 à 18h00 (sauf 1er mai et 25 décembre et le lundi suivant les journées du patrimoine).
Tarifs 2018 : 7 €, Tarif réduit : 5 € (enfants 3/17 ans, étudiants - 28 ans, handicapés et chômeurs
Mail : contact@museeautomates.com
Site web : www.museeautomates.com
Ouverture : 8 décembre 1991
Durée de visite : environ 1 heure
250 automates en mouvement sont à découvrir dans 7 salles regroupant 20 scènes animées.
SALLE N°1
Le cirque : Présentés par Monsieur Loyal, sous le décor d’un chapiteau, le clown blanc prend des photos, le magicien fait apparaître et disparaître un lapin, et les clowns et les équilibristes exécutent quelques acrobaties. Un petit ours funambule tente même de s’enfuir...
SALLE N°2
Reproductions de tableaux : Hommage à la peinture, avec les reproductions de 2 tableaux célèbres du peintre néerlandais Johannes VERMEER, “La Jeune fille à la perle“ et “La Laitière“. Egalement à l’honneur, “Les Joueurs de cartes“ de Paul CEZANNE et “Le Fifre“ d’Edouard MANET. Le fond du tableau est chaque fois conforme à l’original, nous avons simplement animé les personnages afin de donner vie à ces différents tableaux.
Les Joueurs de cartes et le Fifre
La Laitière et La Jeune Fille à la perle
Les travaux des champs : Hommage au peintre Jean-François MILLET (1814-1875) dont une grande partie des œuvres illustre les travaux des champs d’autrefois et la vie des paysans. Ainsi, nous retrouvons : l’Angélus, le laboureur, le semeur, l’homme à la houe, les faucheurs, les botteleurs, les batteurs au fléau et les glaneuses. Ces reproductions de peintures permettent d’illustrer la récolte du blé, mais également la vie dans les campagnes, avec “La Baratteuse“, “Les Premiers pas“ et les lavandières inspirées de plusieurs tableaux et croquis.
Les travaux des champs : le laboureur, le semeur, l’homme à la houe, les faucheurs, les botteleurs, les batteurs au fléau et les glaneuses
Les lavandières, les premiers pas et la Baratteuse
SALLE N°3
Notre Dame de Paris : Hommage à Victor HUGO (1802-1885) pour son célèbre roman. La cathédrale sert de cadre à cette merveilleuse histoire d’amour entre Quasimodo, le sonneur de cloches, et Esméralda, la danseuse gitane, aussi convoitée par le capitaine Phœbus et l’archidiacre Frollo. Nous sommes à la fin du Moyen-Age, le 6 janvier 1482, jour de la fête des rois, Quasimodo, qui est le seul automate du musée à bouger les yeux, est élu "Pape des fous". Nous retrouvons le poète Gringoire, Clopin, le prince des mendiants et sa cour des miracles, les bourgeois, les marchands et les gens du peuple du bruyant Moyen-Age !
SALLE N°4
Guignol : Hommage à Laurent MOURGUET (1769-1844). Ouvrier lyonnais tissant la soie, devenu arracheur de dents sur la place publique, il a crée une célèbre marionnette, Guignol, pour distraire ses patients et attirer la clientèle. Il a inventé de nombreuses pièces de théâtre, mettant en scène Guignol, son ami Gnafron, sa compagne Madelon, le gendarme... Nous avons choisi d’illustrer la pièce du “Déménagement de Guignol“ dans laquelle on retrouve Guignol qui tente de déménager afin d’éviter de payer des mois de loyer de retard à son propriétaire...
SALLE N°5
Lyon et la soie : Hommage aux tisseurs de soie de La Croix-Rousse. La scène se déroule en 1850, place des Terreaux et montée de la grande Côte. Le peuple de Lyon s’active : fabricant, commis de ronde, commis de balance, épicier, marchande de lait, blanchisseuse... A mi-côte, entrons dans un atelier et partageons la vie familiale de l’ouvrier en soie, appelé “canut”, et ses ouvriers (compagnon, apprenti...). On aperçoit Joseph-Marie Jacquard, mécanicien et inventeur, vers 1804, du premier dispositif d’automatisation du métier à tisser. Louis Pasteur est également présent car il a étudié, et éradiqué, la maladie des vers à soie.
métiers des lyonnais : commis de ronde, blanchisseuse, borriau, fabricant
Louis Pasteur et Joseph-Marie Jacquard
SALLE N°6
Peter Pan : Hommage à Peter Pan, chef des garçons perdus, que l’on retrouve au pays imaginaire, en compagnie de Wendy, John et Michael. Les pirates sont sur la plage avec le célèbre Capitaine Crochet dont la main a été mangée par le crocodile qui se cache ici dans la forêt tropicale. On aperçoit même la petite fée Clochette parmi les feuilles... James Matthew Barrie, auteur Ecossais a écrit cette pièce de théâtre en 1904, et sa version romancée en 1911.
Pinocchio : Hommage au petit pantin en bois, Pinocchio, qui prend vie dans l’atelier de Geppetto. Une petite souris se cache au milieu des personnages... L’histoire de Pinocchio a été écrite par l’auteur italien Carlo Collodi sous forme de nouvelles publiées dans un journal pour enfant entre 1881 et 1883.
20 000 lieues sous les mers : Hommage à Jules Verne (1828-1905) et à son roman paru en 1870. Embarqués à bord du sous-marin Nautilus dirigé par le célèbre capitaine Nemo, le professeur Aronnax, son fidèle domestique Conseil, et Ned Land, le harponneur, vont passer 10 mois à parcourir les océans de la planète, et découvrir de mystérieux mondes marins. On retrouve ici Jules Verne dans son bureau, en train de faire l’esquisse du Nautilus. Le reste de la scène est dédié à ce fameux sous-marin : son grand salon équipé de hublots laissant apercevoir scaphandriers, araignée des mers et poulpe géant, sans oublier la salle des machines...
Jules Verne – salle des machines du Nautilus
La Flûte Enchantée : Hommage à Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) : Mozart est au clavecin accompagné de son orchestre : violoniste, violon-alto, violoncelliste, flûtiste... sous la direction du maître de musique. La scène en arrière plan illustre une des œuvres les plus connues de Mozart : “La flûte enchantée”. Cet opéra féerique, genre très en vogue à cette époque, composé en 1791, année de sa mort, fut le 1er opéra en allemand.
La Flûte enchantée : Mozart enfant, la reine de la nuit, Mozart adulte, le maître de musique
SALLE N°7
Les vendanges traditionnelles en Beaujolais : Les hottes lourdes de raisins sont portées à dos d’hommes vers la charrette tirée par les bœufs et conduite par le bouvier. L’ancêtre du pressoir, c’est le foulage aux pieds ! En récompense, les vignerons dégustent le premier jus de la treille appelé “le Paradis”. Lyon est arrosé par trois fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais !
Gargantua : Hommage à François RABELAIS (1483-1553), écrivain de la Renaissance, et médecin à l’Hôtel Dieu de Lyon vers 1535. Gargantua, héros de ce conte, est accompagné de son précepteur Ponocrates. Le décor se situe dans une partie de l’abbaye de Thélème où se trouvent la Tour Hespérie et ses jardins, la maison des tailleurs et les fabuleuses cuisines où s’activent cuisiniers et joyeux marmitons préparant le gigantesque festin de Gargantua.
la cuisine : l’éplucheur de légumes, le saucier, le goûteur de sauces, le rôtisseur, les marmitons,
La lavandière : C’est le premier automate publicitaire fabriqué dan les ateliers en 1947. Cet automate avait été loué par un commerçant qui vendait les premières machines à laver. Il l’avait exposé en vitrine à côté d’une machine pour en faire la publicité.
Vitrines
A l’extérieur du musée, des petites vitrines s'animent en appuyant sur des boutons ! Ces vitrines changent au gré des saisons et des évènements... Au moment de notre visite (24/08/2018) : rentrée des classes au 19ème siècle, les cowboys au saloon, deux mécanismes d'automates, une comtesse du 19ème siècle et Sherlock Holmes version steampunk (difficiles à photographier à cause des reflets dans les vitres !).
Rentrée des classes au 19ème siècle
une comtesse (mais laquelle ?)
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