Ce film, “Kiki la petite sorcière”, est adapté d’un livre japonais pour enfants d’Eiko Kadono paru en 1985.
Sorti en 1989 au Japon, “Kiki la petite sorcière”, comme la plupart des films précédents du studio Ghibli, a mis du temps à arriver au cinéma en France, en 2004, soit 15 ans après !
Kiki la petite sorcière (Majo no takkyūbin)
Genre : aventure, fantastique - Pays : Japon - Réalisateur : Hayao Miyazaki - Année : 1989 - Durée : 1h42 - Sortie en France : 31/03/2004
Thème : Kiki, jeune sorcière de 13 ans, part découvrir le monde sur son balai. Elle s'installe dans une petite ville où Osono, une boulangère, lui propose de mettre ses dons au service de la livraison de pâtisseries à domicile. La petite sorcière va alors vivre d'étonnantes aventures.
Résumé : Kiki est une petite fille de 13 ans, douce et réservée, apparemment comme les autres. Sauf que, dans sa famille, on est sorcière de mère en fille. Une épreuve initiatique l'attend toutefois afin de confirmer son statut : s'éloigner des siens durant un an, et vivre en toute indépendance. Kiki, bravement, enfourche donc son balai, accompagnée de son fidèle ami et confident, le chat noir Jiji. Après avoir mis le cap sur le sud, Kiki désirant plus que tout voir la mer, ils atterrissent dans une importante ville côtière. D'abord perdue, Kiki trouve de l’aide chez une sympathique et dynamique boulangère, Osono. Elle devient livreuse pour elle en échange d'un toit pour dormir.
Ses livraisons aériennes sont évidemment d'une efficacité redoutable, bien que parfois périlleuses. Dans l'une d'elles, son chat lui apporte un précieux concours tandis que dans l'autre, elle fait la connaissance d'une vieille dame, nommée Madame, qui apprécie vivement sa gentillesse. Par ailleurs Kiki, plutôt farouche, repousse les avances de Tombo, un garçon qui s'est entiché d’elle. Un jour, Kiki s'aperçoit qu'elle perd progressivement son pouvoir de sorcière tandis que Jiji qui n'a plus l'usage de la parole se détache d'elle pour folâtrer avec une coquette chatte. Elle récupérera ce pouvoir juste à temps pour tirer d'un sale pétrin le garçon qui l'aime, malencontreusement suspendu dans les airs à un dirigeable...
Kokiri, la maman de Kiki – Okino, le papa de Kiki – Jiji, le chat de Kiki
Dora, une ami des parents de Kiki – les voisins – les copines
la sorcière plus âgée – la ville de Kiki – le marché
Tombo - le concierge de la Tour de l’Horloge – les passants
le policier – les copains de Tombo – le réceptionniste de l’hôtel
Osono – sa boulangerie – Fukuo, son mari
Lily, la chatte copine de Jiji - la maman – son bébé
Maki, une cliente d’Osono – les copains de Tombo – les oies sauvages
Madame – sa petite-fille - Bertha, sa domestique
Ursula – un client - le gâteau pour Kiki
le reporter – les téléspectateurs
les véhicules : l’avion – le train – le bus Nissan Type 90
Fiat 600 Multipla 1956 – Ford Model T – le vélo à hélice de Tombo
le dirigeable Le Liberté – le tramway
- Les trois premières productions de Ghibli rencontrent un succès honorable au box-office, mais insuffisant pour permettre la pérennisation financière du studio Ghibli qui reste donc dans une situation fragile. La sortie de “Kiki la petite sorcière” marque une étape importante pour Ghibli, car il s’agit de son premier large succès au box-office, contribuant à la pérennisation de son activité.
Résumé détaillé (de Wikipédia) : Kiki est une jeune sorcière qui vient de fêter ses treize ans. C’est une date importante dans sa famille : traditionnellement à cet âge, les sorcières doivent quitter leurs parents et s’établir pour une année dans une nouvelle ville afin de parfaire leur apprentissage. Kiki, que cette idée met en joie, écoute le bulletin météo à la radio qui annonce beau temps. C’est décidé, elle partira le soir même ! Bien que sa mère soit un peu inquiète, elle n’essaye pas de différer le départ. Elle confie à sa fille la robe noire traditionnelle des sorcières, que Kiki trouve trop terne à son goût, tandis que son père appelle les voisins pour la cérémonie d’adieu. À la nuit tombante, la jeune sorcière est ainsi parée, avec sa petite radio, son paquetage, et son sarcastique chat noir Jiji qui a la faculté de parler avec Kiki. Elle enfourche le vieux balai magique de sa famille et s’envole vers sa nouvelle vie.
Elle croise bientôt une jeune sorcière plus âgée, un peu hautaine, qui lui révèle s’être spécialisée dans l'astrologie. Kiki s’interroge sur sa spécialité quand elle est surprise par un violent orage qui la force à s’abriter dans un wagon à bestiaux. Au petit matin, elle a l’heureuse surprise de voir l’océan, près duquel elle rêvait de s’établir. Elle vole alors jusqu'à une ville brillante : les premiers habitants qu’elle aperçoit sont manifestement étonnés de voir une sorcière volant sur un balai. Elle fait la rencontre d’un jeune garçon enjoué nommé Tombo, qui semble amical et très intéressé par son pouvoir de voler. Kiki cependant lui répond froidement, puis le sème en volant. Se pose vite la question de savoir où loger : à treize ans et sans grand argent, elle ne peut louer une chambre d’hôtel. Accoudée seule à un muret, son chat Jiji songe à chercher une ville plus accueillante. Tous deux sont interrompus par une femme enceinte sortant en toute hâte de sa boulangerie car une cliente avait oublié la tétine de son bébé. Kiki se propose de ramener l’objet, ce qu’elle fait facilement par les airs, sous le regard émerveillé de la boulangère, qui se nomme Osono. De retour à la boulangerie, madame Osono, comprenant que la jeune fille n’avait pas d’endroit où dormir, lui offre le gîte pour la nuit, dans une chambre à l’étage d’une remise.
Au petit matin, Kiki fait part à Osono de son idée pour gagner sa vie : créer un service de livraison rapide, puisque finalement, son meilleur talent est celui de voler. La boulangère, ravie, lui propose de loger gratuitement dans la chambre en échange de son aide à la boulangerie, le temps qu’elle se constitue une clientèle. Kiki s’occupe alors de nettoyer et d'arranger la chambre, puis de faire les courses. En chemin, elle croise Tombo qui essaye de nouveau d’engager la conversation, sans succès. Arrivée à la boulangerie, Kiki apprend qu’elle a sa première cliente, une habituée qui souhaite livrer un cadeau d’anniversaire. Durant la livraison, Kiki perd par accident le cadeau, une peluche, au-dessus d’une forêt et fait la connaissance d’Ursula, une jeune artiste-peintre, qui vit seule dans une cabane forestière. Très amicale, elle lui rend la peluche qu’elle a trouvée. Kiki lui promet de revenir la voir et de poser comme modèle pour sa peinture.
Un matin d’été, Kiki s’ennuie à la boulangerie et s’inquiète des maigres recettes de son service de livraison. Tombo surgit alors et, malgré la froideur de Kiki, l’invite à une fête, lui annonçant qu’il l’attendra à six heures du soir. Kiki, hésitante et inquiète de sa robe noire trop terne, en parle à Osono qui l’encourage fortement à aller à la fête et se faire des amis. La jeune sorcière n’a pas le temps de s’attarder car elle a deux clients à servir. Le second, qui est une vieille dame (nommée simplement « Madame » dans le film), lui a donné rendez-vous dans une vaste demeure. Elle souhaite livrer sa tarte fétiche à sa petite fille, mais son four électrique ne fonctionne plus et elle n'a pas pu la cuire. Embarrassée pour elle, Kiki propose à Madame de cuire la tarte dans un vieux four à pain, car elle sait comment le faire fonctionner. La jeune fille parvient à livrer la tarte à temps, toutefois, la petite fille de la vieille dame ne montre pas grand intérêt pour le cadeau. Trempée à cause de la pluie, fatiguée et en retard, Kiki se résout à ne pas accompagner Tombo et se couche déprimée. Tombo, qui a attendu un long moment dans la nuit, repart seul.
Plus tard un matin, Osono lui demande de faire une livraison chez la famille Kopori. Sur place, Kiki constate avec surprise qu’il s’agit du nom de famille de Tombo. Ce dernier l’invite à aller voir un imposant dirigeable stationnant sur la plage. Kiki accepte et grimpe derrière Tombo sur son vélo bizarrement équipé d’une hélice. Après un premier accident qui provoque l’hilarité des deux adolescents, ils parviennent sur la plage où ils peuvent enfin discuter. Puis des amis de Tombo surviennent et leur enjoignent de visiter le dirigeable, mais Kiki, soudain distante, refuse la proposition et s’en retourne seule sans un mot. Elle se désole auprès de Jiji d’avoir été si malpolie, mais réalise soudain qu’elle ne peut plus parler à son chat ! Paniquée, elle sort dans la nuit pour se rendre compte qu’elle a perdu son pouvoir de voler. Elle brise même en deux son vieux balai familial par accident.
Le lendemain, préoccupée par la perte de son pouvoir, elle reçoit la visite d’Ursula : cette dernière, qui remarque rapidement le trouble de Kiki, l’invite à venir séjourner dans sa cabane forestière. Kiki y découvre une magnifique peinture ; Ursula lui explique que pour achever la peinture elle a besoin que Kiki pose comme modèle, car elle a été sa source d’inspiration. Durant la nuit, Ursula raconte son choix de devenir peintre, ses hésitations et errances de jeune fille. Ce séjour réconforte beaucoup Kiki.
De retour en ville, la jeune sorcière se rend chez Madame qui souhaite lui confier une livraison. Là, sur les images d’un vieux poste de télévision, une émission montre le départ en direct du grand dirigeable. Mais une forte bourrasque crée la panique, libérant le dirigeable qui s’élève et emporte Tombo accroché à une corde. Kiki se précipite alors sur place pour aider son ami. Elle emprunte le vieux balai d’un nettoyeur et, se concentrant, retrouve peu à peu son pouvoir de voler. Bien qu’encore maladroite en vol, elle parvient à sauver Tombo, sous les acclamations de la foule. La dernière scène montre les parents de Kiki lisant une lettre de leur fille où elle explique aimer sa nouvelle vie et avoir confiance en l’avenir. Le générique de fin montre Tombo et Kiki enfin complices, elle volant sur son balai et lui sur une machine volante de sa confection, sous le regard enthousiaste de leurs amis, tandis que Jiji, qui a définitivement perdu la faculté de parler, convole avec une chatte et leurs chatons.
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