Depuis 1985, le parc automobile français des musées a vu la disparition de plus de 2000 véhicules de collection : autos, motos, utilitaires, camions, véhicules de pompiers et militaires, et de plus de 30 musées ou collections privées, soit 1 chaque année !
Le Musée de l'Abbatiale du Bec Hellouin a été inauguré en mai 1968.
carte postale du musée – Citroën 5 CV 1923 et la Tour Saint-Nicolas de l’Abbaye (photo issue du catalogue 1984)
Dans le parc du domaine de l'Abbatiale du Bec Hellouin (Eure), Colette et Christian CHASSAING DE BORREDON ont constitué en 1968 un musée de l'automobile original en réunissant sur 1000 m² les spécimens les plus rares des années folles dans une collection qui comptait 50 modèles exposés, tous de grande qualité et en parfait état de fonctionnement.
Il s'agissait essentiellement de voitures de Prestige, de Sport, et de Course dont la plus ancienne était une BUGATTI BRESCIA de 1920 et la plus récente, une Formule 2 construite par Tico MARTINI et avec laquelle Jacques Laffite fut Champion d'Europe en 1975.
On recensait 30 marques différentes :
- 16 marques françaises : Alpine Renault A. 210, Amilcar Com-pound, Bugatti, Citroën, Delage, Delahaye, Hispano-Suiza, Hotchkiss, Martini, Panhard, Peugeot, Peugeot Darl' Mat, Renault R 8 Gordini, Simca, Simca-Gordini, Talbot.
- 6 marques anglaises : Aston-Martin, Bentley, Brabham F1, Jaguar XK 140, M.G TF, Rolls-Royce.
- 2 marques allemandes : Mercedes 300 SL portes papillon, Porsche 911 E.
- 2 marques italiennes : Ferrari Berlinette Tour de France, Maserati Ghibli.
- 4 marques américaines : Buick, Chevrolet, Ford A, Packard.
Environ 350 maquettes et miniatures étaient disposées dans des vitrines éclairées, à divers endroits du Musée.
Pour les passionnés de mécanique, la présentation de 5 Bugatti : Types : 22 - 35 A - 40 A - 44 - 57 C proposait une évocation assez complète de l'œuvre d'Ettore BUGATTI.
L’Espace Amédée Gordini : Un don d'Aldo GORDINI (fils d'Amédée) au Musée avait permis l'exposition d'une dizaine de moteurs d'Amédée GORDINI et 3 de ses plus belles créations (Barquette Simca Gordini, Monoplace Simca Gordini, Renault 8 Gordini). Cette rétrospective retraçait d'une manière particulièrement vivante la carrière de celui que ses amis appelaient le « SORCIER ». De nombreuses photos de coureurs et amis d'Amédée GORDINI illustraient également sa carrière.
Témoignage du créateur du musée : UNE MANIERE COMME UNE AUTRE, DE DEVENIR COLLECTIONNEUR...
“En 1948, j'avais 24 ans, j'ai acheté d'occasion aux Ets BUFFARD, une merveilleuse voiture, l'HOTCHKISS G.S. de l'année précédente avec une boîte « Cotal » qui produisait, au démarrage de la voiture un sifflement grisant.
Cette voiture me permettait d'être, à cette époque, « le Roi de la route » et de m'amuser le samedi matin à Montlhéry... J'ai revendu cette voiture 2 ans plus tard et ai alors acheté une BUGATTI 57 C Stelvio que, déjà, à l'époque j'avais fais restaurer de A à Z. Elle était magnifique, et puis, un jour où je devais, en peu de temps, faire une longue route, un piston a lâché. Je venais, depuis peu d'acheter une ASTON-MARTIN DB 2/4... alors, conserver la BUGATTI, la faire réparer... me semblait superflu, et je l'ai vendue, pour 200 000 F. anciens. J'ai su, par la suite, qu'elle était partie aux U.S.A.
Quelques jours après cette vente désastreuse, chaque matin et même le soir, je me suis traité de « crétin » tant, pour avoir « bradé » ma BUGATTI que pour avoir revendu mon HOTCHKISS. Alors, j'ai voulu, pour me punir, retrouver des voitures comparables.
Sans m'en rendre exactement compte, le virus de la collection de voitures exceptionnelles s'était infiltré dans mes veines et depuis 30 ans, ce virus continue de cohabiter avec moi.
Il est évident que j'ai eu la chance de devenir collectionneur de voitures anciennes à une époque favorable, mais, même à ce moment, et encore plus depuis, il me paraît évident, et je le dis à l'intention des jeunes collectionneurs, qu'acheter et restaurer une voiture ancienne oblige à des sacrifices familiaux. J'ai eu le privilège que ma femme accepte ma passion sans se plaindre et les privations en résultant.
Je n'aime pas donner de conseil, mais si je devais faire une recommandation à des jeunes désireux d'acquérir une voiture de collection, je leur dirais :
- Faites-vous d'abord plaisir.
- N'ayez surtout pas en tête une idée spéculative.
- Intéressez-vous à des voitures pittoresques même récentes, complètes, et dans le meilleur état possible.
- Si vous en avez les moyens et que vous vouliez une voiture d'avant 1939, rachetez-la plutôt à un collectionneur qui a procédé à sa restauration.”
Témoignage de son épouse : SOUVENIR... SOUVENIR... BUGATTI 40 A 1930
“Le jour où mon mari me dit (il y a 25 ans), d'un air suave, que nous allions partir en famille (sauf le chien) pour Toulouse, chercher une merveilleuse BUGATTI, comme je n'en n'avais jamais vue, j'étais plutôt ravie.
C'était vrai... je n'en n'avais pas encore vu une comme cela... Car merveilleuse ? !
Depuis, elle l'est devenue... Seulement notre fille MARIE-FA (6 ans à l'époque) et moi étions totalement déçues, car (Oh ! nous les innocentes) nous pensions remonter... BUGATTI en tête.
... le tas de rouille qu'un garagiste toulousain, fort pittoresque au demeurant, réussit, après quelques difficultés, à sortir d'un hangar croulant, nous laissa tout d'abord, nous les femmes, très perplexes.
Mais quand, d'un doigt avisé et légèrement humecté, Monsieur le Garagiste, nous fit entrevoir :
- la couleur « d'origine »,
- le volant « d'origine »,
- le cuir « d'origine »,
et les plaques BUGATTI « d'origine », nous avons trouvé l'ensemble... original.
Les yeux de mon mari !... cela valait son pesant de BUGATTI... Il était aux anges !
Elle a démarré, tout de suite, cette petite. Après quoi, elle n'a plus rien voulu savoir... mais elle avait « causé »... C'était l'essentiel. Au moins, on le savait, elle avait un moteur !
D'ailleurs, Monsieur le Garagiste Toulousain, nous l'a fait remarquer : « Moi, cette mervei-lle là, je vous le dis tout net ! Je fais la pro-me-na-de avé tous les diman'ches ! »
Oui ? Bon ! sans doute les dimanches qui tombent un 29 Février...
Mon mari me dit : « Tout çà, ce n'est pas grave. L'essentiel, c'est l'allure. Alors, qu'en penses-tu ? »
Moi ? je n'en pensais rien du tout... ou beaucoup trop !
Je savais que de toutes façons, elle était déjà moralement achetée, mais j'étais morte de peur à l'idée de ramener l'engin en remorque à travers le Limousin et la Creuse tourbillonnante.
Heureusement, on n'alla pas jusque-là.
Marché conclu, on bouscula quelques écrous sur un coin d'établi, pour faire de la place, on parla BUGATTI, encore BUGATTI, et « on se bu » un petit pastis pour « fêter ça » !
Marie-Fa eut même droit à une grenadine. Après quoi, elle s'en alla sauter à cloche-pied dans les flaques d'eau, poussa même la gentillesse jusqu'à tomber dedans, tout prêt de la BUGATTI, et, triomphante et boueuse, ramena « un morceau de quèque chose en fer » qui pendait sous la voiture.
Cela jeta un petit froid parmi les amateurs de pastis « bugattistes ».
On examina BU-BUG partout, dedans, dessous et alentour et on en conclut... que ce n'était pas grave.
Seulement, la merveille prendrait le train pour rentrer à PARIS.
Ouf ! J'étais sauvée.”
Cette petite anecdote a pour but de montrer que rares étaient les voitures du musée trouvées en état satisfaisant. La plupart étaient à l'origine, comme la BUGATTI 40 A... et même quelquefois pires.
Il a fallu souvent entre 2 et 3 ans de restauration et déployer beaucoup de persévérance pour parvenir à des remises en état complètes et de qualité.
J’ai visité ce musée le 26 juillet 1985 :
Rolls-Royce Goshawk 1929 – Hispano-Suiza K6 30 CV 1937
Talbot 23 CV 1937 – Ford A cabriolet 1931
Jaguar XK 140 20 CV 1955 – Delage D8S 1932
autres photos issues du catalogue 1984 : couverture du catalogue : Delage D8S Carrosserie Letourneur et Marchand 1932
Bugatti 44 faux cabriolet 1929 – Bugatti 57 C Galibier 1939
Delahaye 135 MS Coupé Chapron 1948 – Ferrari Berlinette Tour de France 1961
Hotchkiss 20 CV Grand Sport coupé Modane 1937 – Mercedes 300 SL portes papillon 1956
Bugatti Type 213 Brescia 1920/26 – Peugeot 402 Darl’Mat 1937
Quelques mois plus tard, nous avions rencontré Colette Chassaing de Borredon qui présentait son musée au salon auto-rétro du Havre, elle nous avait dit de revenir le visiter un jour… Nous n’en avons pas eu l’occasion…
Malheureusement, subissant le sort de nombreux musées automobiles, le musée du Bec-Hellouin a fermé ses portes en 1991.
La Normandie (Haute et Basse) comptait cinq musées automobiles : Clères (76) près de Rouen, Le Bec-Hellouin (27), Pont-L’Evêque (14), Buis-sur-Damville (27) et l’éphémère musée du Havre (76) en 1988 situé dans un hangar près de l’aéroport. Ils ont tous fermé !
bonjour,j'ai bien connu ce musée visité pour la première fois en 1972 et plusieurs fois ensuite jusqu'à sa fermeture.Musée fort intéressant dans un cadre calme et pittoresque.Malheureusement fermé comme beaucoup d'autres...
RépondreSupprimerBonjour. Habitant à proximité, j'ai visité ce musée, enfant, adolescent et adulte. Je me souviens des commentaires sur Amédée Gordini, capable d'emmener une 4 L à 200 km/h. J'étais très triste lors de sa fermeture et le suis encore aujourd'hui. Qu'elle chance nous avions d'avoir un musée comme celui ci à proximité de chez nous. Merci à ces passionnés de l'avoir constitué. Hugues.
RépondreSupprimerJ'ai bien connu et apprécié la collection de voitures anciennes du musée du Bec Helloin ou j'avais eu l'occasion de m'y
RépondreSupprimerrendre à plusieurs reprises,ce qui fait que j'avais pu sympathiser avec les propriétaires,notamment Christian de Borredon
qui était un passionné d'autos anciennes qu'il savait faire partager avec des afficionados comme lui. Je fus très
affecté de son décès et ensuite de la disparition de son musée et sa belle collection d'autos
Je me souviens du musée du Bec-Hellouin.
RépondreSupprimerJ’ai assisté en mai 1968 à son inauguration.
Le Bugatti Owners Club avait une délégation menée par Hugh Conway dans sa 43, accompagné de rien moins que l’Atlantic de Barrie Price, tous rivets à l’air. A Paris ils ont fait une virée nocturne pour arriver devant l’Odéon alors occupé par les étudiants en déclenchant un tel chahut les CRS sont accourus en croyant à une reprise de l’émeute.
Le club Bugatti français s’était fendu d’une dépanneuse pour venir au secours de ses membres : une vieille Studebaker bricolée. C’est elle qui est tombée en panne et c’est une Bugatti qui l’a prise en remorque.
Un couple s’était pointé en Mercedes 300 SL peinte en rouge pompier. Dans ma naïveté je les considérais avec mépris : quels sont ces minables, ces fauchés qui se présentent avec un modèle aussi récent.
Le fondateur était sourd comme un pot ce qui rendait difficile la communication. L’entendre mettre en route ses voitures était une épreuve car il continuait à agir sur le démarreur sans entendre que le moteur était déjà parti.
Sa veuve dès son décès s’est empressée de tout bazarder pour finir ses jours avec son gigolo dans une Hespéride du midi de la France.
Le nom exact de la Rolls est « Goshawk » sorte d’épervier, nom attribué par le constructeur à sa 20/25, généralement considéré comme le degré zéro de la RR.
La berlinette Ferrari a fait à elle seule les trois quarts de l’estimation.
Souvenirs, souvenirs…
Merci de ces anecdotes et précisions.
SupprimerEn effet la légende sous la photo de la Rolls(Royce est erroné (alors que la photo porte bien son nom exact!) J'ai corrigé.
Je vois que vous connaissez l'histoire du gigolo, et malheureusement, c'est vrai qu'elle a tout vendu à cause de ses désire à lui, il voulait des voitures plus modernes, il fallait vendre les anciennes pour acheter des plus récentes et on voit bien qu'il a tout fallu vendre le musée, la maison, ou tous ce qui avaient de la valeur a disparu, et mettre à la porte les employés qui faisaient vivre le musée et entretenir les voitures. Dommage que les moines n'aient pas pu racheter le patrimoine alors qu'ils étaient les plus proches voisins et qu'ils étaient gentils et amis avec les gardiens.
SupprimerBonjour , j ' ai très bien connu ce musée du Bec hellouin . Mon oncle , petit garagiste de campagne à Fruncé , en Eure et loir, avait refait la mécanique de plusieurs véhicules exposés .
RépondreSupprimerEn fait , son beau-frère et sa femme était à la fois les domestiques des proprietaires et gardiens egalement du musée .
Lors d ' une enieme visite avec mon oncle pour une istoire de réfection moteur, nous fûmes accueillis par le propriétaire en personne, Chassaing de Borredon qui remarquant mon intérêt particulier pour la barquette Simca Gordini m 'offrit une découverte totale du véhicule... ouvrant le capot moteur....me faisant remarquer les tracages internes des crevées du capot laissées par les toliers carrossiers de l ' époque , j ' eu la faveur de m 'asseoir
quelques instants avec le volant entre les mains ...quelle fascination ! J ' avais 16 ans en 1968 mais je m ' en souviens encore parfaitement .
Depuis , mon oncle est parti faire sa mécanique dans un autre monde mais je ne le remercierai jamais assez de m ' avoir fait découvrir ce musée, hélas disparu , et communiqué sa passion pour les mécaniques anciennes .
Si son beau frère et sa femme étaient encore les gardiens dans les années 80 - 90, je les connaissais car mes grands-parents étaient amis avec eux, et quelques années après qu'ils y soient allés, et qu'ils aient eu l'occasion de sortir en ville avec une des voitures du musée pour faire un tour. Nous y sommes allés avec mes parents et nous sommes montés dans les voitures, et avons même pu les démarrer, pour un jeune qui n'a pas encore le permis c'est un souvenir qui marque à vie. Ces personnes étaient formidables et d'une gentillesse, nous avons été triste quand nous avons su ce qu'il se passait et malheureux car ils s'étaient tellement impliqués dans ce musée et ces voitures, le lieu était magique.
SupprimerBonjour, j'ai très bien connu ce musée, pour cause :
RépondreSupprimerJ'habitai le Bec Hellouin dans mon enfance, 4 ans à l'inauguration du musée ! autant vous dire que je m'en souviens !
Blague à part, j'ai très bien connu les "domestiques" et "gardiens", et leur fils Eric, copain d'école du village, qui me permettaient de le visiter, en douce.
Je n'ai jamais vraiment rencontré les propriétaires,
mais par contre, j'ai assisté à des visites mémorables de célébrités de l'époque,
aussi attirés par le club hippique du village tenu par Mr Barbot.
Parmi ces célébrités,
des acteurs mais surtout des pilotes de courses Larousse, Darniche, Jabouille, Beltoise, Pescarolo, Darniche et surtout Francois Cevert, à l’automne 1972, que j'ai vu très furtivement, hyper sollicité et coursé qu'il était par les fans et journalistes.
Le 6 Octobre 1973, à la St Bruno que je fêtai avec mon pote Eric, chez lui, nous avons été choqué de voir le programme TV s’interrompre pour l'annonce de sa mort. Je me rappelle encore de nos regards stupéfaits puis tristes, marqué indélébilement dans ma mémoire.
Pour en revenir au musée,
j'étais plutôt fan des sportives beaucoup plus rares et éphémères car prêtées et partagées avec d'autres musées, que des luxueuses trop immenses et inaccessibles à mes yeux.
Et enfin, pour rendre hommage aux parents de mon copain, originaires de la région de Chartres,
ils connaissaient en effet de monde du milieu automobile, du côté du circuit du Mans, et m'avaient proposé de venir avec eux plusieurs voir les 24H... mes parents refusèrent, à mon grand regret !
J'ai bien connu ce musée dès 1968 et les Bugatti qui y étaient exposées
RépondreSupprimerAujourd'hui je roule régulièrement avec la 40A de ce musée.....grand bonheur!!!!
Bonjour, je possède une carte postale de cette voiture envoyée le 10/01/1976 à mon père à l'occasion des vœux et signée par C.Chassaing de Borredon (ils étaient amis). Si vous êtes intéressé, je peux vous en envoyer une photo par MP.
SupprimerMoi j'ai bien connu le monsieur qui tenait le musée c'était mon oncle et il a le livre d'or du Bec-Hellouin c'est lui qui entretenait toutes les voitures qui les bichonner qu'il est réparé il s'appelait Raymond et Simone bournisien et ils sont la maison de retraite de nogent le roi dans l'heure-et-Loir merci à tous d'avoir fait ce bon reportage écrit félicitations ma tante serais heureuse de parler avec vous
RépondreSupprimersavez vous ce qu'est devenu leur fils Eric ?
SupprimerBonjour, si votre oncle et votre tante sont toujours en vie, envoyez leur le bonjour du Gers, ils seront que leurs amis pensent à eux, mes grands-parents étaient amis avec eux et nous avons eu l'occasion de monter les voir et de faire une visite magnifique et géniale du musée, la petite fille que j'étais en à garder un souvenir inoubliable qui fait que grâce à eux, j'adore les vieilles demoiselles à 2 ou 4 roues. On avait plaisir à écouter votre oncle raconter comment il les avait restauré, comment il en prenait soin, la passion se voyait dans ses yeux. C'était des personnes formidables, nous avons passé un séjour magnifique chez eux. Monter et démarrer certaines voitures a été un souvenir magnifique. Nous avons été triste quand ils nous ont annoncé ce qui leur arrivaient et au musée.
SupprimerBonjour, je suis admirative de votre travail, serait-il possible d'en savoir un peu plus sur vous et la genèse de ce blog ?
RépondreSupprimerBonjour, je recherche des images et informations sur la monoplace Lotus type 41 F3 ou F2 exposée pas le , et plus particulièrement l’identité du pilote de cette auto, merci à vous
RépondreSupprimerBonjour, je vous remercie pour cet article sur ce musée, j'ai eu l'occasion d'y aller et de me régaler et surtout de monter dans ces magnifiques voitures, comme celle de Prost, et même à l'époque de les faire démarrer alors que je n'avais pas encore l'âge de faire la conduite accompagnée. L'un des meilleurs amis de mon grand-père était le gardien, conservateur, restaurateur, guide de ce magnifique musée,..., patrimoine. On avait passé un séjour inoubliable à l'époque. Nous avons été malheureux pour lui quand cela avait été vendu et dilapidé, comme la maison des propriétaires ou les acheteurs avaient même volé les poignées de portes, .... Mes grands parents qui y étaient allés avant nous avaient eu le plaisir de sortir acheter le pain avec une des voitures de collection. Ils s'en souviennent encore. C'est malheureux quand on perd un tel patrimoine, notre pays ne sait pas sauver tous ces musées ou conservatoires, c'est le patrimoine, l'identité de notre pays qui disparait avec ces musées paysans, historiques, vivants, ou objets, ... qui disparaissent cela est dommage. Je vous remercie pour cet article qui m'a touché car souvent quand je regarde une émission automobile ou que je vois une vieille demoiselle à 2 ou 4 roues, je repense à ce magnifique musée qui est encré dans mon cœur.
RépondreSupprimerBonjour, en triant les anciennes correspondances de mes parents, j'ai retrouvé une plusieurs cartes postales de M. de Borredon adressées à mon père (ils s'étaient connus à La Phosphatine Fallières qui commercialisait la Blédine). Toutes étaient des cartes postales avec les photos de voitures du musée (datées de 1972 à 1983).
RépondreSupprimerCela m'interpelle d'autant plus que je restaure et collectionne des voitures aniciennes aujourd'hui.
RépondreSupprimerPour la personne qui roule avec la Bugatti 40A, une des cartes postales que j'ai la représente. Elle a été envoyée le 10/01/1976 à mon père à l'occasion des vœux et signée. Si vous êtes intéressé, je peux vous en envoyer une photo par MP.
RépondreSupprimerBonjour j'ai vécue au Bec Hellouin et j'ai connu Mr et Mme Bournisien et Eric aussi j'ai bien connu le musée automobile j'adorais les anciennes voiture. Je suis restée au bec de 1976 à 1995
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