Initialement nommé l’Aquarium du Grand Roc après sa construction en 1960, le Roc des Harmonies se situe sur la Pointe du Roc de Granville et propose un voyage à travers quatre univers où les mondes animal et minéral se côtoient : le Jardin des Papillons, l’Aquarium, le Palais Minéral et la Féérie des Coquillages
Adresse : Le Roc des Harmonies, Pointe du Roc - Boulevard Vaufleury - 50400 Granville
Horaires : du 1er octobre au 31 mars : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30, du 1er avril au 30 septembre : de 10h à 19h.
Tarifs 2016 : Adultes : 9 €, enfants de 4 à 14 ans : 6 €
Site web : http://www.aquarium-du-roc.com/
Horaires : du 1er octobre au 31 mars : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30, du 1er avril au 30 septembre : de 10h à 19h.
Tarifs 2016 : Adultes : 9 €, enfants de 4 à 14 ans : 6 €
Site web : http://www.aquarium-du-roc.com/
Le Jardin des Papillons
Il expose une multitude de papillons et d’insectes aux couleurs extraordinaires et aux formes étranges.
Cette salle est la première dans la visite mais la dernière dans la conception du musée par la famille Châtaigner : elle vient en complément des autres salles en procédant de cette idée directrice de mettre en scène les merveilles de la nature en mettant en valeur les formes et les couleurs du vivant.
- Collection de scarabées : on dirait des chevaliers en armure intemporelle : ils seront les derniers résistants de la planète, ils nous survivront ! Ces insectes ont une évolution très lente et des performances étonnantes : ils sont capables de rouler une boule faisant jusqu'à cinquante fois leur poids !
- Les insectes : ils sont mis en situation tels qu'ils sont dans leur biotope naturel. La présentation met en valeur leur couleur et leur forme souvent hors norme : démesure de certains éléments comme leur corne en forme de fourche ou en forme de pinces, leur carapace évoquant un costume d'Arlequin. Tous ces insectes ont développé une morphologie pour leur permettre de mieux s'adapter à leur milieuD'autres insectes, pour s'adapter à leur milieu, ont développé une autre morphologie leur permettant de mieux se dissimuler pour pouvoir survivre : les phasmes au corps ressemblant étrangement à une branche d'arbre. D'autres insectes ont un corps si plat qu'il leur permet de se dissimuler entre le tronc et l'écorce de l'arbre.
- Les papillons : leur présentation évoque trois méthodes qu'ils ont développées pour lutter contre leur prédateur, les oiseaux.
- La plus simple : le camouflage. Des papillons feuilles se sont transformés par assimilation à leur milieu naturel.
- Autre méthode : attirer leur prédateur par leur couleur puis en se repliant, faire apparaître une paire d'yeux effrayant les oiseaux.
- Enfin : des papillons ont reproduit une autre espèce pour se confondre avec elle. Les papillons blancs font croire qu'ils sentent mauvais en ressemblant à une espèce nauséabonde.
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Au centre de la salle, certains papillons, comme ceux de Nouvelle-Guinée, sont considérés comme rares. Or, qu'est-ce qui fait la rareté d'un papillon ?
- La difficulté de leur capture : le fait d'avoir à les attraper à trente mètres du sol dans la forêt
- Les barrages créés par les hommes : ainsi les mouvements révolutionnaires présents dans certains pays font qu'on ne peut plus y capturer des papillons.
- La mutation très rapide des papillons. Un jour ; ils ont une tache, le lendemain, ils en ont deux. C'est pourquoi certains collectionneurs se spécialisent dans une espèce.
Sur le mur du fond de cette salle, se trouve un ensemble de papillons de Java : offerts à la famille Châtaigner il y a une vingtaine d'années, ils n'avaient pas de nom car ils n'étaient pas encore répertoriés au Muséum d'Histoire Naturelle.Certains papillons ont des couleurs plus ternes : ce sont les papillons de nuit. Ils figurent parmi les plus grands du monde ; ils se chassent la nuit avec une lumière allogène et un drap blanc. A côté des papillons de nuit se trouvent des papillons à reflets : ils vivent à 30 mètres de haut. Pour les attraper, les douaniers de la Guyane Française construisaient des plates-formes et les attiraient avec une branche en V recouverte de papier brillant et enduite de chocolat pour mieux les appâter...
- Les araignées : elles ne sont pas considérées comme des insectes en raison de leur nombre de pattes mais, comme eux, elles se sont adaptées à leur milieu naturel pour pouvoir survivre (Théorie de Darwin).Observez l'araignée bleue mais surtout l'araignée cavernicole. Pourquoi a-t-elle des pattes aussi développées ? Son prédateur était la chauve-souris laquelle ne chasse qu'au radar en captant l'impact global des pattes : la masse détectée a paru si importante que la chauve-souris ne chasse plus cette araignée.
L’Aquarium
Il nous plonge dans l’ambiance du sous-marin “Nautilus” de Jules Verne, à la découverte du mystérieux monde sous-marin. Marco l’otarie mâle de 19 ans attend sa nourriture à 11h00, 15h30 et 17h00.
- Les premières vitrines présentent les papillons et les crustacés présents sur les côtes de la Manche : on les retrouve vivants dans les quatre bacs qui suivent. La signalétique présente tout au long du parcours donne des renseignements sur le contenu de chacun des bacs.
- Puis nous embarquons sur le fleuve Amazone où vivent les piranhas : leur ventre rouge les désigne comme des carnivores ! Anecdote : Pour faire traverser une rivière à un troupeau de bœufs en forêt amazonienne, on sacrifie un bœuf pour concentrer tous les piranhas sur un seul animal et permettre ainsi au reste du troupeau de traverser la rivière.
- Dans l’eau saumâtre de l’embouchure du fleuve vivent les détritivores : là se développe un biotope particulier, la mangrove.
- Nous entrons alors sous l’eau : les hippocampes, ici des hippocampes tropicaux, sont l’emblème de la ville de Granville.
- Les bacs suivants nous transportent vers les eaux tropicales chaudes car, comme pour les papillons, c’est là qu’on trouve les poissons les plus colorés : poissons clowns, poissons papillons, poissons chirurgiens, la vieille de corail… tous ayant de superbes couleurs. Les coraux mous illustrent la bordure du lagon.
- Après avoir franchi la porte ornée d'un gouvernail, le visiteur doit s'imaginer être à bord d'une épave : on découvre une faune qui vit dans les profondeurs des mers tropicales. Le contexte est plus sombre, on se trouve plongé dans l'imaginaire de “Vingt mille lieues sous les mers”.
Le Palais Minéral
Une rencontre entre artistes et minéraux où les divers éclats, les couleurs très vives et les formes géométriques des cristaux prennent leurs valeurs dans des objets d’art merveilleux.
- A l'entrée du palais minéral, sont exposées des tranches de séquoias d'Amérique du Nord. Sous l'effet conjugué de la pression et de la chaleur, ces arbres se sont fossilisés.
- Les sculptures sont l'œuvre d'un artiste de Saint-Hilaire du Harcouët, M. Le Bihan. De nombreuses variétés de minéraux ont été utilisées par Mme Châtaignier pour les décorer et les mettre en valeur.
- Remarquez les trois formes d'utilisation de la pierre : parfois à l'état brut, parfois polie, parfois broyée pour être réduite en poudre ce qui représente alors un immense travail.
- Le palais minéral est conçu, comme les autres parties du Roc des Harmonies, pour mettre en valeur les merveilles de la nature. Sculptures et pierres sont orientées vers l'ésotérisme, le fantastique, les animaux mythiques (dragon, licorne...).
- L'ésotérisme est particulièrement présent dans la salle des divinités : il nous plonge dans un univers mystérieux où se côtoient des divinités égyptiennes et indoues, les astres, Nostradamus et ses prévisions, le tarot, les signes du zodiaque...
- La représentation d'un monde oriental, d'un monde du désert, est donnée un peu plus loin par la colonne de rosés des sables : celles-ci se forment par l'action combinée du sable du désert et de l'urine des chameaux.
La Féérie des Coquillages
Le rêve d’une petite fille s’est transformée en un décor fabuleux où sont présentés près de 3 tonnes de coraux en provenance du monde entier.
Enfant, Mme Châtaignier fabriquait de petits objets avec les coquillages qu’elle ramassait sur les îles Chausey. Un jour elle décida de donner une autre dimension à son rêve en créant un univers de coquillages. Son regret : n’avoir pu disposer d’un espace encore plus grand pour laisser libre cours à ses créations...
Tous les coquillages utilisés sont naturels. Aucun n’est peint. Ils sont simplement protégés par une couche de vernis. Beaucoup ont été ramassés sur les plages de la région, d’autres viennent du monde entier.
Admirez tous les détails des différents tableaux. Leur création ne se chiffre pas en jours mais en mois de réalisation.
Une telle oeuvre est absolument unique de par le travail de création de l'artiste mais aussi par l’impossibilité aujourd'hui de ramasser ou d'importer nombre de coquillages utilisés (la sirène et les bénitiers, les ormeaux...) car protégés par la Convention de Washington de 1975. Il en est a fortiori de même pour "la grotte des coraux" qui a représenté un travail considérable et qui aujourd’hui ne pourrait plus être réalisée.
Tous les coquillages utilisés sont naturels. Aucun n’est peint. Ils sont simplement protégés par une couche de vernis. Beaucoup ont été ramassés sur les plages de la région, d’autres viennent du monde entier.
Admirez tous les détails des différents tableaux. Leur création ne se chiffre pas en jours mais en mois de réalisation.
Une telle oeuvre est absolument unique de par le travail de création de l'artiste mais aussi par l’impossibilité aujourd'hui de ramasser ou d'importer nombre de coquillages utilisés (la sirène et les bénitiers, les ormeaux...) car protégés par la Convention de Washington de 1975. Il en est a fortiori de même pour "la grotte des coraux" qui a représenté un travail considérable et qui aujourd’hui ne pourrait plus être réalisée.
Dans les minéraux comme dans les coquillages, les tableaux ont été réalisés dans le respect des œuvres originales à partir de recherches dans des ouvrages d'art et d'histoire.
A la fin de votre visite, regardez le dattier dont le tronc en bois flotté provient d'une forêt préhistorique, la forêt de Scissy à Saint Pair-sur-mer à quelques kilomètres d'ici.
A la fin de votre visite, regardez le dattier dont le tronc en bois flotté provient d'une forêt préhistorique, la forêt de Scissy à Saint Pair-sur-mer à quelques kilomètres d'ici.
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