Depuis les festivités des 500 ans du Havre en 2017, “Un été au Havre” revient tous les ans et c’est déjà la sixième édition en 2022.
Du 25 juin au 18 septembre 2022, sept nouvelles œuvres d’art, parfois controversées, ainsi que 3 expositions sont à découvrir au gré de ses promenades ou le long de 3 parcours dans la ville : parcours d’un jardin à l’autre, parcours au fil de l’eau et parcours en passant par la côte.
Volubiles pour Aimé
Structure cylindrique de l’artiste Evor, placée dans l’allée Aimé Césaire, qui se couvrira de vert pour former une jungle verticale. Peu attrayante actuellement il faut être patient pour la voir se couvrir de sa verdure.
Algues et coquillages
Emma Biggs, spécialiste de la mosaïque a créé 3 séries de bancs s’inspirant des couleurs et formes que l’on retrouve dans la ville portuaire : vagues, algues, motifs et surfaces des coquillages : le rouge d’un soleil couchant sur la mer. Placés sur la place du Père Arson, où dans deux niches de l’église Saint-François une mosaïque rouge est combinée avec ces tesselles d’or afin de relier les bancs à son environnement architectural et ecclésiastique.
Sorcière de la mer
Œuvre de Klara Kristalova, une sorcière a pris place dans le quartier Saint-François, au niveau du pont du Docteur Paul Denis, où les voyageurs et les pêcheurs déversent et monnayent leurs trouvailles depuis des siècles. Cette figure fantastique qui est aussi une girouette, reflète les ténèbres des fonds marins tout comme la joie de vivre auprès de la mer et d’en collecter ses trésors.
Les Optimists
Dans le bassin du commerce, les voiles de 26 optimists de l’artiste Lorène Bengoyan se parent de motifs colorés, renvoyant au code international des signaux maritimes, le langage visuel et silencieux des marins
Embed Bodies
Œuvres parfois contestées de Mark Jenkins, 5 personnages apparaissent dans le paysage urbain. Solitaires et étranges ils investissent les rues de manière décalée. On les retrouvera sur le toit du magasin Printemps, et sur un panneau publicitaire à proximité, sur le toit du Volcan, en tant que skateur, sur une balançoire sous le pont du bassin du commerce et sur un poteau rue Louis Brindeau, au niveau du bureau de Poste.
Sans titre
Sur la place Saint-Vincent-de-Paul se dresse une œuvre de Izumi Kato : un humanoïde tout en couleurs qui ne porte pas de nom et le long duquel grimpe une guêpe aux ailes déployées.
The Whale
Créé par l’atelier Van Lieshout, un cachalot de 14 mètres de long échoué sur la plage du Havre accueille à l’intérieur un personnage rappelant le capitaine Achab dans le roman Moby Dick.
Narrow House
Ce n’est pas une nouveauté de l’année 2022 mais la Narrow House d’Erwin Wurm, inspirée de ses souvenirs, a été reconstruite de façon définitive dans le square Erignac. Ce logement typique des années 1970 nous invite entre ses murs déformés. Les pièces et les objets à l’intérieur, de plus en plus étroits, matérialisent avec humour un certain sentiment de compression et de désir d’évasion.
Jusqu’au bout du monde
Ce n’est pas non plus une nouveauté mais cette œuvre de Fabien Mérelle qui avait été exposée “au bout du monde” à Sainte-Adresse en 2018 a été vandalisée en mai 2020 et retirée. D’abord construite en résine, elle a été reconstruite en bronze avant de rejoindre cette fois le bout de la digue Augustin Normand. On peut donc considérer que ce n’est pas tout à fait la même œuvre.
Tournés vers New-York un père et sa fille contemplent le large et l’entrée du port par laquelle les navires vont et viennent.
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