Précédent : la Cité de l’Automobile–Collection Schlumpf : 5) L’espace Chefs d’œuvre
Particulièrement passionné par la marque Bugatti, Fritz Schlumpf achète toutes les Bugatti qu’il peut, faisant revenir dans la région qui les ont vu naître des modèles achetés aux États-Unis.
En 1963, Bugatti est revendu au constructeur français Hispano Suiza. Fritz acquiert alors certains documents de la marque, quelques machines de l'usine, quelques voitures et prototypes, des pièces automobiles, ainsi que la Bugatti Royale personnelle d'Ettore Bugatti.
En 1964, Fritz achète l'ensemble de la collection Shakespeare, 30 Bugatti, dont un autre exemplaire des six Bugatti Royale, appartenant à l'américain John W. Shakespeare. Dorénavant, Fritz et Hans Schlumpf possèdent la plus grande collection de Bugatti au monde. Ils installent leur importante collection dans trois anciennes filatures de Mulhouse (dont l'une deviendra le musée d'aujourd'hui) séparant les Rolls-Royce, les Bugatti et les autres marques.
À partir de 1967, Fritz n'achète quasiment plus de voitures, mais s'attache à faire restaurer celles qu'il a acquises. Les Bugatti de sa collection ont été restaurées dans l'Usine Bugatti de Molsheim, au nord de l'Alsace, près de Strasbourg. Fritz supervise tout, cherchant à retrouver les teintes, les matériaux et les pièces d'origine. Il bénéficiait d'un accord avec les usines Bugatti, qui au vu du nombre de voitures restaurées chaque mois, lui faisaient des tarifs très réduits.
La Cité de l’automobile de Mulhouse contient donc la plus importante collection de Bugatti au monde, avec pas moins de 123 véhicules. Déjà présentées dans les articles précédents (à l’exception des modèles de course faute de batterie d’APN suffisante), revoici résumées ici cette collection de Bugatti unique au monde !
Biplace course 35B 1929 (8 cylindres, 2263 cm3, 140 CV, 210 km/h, équipée d’un compresseur la 35B est une version plus puissante du fameux Type 35. Fritz Schlumpf l’acheta d’occasion et participa à de nombreuses courses de côte avant que ses ouvriers ne lui demandent de ne pas prendre de risques au volant) –
Enfant Type 52 1927 (Ettore Bugatti construisit cette réplique à l’échelle 1/2 de son fameux Type 35 pour son jeune fils Roland âgé de 5 ans. Son moteur essence jugé trop bruyant par les clients fut remplacé par un moteur électrique de 12 V. Sa vitesse est de 20 km/h)
Phaéton Type 56 1931 (moteur électrique 36 V, 2 vitesses, 100 km d’autonomie, 1,2 CV, petit véhicule créé par Ettore Bugatti pour ses déplacements à l’intérieur de son usine et dans sa propriété de Molsheim. Ce modèle fut construit à 3 exemplaires et vendu 10.000 francs en 1931, alors qu’une Peugeot 201 coûtait 17.800 francs. C’est certainement la Bugatti la moins chère) –
Torpédo Type 13 1913 (1327 cm3, 15 CV, 90 km/h)
Biplace Sport Type 16 “Garros” 1912 (5027 cm3, 100 CV, 160 km/h) –
Torpédo Type 30 1925 (1991 cm3, 75 CV, 140 km/h)
Torpédo 1927 –
Torpédo Biplace Sport Type 38 1927 (1991 cm3, 70 CV, 130 km/h)
Berline Type 40 1926 –
Roadster Type 40 1926 (1496 cm3, 45 CV, 120 km/h)
Torpédo Type 17 1914 (1368 cm3, 18 CV, 95 km/h) –
Biplace Sport Type 35B 1927 (2261 cm3, 140 CV, 210 km/h, versions qui dominèrent le sport automobile de 1925 à 1927 avec 1851 victoires)
Cabriolet Type 43 1927 –
Torpédo Grand Sport Type 43 1929
Roadster Type 46 1931 (5359 cm3, 140 CV, 140 km/h) –
Cabriolet Type 46 1930
Torpédo Grand Sport Type 43 1930 –
Coupé Type 44 1927 (2992 cm3, 80 CV, 140 km/h)
Camionette Type 40 1929 (1496 cm3, 45 CV, 120 km/h) -
Cabriolet Type 57S 1938 (3257 cm3, 175 CV, 200 km/h)
Cabriolet Type 49 1934 –
Berline Type 49 1934 (3257 cm3, 90 CV, 150 km/h)
Berline Type 49 1934 (3257 cm3, 90 CV, 150 km/h) –
Limousine Type 46 1930 (5359 cm3, 140 CV, 140 km/h)
Berline Type 46S 1934 (5350 cm3, 160 CV, 160 km/h, modèle rare retrouvé quasiment neuve dans un entrepôt marseillais avec 400 kms au compteur) –
Berline Type 49 1933 (3257 cm3, 90 CV, 150 km/h)
Cabriolet Type 57 1936 (3257 cm3, 135 CV, 150 km/h) –
Berline Type 57C 1939 (3257 cm3, 160 CV, 180 km/h)
Berline Type 57C 1938 (3257 cm3, 160 CV, 180 km/h) –
Coach Type 73A 1947 (1480 cm3, 160 km/h, dernière étude d’Ettore Bugatti avant son décès)
Coach Type 57SC 1939 (3257 cm3, 210 CV, 215 km/h) –
Cabriolet Type 101 1952
Coach Type 101 1951 (3257 cm3, 140 CV, 160 km/h) -
Cabriolet Type 101 1951 (3257 cm3, 140 CV, 160 km/h)
Biplace Course Type 13 1921 –
Biplace course Type 32 “Tank” 1923 (1991 cm3, 75 CV, 189 km/h)
Berline Type 46 1934 (5350 cm3, 140 CV, 140 km/h) –
Limousine Type 49 1934 (3257 cm3, 90 CV, 150 km/h)
Coach Type 64 1939 (4432 cm3, 185 CV, 180 km/h, modèle unique, le dernier étudié par Jean Bugatti, resté au stade de prototype) –
Coupé Royale Type 41 1929 (12763 cm3, 300 CV, 200 km/h, restée dans la famille Bugatti jusqu’à son achat par Fritz Schlumpf, Ettore Bugatti rêvait de réaliser la voiture de luxe de tous les superlatifs)
Limousine Royale Type 41 1933 (12763 cm3, 300 CV, 180 km/h) –
Coach Type 57 1937 (3257 cm3, 135 CV, 150 km/h)
Roadster Type 43A 1930 (1290 cm3, 125 CV, 180 km/h, était baptisé “le roadster le plus vite du “monde”) –
Roadster Type 55 1935 (2261 cm3, 160 CV, 180 km/h)
Coach Type 46 1933 (5350 cm3, 140 CV, 140 km/h) –
Coach Type 55 1934 (2261 cm3, 160 CV, 180 km/h)
Coupé Type 55 1932 (2261 cm3, 160 CV, 180 km/h) –
Coupé Type 49 1933 (3257 cm3, 90 CV, 150 km/h)
Coupé Type 49 1933 (3257 cm3, 90 CV, 150 km/h) –
Coupé Type 40 1939 (1496 cm3, 45 CV, 120 km/h)
Coupé Type 55 1932 (2261 cm3, 160 CV, 180 km/h) –
Coupé Type 55 1932 (2261 cm3, 160 CV, 180 km/h)
Roadster Type 55 1933 (2261 cm3, 160 CV, 180 km/h) –
Roadster type 55 1932 (2261 cm3, 160 CV, 180 km/h)
Coach Type 57 1936 (3257 cm3, 135 CV, 150 km/h) –
Cabriolet Type 57SC 1938 (3257 cm3, 210 CV, 215 km/h)
Coach Type 57 1932 (3257 cm3, 135 CV, 150 km/h) –
Cabriolet Type 57C 1939 (3257 cm3, 160 CV, 180 km/h)
Berline Type 57 1939 (3257 cm3,135 CV, 150 km/h) –
Coach Type 57 1936 (3257 cm3, 135 CV, 150 km/h)
Coupé Type 57C 1936 (3257 cm3, 160 CV, 180 km/h –
Coach type 57 1935 (3257 cm3, 135 CV, 150 km/h)
Cabriolet Type 57 1936 (3257 cm3, 135 CV, 150 km/h) –
Roadster Royale Esders Type 41 1930-1990 ) (8 cylindres, 12.760 cm3, 300 CV, 200 km/h, cette 7ème Bugatti Royale est la reconstruction, à partir d’un châssis et de pièces mécaniques d’origine, d’une Bugatti Royale qui existe toujours mais dont le châssis a été recarrossé)
Textes issus du site web, du guide de visite ou des panneaux informatifs du musée
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