Autrefois il existait chaque année un salon du cabriolet et du coupé à Paris. Je crois qu’il n’existe plus de nos jours. Il y a 30 ans, en 1995, j’étais allé visité ce salon qui en était à sa 6èmé édition, puis j’étais retourné au 8ème salon en 1997.
25 mars 1995 : 6ème Salon du Cabriolet à Paris (du 24 au 26 mars 1995)
Entrée : 60 F.
Bien qu’il ne s’agissait pas d’un salon d’automobiles anciennes je l’intègre néanmoins dans les voitures anciennes car les véhicules présentés à l’époque sont maintenant de collection !
Sbarro exposait de beaux modèles.
Mais finalement il y avait quand même de superbes cabriolets de collection :
22 mars 1997 : 8ème Salon du Cabriolet et du Coupé à Paris
Entrée : 60 F.
Environ un tiers des autos exposées ou présentées au défilé de mode étaient des cabriolets anciens, et les modernes le sont devenus aujourd’hui ! Le thème Pininfarina était retenu cette année-là : Lancia Astura 1936, Cisitalia 1947, Alfa Romeo Giulietta Spider 1954, Lancia Aurélia 1955... un plateau Ferrari comprenant une 250 SWB 1959, une BB de 1971, la Mythos de 1989 et surtout la surprenante Modulo de 1970 au moteur 12 cylindres de 550 ch, aux roues entièrement carénées et pavillon glissant vers l'avant sur des rails ! Quelques concept-cars portaient la griffe italienne, telle la Jaguar XJS de 1978 ou la récente Honda Argento Vivo.
Parmi les exposants venus pour la première fois, le Club obsolète Ford France présentait un roadster Model A de 1931 et Guy Deslandes (le carrossier de l'Allier ayant déjà réalisé des cabriolets CX) proposait une 2 CV roadster avec spider, baptisée "4 Saisons" : avec son toit rigide, on peut la transformer en trois positions... cabriolet, mylord ou coupé. Parmi plusieurs négociants spécialisés dans le commerce des anciennes, M. Caron, de Tacot' llection avait, pour sa première participation, joué fort avec une mise en scène inventive. Parmi les six véhicules amenés (et affichant des panneaux d'identité) figuraient un coupé Simca 9 (carrosserie Facel) vendu 35 000 F dans son état d'origine ou 125 000 F restauré ou encore un cabriolet Panhard Dyna X86 et un torpédo Peugeot 177.
Côté modernes aussi, de nouveaux carrossiers ou petits constructeurs décidaient de ne pas rater ce rendez-vous : transformateur de Twingo en pick-up, le constructeur français Jimenez exposant sa monstrueuse Novia W 16 (609 ch, 350 km/h et kilomètre départ-arrêté en moins de 19 s). De même pour le fabricant de buggy Pachiaudi...
Certains en profitaient pour leur lancement national, comme Renault avec son cabriolet Mégane. Des 4x4 découvrables pointaient aussi le bout de leur nez tandis qu'à l'extérieur, certaines marques organisaient même des essais commerciaux ! Marcel Bonhoure et sa bande de passionnés participaient bénévolement avec leurs anciennes aux trois défilés d'élégance quotidiens, l'autre aspect apprécié de ce salon. L'occasion de voir ces phaétons, torpédos, découvrables et cabriolets en présentation dynamique au milieu de mannequins. Quant à Philippe Lenfantin, l'ancien directeur du Centre international automobile de Pantin, il a fait le déplacement depuis le Midi avec sa Talbot T 15 de 1938.
Outre les espaces réservés aux négociants, on trouvait des Triumph TR 4 et Chevrolet 1934 à carrosserie suisse Langenthal chez les selliers, une Jaguar XK 140 chez un fabricant de capotes, une Chevrolet Corvette chez un vendeur de jukebox, une Fortin Jaurdain sur un stand de miniatures, deux BMW 327 et 328 ainsi qu'une Delage D6 de 1934 (avec en prime une mise en scène atelier) pour le parking gardienné Espace Amour, une Fiat 1200 Spider de 1958 chez le spécialiste de vêtements anciens, Rétro Pilot.
Parmi les autres modèles exposés on pouvait voir entre autres des automobiles du constructeur artisanal belge Gillet.































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