L’été 2019 se termine déjà et la troisième édition d’Un été au Havre avec !
Partis ailleurs les 29 et 30 juin 2019, nous n’avons pas pu assister au grand événement d’ouverture de la saison qui consistait à construire une immense ville éphémère en carton le samedi 29 après-midi pour la démonter le dimanche 30 après-midi !
Restent les 10 nouvelles installations et œuvres à découvrir en se promenant dans la ville.
Quatre de ses œuvres sont dues à l’artiste autrichien Erwin Wurm qui représente les objets déformés pour mieux illustrer les absurdités de notre monde : Fat Car, Narrow House, Big Coat et Kiss.
- La Fat Car est stationnée dans l'enceinte de l'Hôtel Dubocage de Bléville, ancien hôtel particulier transformé en musée, situé dans le cœur historique du Havre, quartier Saint-François. Elle occupe la cour du bâtiment, où sont également implantées vingt-six chaises réalisées par le sculpteur québécois Michel Goulet. Magicien des formes, des volumes et des proportions, l'artiste autrichien Erwin Wurm a donné à cette automobile des formes qui la situent quelque part entre l'orgueil exacerbé... et la barbe-à-papa ! Sa voiture grasse possède tous les atours d'un véritable véhicule, avec une carrosserie grise, métallisée, semblable aux modèles les plus communs en circulation. Mais ses courbes obèses et ses sièges joufflus, couleur chair, expriment la démesure des sociétés industrielles où l'homme semble exister par la surconsommation...
Quelques-unes des 26 chaises (une par lettre de l’alphabet) de Michel Goulet
- Narrow House : Bienvenue dans la maison de l'artiste autrichien Erwin Wurm ! Chez lui, la réalité n'est ni virtuelle, ni augmentée, elle est modifiée. Déformée. Comme si toute la construction, la décoration intérieure et les objets du quotidien avaient subi une transformation non homothétique, dans un rapport décomplexé et plein d'humour aux proportions d'usage. Ce voyage dans un espace contraint (la maison fait 1,30 mètre de largeur) prend également une dimension temporelle : l'artiste y a reproduit l'intérieur de la maison de ses parents, où il a grandi. Il met en exergue la notion de privation de moyens et notre capacité à nous adapter. Au Havre, la présence de la Narrow House au cœur d'un environnement 100% Perret, sur l'avenue Foch, axe stratégique qui relie l'Hôtel de Ville à la plage, vient bousculer le bon ordonnancement des choses. Tout en apportant le témoignage d'un type d'habitat lui aussi représentatif de son époque : le pavillon dit traditionnel des années 70.
salle de bains - toilettes – penderie
- Kiss : le baiser le plus goulu de l’histoire de l’art (aluminium, peinture, socle en acier.
- Big Coat : un curieux personnage noyé dans un costume disproportionné (aluminium et peinture)
Deux jeunes artistes, le parisien Baptiste Leroux, né en 1995, et le rouennais Antoine Dieu, né en 1996, présentent respectivement les installations Shell et Cabanes de plage.
- Shell : un os de seiche de 4 mètres, mais d’où vient-il exactement ?
- Cabanes de plage : Au milieu des cabanes colorées, une surprise vous attend ! Ici la cabane de plage n’est plus considérée comme une simple habitation, mais comme un module ou un même un matériau de construction. A l’image d’un cairn ou d’un château de sable, cette sculpture est le résultat d’un geste minimal : l’empilement de trois cabanes. Au milieu des autres, sa hauteur attire l’œil, créant une rupture dans le paysage.
Apparitions : L’artiste allemand Stephan Balkenhol sculpte le bois, la céramique, le bronze, depuis 40 ans pour en faire émerger des figures humaines. Il installe dans des cadres de baie de la rue de Paris ses créations singulières, originales, réalisée en céramique. Deux expositions sont présentées au Portique et à la bibliothèque Oscar Niemeyer.
Apparitions à la bibliothèque Niemeyer
Sisyphus Casemate : L’artiste brésilien Enrique Oliveira présente Sisyphus Casemate, œuvre énigmatique en morceaux de bois de formes irrégulières dans les Jardins suspendus.
Sisyphus Casemate vu sous tous les angles et de l’extérieur
La Sprite : L’éclairage des cheminées d’EDF n’est pas nouveau mais l’artiste Antoine Schmitt a créé la Sprite, œuvre lumineuse qui représente une créature artificielle qui habite les cheminées dans le ciel de la nuit.
la Sprite (photo issue du web)
Oceangate : La dernière installation située dans l’église Saint-Joseph, Oceangate, est un environnement sonore qui restaure le lien avec la mer, créé par l’artiste écossaise Susan Philipsz.
Les autres œuvres pérennes issues d’”Un été au Havre” 2017 et 2018 sont toujours à voir : UP#3, Couleurs sur la plage, Jusqu’au bout du monde, Catène de containers, Impact, Jardins Fantômes et Parabole.
UP#3 vu des Jardins Suspendus (photo 2018) – Couleurs sur la plage (photo 2017)
Jusqu’au bout du monde (photo 2018) – Impact (photo 2017) – Catène de containers (photo 2019)
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