Les automobiles au cinéma ont déjà évoquées dans l’article : “80 voitures mythiques du cinéma”.
La triste disparition du géant du cinéma français Jean-Paul Belmondo m’a donné l’occasion de découvrir son deuxième film, “A pied, à cheval et en voiture”, tourné en 1957, dans lequel un certain nombre d’automobiles apparaissent, notamment au salon de l’auto et dans un magasin de ventes de voitures d’occasion.
Le site IMCDB.org, qui recense un nombre impressionnant de films et d’automobiles, permet d’identifier ou se remémorer la plupart des véhicules aperçus dans les films et séries, qu’elles aient ou non un rôle important.
A pied, à cheval et en voiture
Sujet du film
Genre : comédie - Réalisateur : Maurice Delbez - Pays : France – Durée : 1h27 - Année : 1957 - Sortie en France : 11/09/1957
Avec : Noël-Noël (Léon Martin, comptable dans une entreprise de pompes funèbres), Denise Grey (Marguerite Martin, la femme de Léon), Sophie Daumier (Mireille Martin, la fille de Léon et Marguerite), Darry Cowl (Hubert, le vendeur chez le concessionnaire de voitures d'occasions), Noël Roquevert (M. Guillard, ex-commandant à la retraite), Jean Tissier (le vendeur au Salon de l'Automobile), Gil Vidal (Paul de Grandlieu, le fiancé de Mireille), Aimé Clariond (Monsieur de Grandlieu, le père de Paul, propriétaire en Sologne), Viviane Gosset (Alice Lambet, la concierge), Suzanne Guémard (Hélène Guillard, la femme de l'ex-commandant), Hubert Deschamps (M. Lefranc, sous-directeur de l'entreprise des pompes funèbres Robichet), Jacques Fabbri (Auguste, un conducteur de fourgon funéraire), Gérard Darrieu (Robert, un conducteur de fourgon funéraire), Robert Vattier (l'inspecteur auto-école), Pierre Mirat (Viviani, un commerçant du quartier), Edmond Ardisson (M. Duchemin, un commerçant du quartier), Joël Monteilhet (le fils Duchemin), Jean Galland (M. Cordier, l'invité bourré de tics chez Mr de Grandlieu), Pierre Leproux (M. Chartis, le patron concessionnaire de voitures d'occasions), Maurice Chevit (Léon, le garde chasse accompagnant les Martin), Jean-Pierre Jaubert (Chotard, un copain de Mireille), Jean-Pierre Cassel (Mariel, un copain de Mireille), Jean-Paul Belmondo (Venin, un copain de Mireille)
Résumé : Au cœur de Paris, une petite place qui semble avoir échappé à la maladie du siècle : l'automobile. Deux amis, Léon Martin et le commandant Guillard, se sont jurés de rester les deux derniers piétons du monde. Mais Mireille, la fille de Léon Martin, est tombée amoureuse de Paul de Granlieu, un camarade de la Faculté. On parle mariage, et un seul obstacle se dresse dans la perspective heureuse des jeunes gens : l'accueil que réservera la riche et aristocratique famille de Granlieu au pauvre roturier Léon Martin.
Celui-ci, conscient de ce qu'il croit être une infériorité, et apprenant que la présentation officielle doit avoir lieu au cours d'une partie de chasse, estime nécessaire de faire tous les sacrifices pour tenir convenablement son rang. Assez facilement, il réussira à se faire prêter l'équipement classique du parfait Nemrod ; reste un dernier obstacle : le véhicule permettant à la famille Martin de faire son arrivée au château des Granlieu.
Balayant tous ses principes, Léon Martin décide d'acheter une automobile. S'il échappe de justesse au bagout des vendeurs du Salon de l'Automobile, il ne résiste pas aux arguments convaincants d'un revendeur d'occasion qui lui place un invraisemblable « tacot ». Arrivé au château, les ennuis commencent et Léon Martin accumule les impairs et les gaffes. L'aventure tourne à la catastrophe, et notre brave petit Français moyen finit par trouver le cran de reconnaitre ce qu'il est réellement : un honnête homme, courageux et travailleur, tel qu'il en existe des millions dans le pays. Conquis par cette franchise à retardement, la famille de Granlieu n'hésite plus à donner son consentement au mariage de Paul avec Mireille.
Maurice Delbez, dont c'est le premier film de long métrage, et qui n'a pas disposé de moyens exceptionnels, a réalisé une œuvre gentille, avec un certain nombre de gags fort bien venus, et dont plusieurs déclenchent les rires du public. Le film doit énormément à Noël-Noël qui se trouve particulièrement à l'aise dans les rôles de petit Français moyen. Il est accompagné d'une troupe homogène qui lui donne habilement la réplique. Il s'agit avant tout d'un film de pure récréation.
Les voitures du film
Renault 4 CV Sport 1952 des Martin – Citroën U23 RU Corbillard 1951
MGA roadster 1956 de Paul de Grandlieu – Chevrolet Bel Air Convertible 1955 de Paul de Grandlieu
les voitures des voisins : Citroën 10 NH Conduite intérieure Commerciale1934 – Citroën 2 CV AZL 1957 – Citroën C4 1929
Renault 4 CV Sport 1952 de l’auto-école – Oldsmobile 88 Holiday Coupé 1955 de M. Cordier (au centre)
Le salon de l’automobile :
43ème salon – les voitures du salon – Rolls-Royce Silver Dawn 1949
Au Roi de l’Occasion :
Ford Vedette découvrable 1954 – Citroën Rosalie 8 coach 4 places 1933 – Bugatti Type 55 faux-cabriolet 1931
Citroën B 14 G conduite intérieure luxe 1928 – Renault Primaquatre cabriolet décapotable 1936 – Citroën 2 CV AU 1954
Véhicules de second plan :
Citroën Traction 11 Normale 1954 – Buick Century Riviera coupé 1955 – Renault Frégate Amiral 1956
Citroën 2 CV A 1954 – Simca Aronde Deluxe 1956 – Citroën Type H 1948
scooter Lambretta LD 125 1953 – Renault Dauphine 1956 – Renault 4 CV Sport 1957
Peugeot 403 familiale 1957 (au fond) – Citroën Type 23 1940 – Renault Vivaquatre Taxi 1935
Mercedes 220 1953 – Panhard Dyna 1957 – Peugeot 203 1957
Cadillac Series 62 1953 (à gauche) – Chevrolet Skyline de Luxe convertible coupé 1951 – Citroën DS 19 1956 et camion Hotchkiss PL 25 1952
Citroën Type 45 1941 – Peugeot 403 1957
Les personnages
Léon Martin (Noël-Noël) – Mireille Martin (Sophie Daumier)– Marguerite Martin (Denise Grey)
Paul de Grandieu (Gil Vidal) - Chotard (à gauche) (Jean-Pierre Jaubert) – Mariel (Jean-Pierre Cassel) et Venin (Jean-Paul Belmondo)
le policier à la marguerite (Bernard Musson) – le conducteur du tramway – M. Duchemin (Edmond Ardisson)
le fils de M. Duchemin (Joël Monteilhet) – le serveur – le garçon sortant du Bean’s (Jacques Seiler)
Alice Lambet (Viviane Gosset) – M. Guillard (Noël Roquevert) – Hélène Guillard (Suzanne Guémard)
le laitier – le cheval du laitier – la vendeuse de billets de loterie
Robert (Gérard Darrieu) et Auguste (Jacques Fabbri) – M. Lefranc (Hubert Deschamps) – le vendeur au salon de l’Automobile
un visiteur au salon de l’Automobile – le vendeur de la Rolls-Royce au salon (Jean Tissier) – Viviani (Pierre Mirat)
une cliente – le photographe – la secrétaire
le cycliste (Serge Bento) – les inspecteurs de l’auto-école (dont Robert Vattier) – Hubert (Darry Cowl)
M. Chartis (Pierre Leproux) – l’agent de police (Jack Ary) – Mylène Cordier
M. Cordier (Jean Galland) – les pompistes - Maurice
Mme Cordier – M et Mme de Brincourt (à gauche) – M. de Grandieu (Aimé Clariond) et Mme de Grandieu
le chien de chasse – Léon (Maurice Chevit) – le domestique de M. de Grandieu (Charles Bayard)
le métro – le conducteur du métro – la Tour Eiffel
A pied, à cheval et en Spoutnik
- Ce film est une fausse suite de “À pied, à cheval et en voiture” et n’est pas consacré aux voitures. Mais il figure néanmoins ici compte tenu de la similitude de son titre, la présence de la même 4 CV (avec la même immatriculation) et des mêmes propriétaires Léon et Marguerite, ainsi que la majorité des mêmes acteurs principaux (leur fille Marguerite et son mari Paul devenus parents, l’ancien voisin devenu maire et Hubert, le vendeur de voitures recyclé délégué du gouvernement, mais toujours aussi maladroit !). D’ailleurs le site Aveleyman a fusionné les acteurs des deux films sous ce titre !
Sujet du film
Genre : comédie - Réalisateur : Jean Dréville - Pays : France – Durée : 1h34 - Année : 1958 - Sortie en France : 09/09/1958
Avec : Noël-Noël (Léon Martin), Denise Grey (Marguerite Martin, la femme de Léon), Sophie Daumier (Mireille Martin, la fille de Léon et Marguerite), Darry Cowl (Hubert, le Délégué du Gouvernement), Noël Roquevert (le maire), Gil Vidal (Paul de Grandlieu, le mari de Mireille), Robert Lombard (L'adjudant), Nathalie Nerval (Dina, l'interprète), Francis Blanche (Chazot), Mischa Auer (Le professeur Papov), Pauline Carton (Marie, la gouvernante des Martin), Claude Darget (le speaker télé), Harry Max (le docteur), Constantin Nepo (l'ambassadeur d'URSS), Serge Nadaud (Safanof, l'attaché culturel), Jacques Cathy (Boulganine), Patrick Duran (Dédé, le fils Chazot), Lucien Guervil (le gendarme), Henri Coutet (Un villageois), Louis Bugette (Le représentant de la prévention routière), Jean-Jacques Vital (Le radio-reporter), Jacques Seiler (Un CRS), Robert Vattier (l'inspecteur), Jean Lanier (Un journaliste), Jacques Bertrand (Un garde du corps), Jacques Préboist (Un villageois)
Résumé : A la suite d'un accident de voiture, M. Martin souffrant d'un traumatisme, a perdu la mémoire. Sur les conseils du médecin, sa femme Marguerite l'emmène à la campagne, sans journaux ni radio, tandis qu’elle est partie chez sa fille Mireille à Paris, car celle-ci accouche. Il vit au calme. Ignorant tout des événements présents, Martin, croyant qu'il s'agit de Friquet, son chien disparu depuis deux ans, recueille Fédor qui vient de sortir d'un conteneur parachuté sans son jardin, accompagné d’une souris blanche qu’il nomme Marguerite comme sa femme. M. Martin est peiné de voir Friquet refuser d'abord toute nourriture, mais il s'aperçoit ensuite que l'animal mange lorsqu'il entend retentir la sonnette de la bicyclette de Dédé, un jeune ami.
Des fonctionnaires de la Préfecture alertés par l'ambassade soviétique vont chez M. Martin pour reprendre le chien et la souris en lui expliquant l'histoire du Spoutnik à laquelle il ne comprend rien, mais, recouvrant peu à peu ses facultés intellectuelles, il accepte de rendre le chien à ses maîtres, non sans regret. Il va même en Russie l'accompagner. Il s'attarde dans ses adieux à la brave bête lorsque celle-ci doit repartir dans la fusée du professeur Papov et... à la suite d'une fausse manœuvre, il part avec.
Papov malade, c'est Martin qui dirige la fusée et, après avoir frôlé la Lune, il retournera enfin sur la terre où il sera admiré et fêté par un grand défilé militaire. Puis il repart à la campagne y vivre tranquillement avec Madame Martin et le chien, mais ils ont une panne d’auto et ils sont remorqués, chien inclus, par un homme à cheval.
On peut, avec ce film, passer un moment d'agréable détente, grâce à l'excellent Noël-Noël qui représente là encore le bon-Français-brave-homme, aux prises, cette fois, avec des problèmes ultra-actuels. Les truquages sont bien faits pour l’époque.Les personnages
Léon Martin (Noël-Noël) – Marguerite Martin (Denise Grey) – les sœurs qui traversent
le représentant de la prévention routière (Louis Bugette) – le médecin (Harry Max) – Marie (Pauline Carton)
Dédé (Patrick Duran) - Mme Chazot (Renée Dennsy) – M. Chazot (Francis Blanche)
le container – Marguerite, la souris – Friquet le chien
Paul de Grandieu (Gil Vidal) – Mireille Martin (Sophie Daumier) – le bébé de Mireille et Paul
le speaker télé (Claude Darget) – Safanof, l’attaché culturel (Serge Nadaud) – la secrétaire du maire
le maire (Noël Roquevert) – l’adjudant de gendarmerie (Robert Lombard) – Hubert (Darry Cowl)
les photographes – le défilé militaire – l’hôtesse de l’air
Dina (Nathalie Nerval) – le Professeur Papov (Mischa Auer) – un garde du corps russe (Jacques Bertrand)
l’ambassadeur d’URSS (Constantin Nepo) – le serveur – Boulganine (Jacques Cathy)
la danseuse – le Spoutnik – la Terre
Les voitures
Renault 4 CV Sport 1952 – Cadillac Fleetwood 75 1947 – Citroën Traction 15-Six D 1951
Citroën Traction 11 BL 1953 – Packard Patrician 1953 – Renault 1000 kg Car 1953
moto Motobécane 125 Z 56C 1956 – Peugeot 403 berline Grand Luxe 1957 et Citroën Traction Type H fourgon 1955 – Renault 1000 kg ambulance 1950
Renault Dauphine Gordini 1956 – Simca Aronde Châtelaine 1956
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire