Toujours fêtée le premier dimanche de l’année après le jour de l’an (7 janvier en 2018, 8 janvier en 2017, 3 janvier en 2016), la date réelle de l’Épiphanie est pourtant bien le 6 janvier.
En 2019, ce premier dimanche de l’année tombe bien un 6 janvier !
Longtemps, le 6 janvier (Épiphanie) fut plus important que le jour de Noël.
Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l'Épiphanie correspond à l'origine à une fête païenne. Autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé. A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence était exécutée.
On avait également pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.
Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'Épiphanie au 6 janvier.
Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'Épiphanie au 6 janvier.
Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".
Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.
Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.
Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.
Dès le Vème siècle, l'Église donna une importance considérable à cet événement. Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Épiphanie. Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.
Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Épiphanie.
Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Épiphanie.
Dans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode.
En Espagne, c'est le jour de l'Épiphanie que les enfants reçoivent les cadeaux et non à Noël. On profite de ce "Jour des 3 Rois" pour échanger les cadeaux de Noël puisqu'originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus. Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées. On y glisse une pièce d'argent, une figurine chinoise ou un haricot sec.
Les Rois Mages :
Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
L'Épiphanie commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter les présents à l'enfant Jésus, qu'ils appelèrent le "Nouveau Roi des Juifs".
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
L'Épiphanie commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter les présents à l'enfant Jésus, qu'ils appelèrent le "Nouveau Roi des Juifs".
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.
Melchior venait de Nubie, c'est le plus âgé des trois, il apporte de l'or, symbole royal.
Balthazar apporte de la myrrhe, symbole sacerdotal. C'est une sorte de gomme produit d'un arbre en Arabie, le balsamier, utilisée dans la préparation cosmétique et en pharmacie.
Gaspard le plus jeune apporte de l'encens, symbole prophétique, c'est une résine dégageant un parfum lorsqu'on la fait brûler.
Les rois mages, furent d'abord représentés comme des Perses. Un manuscrit grec, traduit en latin, révèle leurs noms, qui, plus tard, furent légèrement déformés et devinrent : Balthazar avec la peau cuivrée, Gaspard avec la peau foncée, et Melchior avec la peau blanche. De même, on les fera paraître l'un imberbe, l'autre moustachu et le troisième barbu, leur attribuant ainsi les trois âges de la vie.
Origine de la fève et de la galette :
La galette des rois, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVème siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ... et choisira sa reine.
En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple "d'occasion" en mettant dans la galette une fève et un petit pois.
La part du pauvre :
La première part est toujours la "part du pauvre", la "part de Dieu et de la Vierge" et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille. Il y avait aussi la part des absents : le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur, qui n'étaient pas rentrés. La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous". S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.
Recette de la galette traditionnelle :
Pour 8 personnes :
- Préparation : 20 min, Cuisson : 35 min
- Ingrédients :
- 2 rouleaux de pâte feuilletée
- 100 g de beurre
- 100 g de sucre
- 2 œufs
- 100 g de poudre d’amandes
- Extrait de vanille liquide
- 1 cuillère à soupe de rhum
- 1 œuf
- Ustensiles :
- un plat à tarte
- une plaque de cuisson
- du papier sulfurisé
- un saladier
- Préparation :
- Dans un saladier, travailler le beurre en pommade à l’aide d’un petit fouet.
- Verser le sucre semoule et «crémer » le mélange.
- Ajouter les œufs un par un, puis la poudre d’amandes.
- Parfumer avec quelques gouttes d’extrait de vanille et un peu de rhum.
- Déposer un disque de pâte feuilletée sur une plaque garnie d’une feuille de cuisson (papier sulfurisé), marquer l’emplacement de la crème en dessinant un cercle à 2 cm du bord.
- Dorer le bord avec un pinceau et étaler régulièrement la crème d’amandes à l’intérieur de la marque. N’oubliez pas de placer la fève (sur le bord où la part sera la plus large).
- Recouvrir avec le deuxième disque et bien souder les bords.
- Vous pouvez égaliser la galette, à l’aide d’un cercle à tarte ou d’un moule à gâteau, pour lui donner une forme régulière.
- Dorer soigneusement à l’œuf sans faire couler de dorure sur les bords.
- Laisser la galette se raffermir au frais pendant 30 mn.
- Rayer en rosace à l’aide d’un couteau pointu et dorer une deuxième fois.
- Cuire la galette au four à 220° pendant 35 mn (réduire à 180° à mi-cuisson).
- Glacer la galette des Rois en la saupoudrant de sucre glace 5 mn avant de la retirer du four.
Laisser tiédir sur grille. - Accord vin : Clairette de Die, Muscat de Frontignan.
Textes et images issus d'autres sites Web
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire