Le Club des Chiffres et des Lettres de Sainte-Adresse a été créé par Colette Moignet en novembre 1983. Fervent amateur de l’émission télévisée depuis Christine Fabrega, je fus logiquement de la toute première séance.
Le club fut transféré aux sections du HAC en septembre 1989 et en 1999 Colette Moignet décide de passer la main et de me céder son poste de présidence. Déjà vice-président et co-organisateur des manifestations, je l’acceptais volontiers. En 2007, le club quitte le HAC et redevient indépendant.
Une cinquantaine d’adhérents ont défilé, toujours bien reçus, il n’y eut jamais de soucis majeurs, seulement quelques heurts inhérents à toute association, sans dommages ni gravité, vite résolus et oubliés.
31 ans ont passé depuis la création du club et j’étais toujours là, fidèle au poste et soucieux du plaisir de jouer des adhérents et de la bonne santé du club.
Au bout de 16 ans de présidence, nul n’a eu à se plaindre de ma fonction.
En 2012, j’accueille un nouvel adhérent (de surcroît ancien collègue que j’ai initié au jeu) avec autant d’égard et de plaisir que tous les autres. Et au bout d’un an de présence au club il se met à me parler sur un ton méprisable, hautain et autoritaire et à dénigrer et à me reprocher tous mes faits et gestes, sans aucune raison apparente…
A l’époque soutenu par la majorité des autres membres je décide de rester au sein du club et de supporter cet individu.
Après ma réélection en janvier 2015, pour un retour au calme et à l’ambiance que j’avais connue pendant 30 ans j’ai souhaité que cet adhérent indélicat ou bien s’excuse ou bien ne renouvelle pas sa cotisation. Dans la discussion plutôt houleuse il me traite de menteur et m’accuse de ne pas savoir gérer le club, sous prétexte que le sien n’était pas géré ainsi. Chaque association n’est pas obligée de fonctionner sur le même mode et si l’organisation d’un club ne plaît pas, on s’y adapte ou on le quitte !
Son seul refus ne m’aurait peut-être pas fait renoncer à ce club qui m’est cher depuis tant d’années mais un autre membre, présent et me connaissant depuis presque 20 ans, pourtant fervent défenseur de mes intérêts il y a un an et que je croyais mon ami s’est monté contre moi pour refuser son départ !
Après mûre réflexion, comme je ne voyais pas de solution amiable possible, déçu, trahi, blessé moralement et vexé, je me suis donc vu contraint de démissionner considérant cette opposition comme une éviction.
Ce n’est pas respecter les désirs de la fondatrice, Colette Moignet qui m’avait confié le club en toute sérénité mais la plupart des adhérents actuels qui ne l’ont pas connu s’en moquent !
La solidarité, la reconnaissance, le respect, la tolérance, n’existent pas. La méchanceté, l’hypocrisie, le mépris, la trahison, la jalousie, la bêtise hélas oui ! Une page de 31 ans se tourne, douloureuse mais inévitable !
J’envisageais de rebondir en créant un nouveau club ailleurs ! Mais dans ce milieu dont l’ambiance m’est devenue pitoyable, je n’en ai plus envie et ma retraite dans ce jeu est proche.
J’ai appris et compris plus tard que j’ai plutôt été victime d’un “complot” et que ma place était convoitée !
Après tout, des dirigeants de clubs constatent souvent que personne ne veut prendre la relève, alors quand une jeune veut prendre la place d’un ancien qui s’incruste et rajeunir le club, que peut-on lui reprocher, à part la manière de l’avoir fait ?
