Le Titanic, le plus grand navire jamais construit au monde, véritable palace flottant et prouesse technologique, sombra suite à une collision avec un iceberg causant la mort de plus de 1500 personnes dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. « Titanic – l’Exposition » qui s’est tenu à Paris du 18 juillet au 1er octobre 2023, a rendu hommage à cette tragédie qui résonne toujours dans la mémoire collective.
Cette exposition familiale et pédagogique était axée sur les récits marquants d’hommes et de femmes à bord du légendaire RMS Titanic. Sur plus de 2000 m² les visiteurs pouvaient découvrir la réplique à taille réelle du Grand Escalier, la reconstitution des cabines et des lieux emblématiques du navire et plus de 260 objets authentiques remontés à la surface par le directeur des recherches sous-marines Paul-Henri Nargeolet et ses équipes.
Adresse : Paris Expo Porte de Versailles, Pavillon 5.1, 1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris
Horaires: du mardi 18 juillet au dimanche 1er octobre 2023, de 9h00 à 21h00 (horaires variables selon les jours). Ouverture spéciale jusqu’à 23h00 le samedi 29 septembre et le dimanche 1er octobre.
Tarifs : plein tarif : 24 €, enfant 4 à 11 ans : 19 €
Site web : https://www.titanicexpo.fr/
Au début de la visite les hôtesses distribuent à chaque visiteur leur carte d’embarquement correspondant à un passager du Titanic le jour de son naufrage. A la fin de l’exposition chacun recherche son sort sur les tableaux des décès…
carte d’embarquement : j’avais Benjamin Guggenheim, millionnaire ayant fait fortune dans les mines et les fonderies
L’exposition est également basée dur de nombreux textes explicatifs (parfois rébarbatifs et plein de fautes) de la construction du navire à son triste destin, en passant par les cabines, les repas, les passagers, l’iceberg…
L’histoire du Titanic a été racontée encore et encore, mais jamais de manière aussi poignante et émouvante que par les objets présentés dans cette exposition. Respectueusement récupérés avec beaucoup de soins, ces objets, plus que les mots ou les images, retracent l'histoire du RMS Titanic et de ses 2 228 passagers et membres d'équipage dont il changea la vie pour toujours
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| 1907 : Naissance d'une légende Le début du vingtième siècle fut une période d'optimisme et de progrès. La technologie produisait des merveilles comme les voitures, les avions, les gratte-ciel, le cinéma et le télégraphe. Le monde bougeait et les traversées transatlantiques — passagers, marchandises et courrier — étaient prisées et il y avait de la concurrence. Les paquebots qui traversaient l'océan, prédécesseurs de nos avions gros porteurs d'aujourd'hui, devinrent de plus en plus rapides, de plus en plus grands et de plus en plus luxueux pour répondre à cette circulation. | 1908 : L'architecture Le Titanic et les autres navires du même style furent conçus dans le bureau d'études de Harland & Wolff. Ici, le Directeur Général, Thomas Andrews Jr., supervisait une armée de dessinateurs, traceurs, tabulateurs et faiseurs de plans qui produisaient des milliers de croquis qui allaient devenir l’Olympic, le Titanic et le Britannic. En concevant ces navires, Andrews dirigea son département pour trouver un équilibre précaire entre la force et la beauté. En sa qualité de plus grand Navire jamais construit, le Titanic devait dépasser même les attentes des passagers les plus riches en matière d'opulence. | 1909 : Construction Le Titanic a pris forme sous le plus grand portique du monde, dans le chantier naval de Queens ïsland, chez Harland & Wolff. Plus de 10.000 hommes ont travaillé pendant près de trois ans pour construire la coque du Navire et sa structure interne. La coque est littéralement sortie de terre, où d'abord la quille et les plaques de fond ont été posées, suivies des couples, des poutres internes et pour finir les plaques extérieures en acier. |
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| 1911 : Le jour de la mise a l’eau Le 31 mai 1911, une foule de plus de 100.000 personnes s'est réunie pour assister à la mise à l'eau du Titanic. A 12h13, une fusée rouge s'éleva dans le ciel et les vérins hydrauliques qui maintenaient le Titanic en cale sèche furent desserrés. La rampe de lancement sous le Navire — graissée avec 22 tonnes de suif et de savon - n'offrit aucune résistance comme le Titanic glissait majestueusement pour s'enfoncer dans le Lagan, accompagné par les hurlements de félicitation des sirènes de navire et un étonnement général des spectateurs des deux côtés du fleuve. Bien que dans l'eau maintenant, le Titanic était encore loin d'être achevé : l'intérieur n'était pas fini et les moteurs du Navire, les chaudières, les hélices et quatre cheminées restaient à installer. II faudrait encore dix mois pour terminer le Titanic. | 1911 : Equipement Après sa mise à Peau, le Titanic était toujours une coquille vide. Pendant les dix mois suivants, plus de 3.000 charpentiers, ingénieurs, électriciens, plombiers, peintres, chefs mécaniciens - architectes d'intérieurs - artisans de toutes les disciplines - travaillèrent dur pour équiper le Titanic des dernières technologies marines, des tissus et des aménagements les plus somptueux. Les cheminées du Navire furent mises en place, ainsi que la plupart de ses machines et tous les beaux meubles. | 1912 : Jour du départ Le mercredi 10 avril 1912, une atmosphère d'excitation régnait sur les quais de Southampton en Angleterre. Aux premières heures de la matinée, l'équipage du Titanic |
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| 1912 : Au revoir Belfast Le Titanic quitta le Port de Belfast le soir du 2 avril 1912. Plus tôt dans la journée, le Navire subit un test de grosse mer, y compris un ordre de faire machine arrière alors qu'il naviguait à pleine vitesse. A 20h, le Titanic quitta la grande ville industrielle qui le vit naître pour Southampton, ses moteurs grondants comme il descendait le Lagan pour entrer dans la Mer d'Irlande. Tout au long de la nuit, le puissant Navire maintint une vitesse constante de 18 nœuds pendant que sa Radio Marconi envoyait des messages de célébration sans s'arrêter. A cause des conditions atmosphériques insolites, certaines des transmissions du Titanic furent captées jusqu'à 4 800 km de là. | Rivets A cause du grand nombre de rivets utilisés pour le construire, les constructeurs du Titanic ont adopté la nouvelle technique de rivetage hydraulique. Les parties difficiles à atteindre devaient malgré tout être rivetées par martelage manuel. Les équipes de rivetage manuel se composaient de trois hommes et d'un jeune garçon. Travaillant à l'intérieur du Navire, un homme et un garçon chauffaient les rivets et les maintenaient en place. Les deux autres personnes travaillaient à l'extérieur de la coque frappant les rivets chauds avec de lourds marteaux pour les fixer. | Capitaine Edward J. Smith De ses humbles origines comme fils de potier, Smith, 62 ans, était monté dans l'échelle sociale au sein de la White Star et était devenu Commodore de la Flotte de la White Star en 1904. En 1908, la tradition de la compagnie voulait que ce soit Smith qui commande les tout derniers navires de la White Star lors de leur voyage inaugural. Charismatique et légèrement flamboyant, Smith était adulé par un grand nombre de voyageurs : en fait de nombreux passagers de la White Star ne voyageaient que sur les navires commandés par Smith. Le Capitaine Smith prévoyait de prendre sa retraite en 1911, mais la White Star le persuada de rester pour superviser la première traversée transatlantique du Titanic. Smith promit à son épouse Eleanor et sa fille Helen qu'il prendrait sa retraite après le premier voyage tant attendu du Titanic. |
thermomètre de moteur, baromètre et tube de thermomètre - engrenage et clé
rivets – valise en cuir
lampe de pont et crochet de poulie – couloir de première classe
flacon d’eau de Cologne, fer à friser, nécessaire de toilette, dos de brosse, miroir et pâte dentifrice -
chandelier mural de première classe
fer à friser et nécessaire de toilettes plaqué or – lunettes, cartes à jouer, pièces et épinglette
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| La liste des passagers de la première classe du Titanic ressemblait à un Bottin mondain des personnes les plus influentes, les plus riches et les plus sophistiquées du monde. Parmi elles on y trouve des noms comme Guggenheim, Straus et Astor. Benjamin Guggenheim, Première Classe Benjamin Guggenheim, 46 ans, était le fils du riche propriétaire de mine, Meyer Guggenheim. Benjamin, cinquième des sept fils de Meyer, fut envoyé au Colorado à l'âge de 20 ans pour s'occuper des intérêts miniers de son père là-bas. Benjamin comprit les opportunités qui existaient dans le domaine de la fusion et il ouvrit, peu de temps après, le premier atelier de fusion à Pueblo. Les affaires marchèrent très bien et bientôt la famille devint le principal acteur de l'industrie de la fusion en Amérique. Guggenheim épousa Florette Seligman en 1894 - ensemble ils eurent trois filles, Barbara, Benita et Marguerite, appelée « Peggy ». Mais avec les années, la romance entre Benjamin et Florette devint moins intense et Benjamin commença à passer de moins en moins de temps dans la résidence familiale à New York. | Salle de lecture de première classe Alors que la Salle Fumeurs était pensée pour les hommes voyageant en première classe, la Salle de Lecture et le Bureau avaient été conçus pour les femmes qui voyageaient en première classe sur le Titanic. Un mobilier géorgien, de belles corniches et une cheminée très attrayante contribuaient à créer une ambiance paisible. Ici les femmes du Navire pouvaient lire leur roman favori ou écrire des lettres aux amis et à la famille. D'autres pouvaient se détendre auprès du feu tout en regardant par les grandes fenêtres à l'anglaise de la pièce qui donnaient sur la Promenade Première Classe et l'horizon sans fin de l'Atlantique nord. | Cabine Première Le Titanic pouvait loger plus de 750 passagers de première classe. Toutes les cabines de première classe étaient particulièrement spacieuses, conçues avec des matériaux superbes et du bel ouvrage qui pouvaient concurrencer les plus grands hôtels du monde. Une vaste penderie, des bains privés avec de grandes baignoires, et de l'eau chaude et froide étaient la norme. De nombreuses cabines de luxe de première classe avaient également un salon joint, alors que les deux suites les plus luxueuses, situées sur le Pont B, comprenaient aussi des promenades privées. Le prix d'un billet de première classe sur le Titanic était de 2.500 $ (équivalent à environ 53.000 € aujourd'hui). Les deux suites les plus luxueuses sur le Pont B, toutefois, valaient l'énorme somme de 4.500 $ (équivalent à environ 94.000 € aujourd'hui). Bien que les passages de première classe du Titanic aient accès à toutes les installations du Navire, certains extras n'étaient pas gratuits. Pour profiter des bains turcs, de la salle de sport et du terrain de squash, un supplément était demandé. |
cabine de première classe
évier avec robinets Doulton : Les robinets à ressorts de cet évier installé en première classe se fermaient automatiquement afin d'éviter le gaspillage d’une d'une eau douce très précieuse -
carreaux de sol de troisième classe et pot de chambre
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| 14 avril 1912 Consommé Olga Crème d'orge | 14 avril 1912 Consomme de tapioca Haddock au four, sauce piquante | 1 2 avril 1912 Soupe de légumes Ragout de bœuf, pomme de terre & Pickles |
bol à potage, tasses et soucoupe 3ème classe – assiette à soupe, tasse à thé et passoire à thé
bol à potage et assiette de 2ème classe – boîtier d’horloge, flacons de produits de toilette, brosse à chapeaux et brosse chaussures
Différences de classe Lorsque le Titanic leva l'ancre, le monde occidental ne connaissait que progrès et confiance aveugle dans la technologie. Les gens commençaient à migrer vers l'Amérique en guise de réaction à l'explosion de la croissance et des tensions sociales importantes. La culture édouardienne était une culture de séparation des classes importantes et le Titanic était tout à fait dans l'air du temps. Second Class Amenities Les cabines de deuxième classe du Titanic étaient comparables aux cabines de première classe sur de nombreux autres paquebots de cette époque, et le prix était pratiquement le même. Dans chaque cabine on retrouvait des meubles en acajou, des boiseries blanches émaillées et des carrelages en linoléum et chaque cabine était conçue pour recevoir la lumière du jour tout au long de la journée. Même les lits étaient en acajou et ils étaient plus larges que ceux des autres paquebots. Passagers de troisième classe Les passagers de troisième classe qui voyageaient sur le Titanic étaient essentiellement des immigrants européens à la recherche d'une vie meilleure en Amérique. Certains s'étaient déjà installés aux Etats-Unis et revenaient après avoir rendu visite à leur famille. D'autres rejoignaient des membres de la famille qui étaient partis avant et avaient envoyé de l'argent pour payer leur voyage. Certains passagers auraient peut-être pu se payer un billet de deuxième classe, mais ils voulaient économiser de l'argent pour leur arrivée en Amérique. Quartiers réservés à l'équipage L'architecture du Titanic prévoyait une séparation maximale entre les passagers et l'équipage. La White Star ne prévoyait de contacts entre les deux que pour le personnel de la salle à manger, les stewards de pont et les officiers, et elle fît d'énormes efforts pour garder le reste de l'équipage totalement hors de la vue des passagers. Les membres d'équipage les plus sales, du Service des Chaufferies, étaient logés dans des dortoirs à l'avant du Navire. Certaines pièces contenaient jusqu'à 50 hommes. Les membres d'équipage avaient aussi dés couloirs séparés pour traverser le Navire. L'équipage des moteurs se rendait au travail en empruntant des escaliers en colimaçon près de la proue et traversait un tunnel qui passait sous la salle des chaudières. De plus, les membres d'équipage traversaient le Navire dans la longueur à bâbord du Pont E, en empruntant un passage surnommé « Scotland Road», appelé ainsi comme une route à Liyerpooj, en Angleterre, où vivaient de nombreuses familles de marins. La plupart des stewards et des hôtesses étaient logés dans des chambres à lits superposés, femmes et hommes séparés, le long de Scotland Road et dînaient dans un mess séparé.
En première classe il y avait des noms aussi connus qu'Astor, Guggenheim, Widener, et Straus. Chacun de ces hommes était un nom connu de l'industrie et figurait parmi les plus riches de cette époque. Habitués à ne loger,que dans les endroits les plus luxueux, les passagers de première classe sur le Titanic avaient à leur disposition des cabines de luxe, des salons, des bars et des endroits pour dîner. Le Titanic proposait aussi a ses passagers de première classe des bains turcs, un terrain de squash, une salle de sport, une piscine et trois
ascenseurs.
Même si les passagers de deuxième classe ne profitaient pas des installations de la première classe, ils pouvaient profiter de cabines de luxe bien meublées et de salles à manger avec un beau mobilier, d'une bibliothèque bien fournie et d'autres environnements délicieux. Parmi les passagers qui avaient réservé leur traversée en deuxième classe, il y avait des hommes d'affaires, des membres du clergé, un enseignant et un chauffeur.
La troisième classe - ou « entrepont » comme on l'appelait souvent — disposait de pièces que l'on ne peut décrire que comme simples. Les propriétaires du Titanic savaient cependant que s'ils voulaient faire du bénéfice sur leurs traversées transatlantiques, ils devaient bien s'occuper des voyageurs de troisième classe. C'est pourquoi les logements de troisième classe sur le Titanic étaient bien plus confortables que sur les autres paquebots.
Les passagers de deuxième classe avaient aussi de nombreuses possibilités à leur disposition, celles que l'on trouvait en première classe sur d'autres navires, y compris un ascenseur, une bibliothèque, une salle de lecture et une promenade spacieuse sur le Pont des Embarcations.
La salle à manger des deuxièmes classes du bateau était en boiseries de chêne. Située sur le Pont de la Salle à Manger, elle ne pouvait contenir que 394 personnes à la fois. Pour cette raison, les repas dans la salle de style dix-septième siècle étaient servis par sessions. Bien que ne mesurant que 22 mètres de long, la Salle à Manger occupait toute la largeur du Navire, avec deux grands murs fenêtres. La pièce comportait aussi un buffet sculpté de manière élaborée avec un piano en son centre. Lors du premier déjeuner, de nombreux passagers de deuxième classe pensaient qu'ils s'étaient retrouvés par erreur dans la salle à manger des premières classes quand ils découvrirent les beaux meubles qui les entouraient.
Parce que les cuisines des premières et deuxièmes classes étaient ensemble, les passagers de deuxième classe sur le Titanic mangeaient presque la même chose que leurs homologues de première classe, profitant de mets raffinés comme l’agneau de lait accompagné de sauce à la menthe et plum pudding.
Un billet en troisième classe sur le Titanic pour New York coûtait 40 £ (équivalent à environ 820 € aujourd'hui), ce qui était très loin des 4.500 $ du billet pour une suite de luxe en première classe (équivalent à environ 94. 000 € aujourd'hui). Une cabine en troisième classe était en général occupée par quatre personnes qui ne se connaissaient pas et parlaient des langues différentes.
Les cabines étaient petites et d'un style très dénudé. Les plafonds étaient recouverts d'un mélange de tuyaux et de poutres de soutien, et le bruit et la vibration des moteurs s'entendaient et se ressentaient aussi. Malgré ces conditions, de nombreux passagers de troisième classe trouvaient les cabines tout à fait bien. Contrairement à d'autres paquebots, qui utilisaient de la paille, les lits du Titanic avaient de vrais matelas. Le Navire avait aussi un espace pont découvert sur la dunette que l'on ne trouvait pas sur de nombreux paquebots du même style. Les salles de bain étaient aussi une amélioration pour beaucoup qui n'avaient jamais utilisé de sanitaires intérieurs. Les deux baignoires du Titanic pour ses 700 passagers de troisième classe ne seraient pas suffisantes aujourd'hui, mais à l'époque où l'on se contentait d'un bain par semaine, c'était gérable.
le grand escalier
l’horloge du grand escalier – évier inclinable et porte-savon
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| Pont de Promenade Le Pont de Promenade ou Pont A, était consacré uniquement au plaisir des passagers de première classe. Plusieurs cabines de première classe étaient situées sur ce pont avec les pièces les plus élégantes du Titanic, y compris la Salle de Lecture, la Salle Fumeurs, le Verandah Café et le Salon Première Classe.
| Bains Turcs Une des parties les plus opulentes à bord du Titanic était les Bains Turcs qui étaient réservés à l’usage exclusif des passagers de première classe. Situés à tribord du Pont F, les Bains se composaient de vapeur, de pièces chaudes, tempérées et de refroidissement ainsi que d'une pièce de shampooing. Des efforts considérables furent déployés pour que les Bains Turcs aient l'air aussi « exotiques » que possible - des touches « orientales » comprenaient un rideau du Caire savamment sculpté qui couvrait les hublots et des lampes de style arabe en bronze qui pendaient de panneaux muraux aux carreaux bleus et verts. L’utilisation des Bains Turcs sur le Titanic n'était pas gratuite — on pouvait acheter les billets au bureau des renseignements du Navire pour quatre Shillings britanniques, ou un dollar américain, par personne.
| Salon fumeurs de première classe Située sur le Pont de Promenade, la Salle Fumeurs était conçue pour être utilisée exclusivement par les hommes de la première classe. Elle avait des boiseries en acajou sculptées, des incrustations de nacre, des vitraux et un bar bien fourni. De plus, les fenêtres étaient peintes de scènes représentant les plus grands navires de la White Star entrant dans les ports les plus exotiques du monde. La caractéristique principale de cette pièce était une grande cheminée décorative autour de laquelle les voyageurs de première classe se retrouvaient après le dîner pour fumer un cigare et boire un cognac tout en bavardant. Des portes tourniquets menaient à l'arrière depuis la Salle Fumeur jusqu'au Verandah Café en plein air et au Palm Court, où le décor se transformait en celui d’un manoir anglais et s'ouvrait sur une vue absolument remarquable de l'Océan Atlantique.
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valve de baignoire, carreaux, carrelage et grille en plomb doré – billets et monnaie
billets – assiette, vases, cruche et soucoupe
Restaurant À la Carte Le restaurant A la Carte, situé sur le Pont de la Passerelle, proposait aux passagers de la première classe du Titanic, un repas encore plus luxueux que les somptueux repas servis dans la Salle à Manger des Premières Classes. Avec des serveurs stylés, venant du célèbre restaurant londonien, Luigi Gatti, le restaurant A la Carte pouvait se vanter de proposer les mets les plus fins, le meilleur service et le plus beau décor de toutes les salles à manger flottantes. Les boiseries, les colonnes et les sculptures décoratives étaient toutes découpées dans le plus beau noyer de France. De grandes fenêtres, ornées de rideaux de soie française délicatement brodée, permettait à la lumière naturelle d'inonder les corniches de plâtre du plafond, la tapisserie brodée de roses et les luminaires en bronze et verre taillé. Les repas dans le restaurant A la Carte n’étaient pas compris dans le billet de première classe. La White Star proposait toutefois un petit remboursement aux passagers qui optaient pour le restaurant A la Carte. Café Parisien Situé à l’extérieur du restaurant A la Carte, le Café Parisien permettait aux passagers de première classe de bénéficier des mêmes repas qu’à l’intérieur du restaurant mais dans un environnement qui donnait l'impression de se trouver dans une véranda inondée de soleil. C'était aussi un des lieux où les amis et la famille aimaient se retrouver avant d'aller dîner au restaurant. L’intérieur du Café Parisien était décoré de treillis à la française sur lesquels poussait du lierre, avec « des panneaux soigneusement proportionnés sur les murs, des corniches richement sculptées et des moulures tout autour », ce qui donnait « un ensemble impressionnant », selon le magazine Shipbuilder. De grandes baies vitrées permettaient aux passagers d’admirer la mer tout en dînant, et par beau temps, les fenêtres du Café Parisien pouvaient se descendre, permettant aux passagers de dîner à la fraiche. Un menu du Café Parisien pour le 14 avril 1912 – dans la poche du survivant du Titanic Adolphe Saalfeld,, qui l’a encadré et placé au-dessus de son bureau à Manchester – montre que les huîtres, le saumon, le rôti de caneton, de l’aloyau de bœuf et du pâté de fois gras, ainsi que des pêches en gelée de Chartreuse et des éclairs au chocolat et à la vanille, étaient au menu ce soir-là. Verandah Café Le Verandah Café était situé sur le Pont A, juste derrière la salle Fumeurs de première classe. Le Café avait des fenêtres cintrées avec des cadres en bronze qui faisaient presque sept pieds de haut, permettant à de grandes quantités de lumière de pénétrer dans la pièce et de créer un effet de patio extérieur. Des palmiers étaient placés devant les fenêtres, et l'endroit était parfois surnommé par les passagers le Palm Court. Les meuble«étaient fabriqués en rotin blanc, avec des groupes de quatre chaises placées autour d'une seule table ronde. Les enfants des passagers de première classe se trouvaient souvent par là et se servaient du Café comme une aire de jeu, traînant sur le sol en damier. Des treillis verts décoraient les murs et, avec les plantes grimpantes, qui montaient le long du bois entrelacé, donnaient à cette partie une impression de vivre dans un manoir de la campagne anglaise.
photo du restaurant A la carte 
photo du Café Parisien
cadre d’ornement de fenêtre – base de table de fumoir de la première classe
sac, bague, collier et pendentifs – plats, vase, service déjeuner, salière et poivrière, coupe à fruits et coquetier
pots, bouteilles, marmite – théière, carafe, pot à sirop, cuillère double, plateau à thé, rince-doigts, pot à condimentset petit plat en verre
chambre – bouton de porte, plaque 2, patère et clé
Dans la chaufferie A 23h40, cette nuit du 14 avril, dans la chaufferie n° 6, à l'avant, sur le côté tribord, le chef pompier Frederick Barrett entend un craquement, puis un bruit sourd comme le roulement du tonnerre qui se dirige sur lui : Portes étanches La conception du Titanic séparait le Navire en 15 compartiments étanches transversaux. Ces compartiments étaient sécurisés par des portes étanches sur les six ponts inférieurs du Navire. Beaucoup de ces portes sur les ponts supérieurs se fermaient manuellement. Les portes les plus importantes, cependant — celle dans la salle des chaudières au fond du Navire — pouvaient se fermer automatiquement en actionnant une manette. Et c’est pour cela que le Titanic était qualifié par certains de « pratiquement insubmersible ». Charbon Dans les mois précédant le voyage inaugural du Titanic une grève des mineurs avait considérablement réduit les réserves de charbon disponibles, menaçant de retarder la date de départ du Navire prévu le 10 avril 1912. Certes la grève prit fin le 6 avril, mais il n’y avait pas assez de temps pour faire parvenir du charbon à Southampton et la White Star fut obligée de puiser dans les réserves de charbon prévues pour d'autres navires — y compris le charbon qui restait de l’Olympic - et le transféra sur le Titanic. Le Navire quitta le port avec 5.892 tonnes de charbon – environ 89 %de sa capacité – suffisamment pour alimenter le Titanic jusqu’à New York.
« J'ai hurlé : Fermez tous les amortisseurs ! Cet ordre fut exécuté, mais l'accident se produisit avant de pouvoir les fermer tous. Puis l'eau s'engouffra dans ma section chaufferie. Avec M. Hesketh, j'ai sauté par le passage n° 5. La porte étanche entre cette section était alors ouverte, mais se ferma juste au moment où nous sommes passés. »
Les 159 fourneaux du Navire consommaient 850 tonnes de charbon par jour, générant environ 51.000 chevaux vapeur. Le Titanic brûlait 1,5 kilo de charbon pour chaque mètre parcouru, ce qui signifie qu’avec un sac de charbon de 30 kg le Navire parcourait environ 20 mètres en 1,5 seconde à pleine vitesse.
porte étanche – charbon
photos des employés de la chaufferie
17h30 - 19h30 Alerte glace : 13h45 émanant de l’Amerika Alerte glace : 21h30 émanant du S.S. Mesaba Alerte glace : 22h55 émanant du Californian 14 avril 1912 Il restait moins de deux jours de voyage et les passagers du Titanic commençaient à se réjouir d'arriver à New York. Les salles communes de la troisième classe résonnaient d'excitation, alors que l'élite sociale en première classe organisait un dîner de gala en l'honneur du capitaine Smith, le félicitant de leur avoir assuré une nouvelle traversée en toute sécurité. Malgré les nombreux avertissements glace reçus tout au long de la journée, le Titanic avance dans la nuit noire à 21 nœuds - pratiquement à vitesse maximale.
Les passagers qui se promenaient sur les ponts du Navire notèrent une forte chute de la température de l'air. En l'espace de deux heures, la température chuta de 10 degrés pour atteindre un niveau de 0,6°C.
21h50
La température de l'eau était inscrite dans le journal de bord du Titanic toutes les deux Heures, exactement 10 minutes avant le passage de l'heure. À 21h50, Le quartier-maître note que la température de l'eau est descendue à - 0,6°C.
Information glace : Nous venons de dépasser deux grands icebergs position 42°27’ N, 50°8’ W.
Information glace : Nous avons aperçu énormément d'imposants morceaux de glace et un bon nombre de grands icebergs
Information glace : Nous sommes arrêtés et sommes entourés de glace
jumelles – télégraphe
verres, bouteille de Grand Marnier, montre à gousset, porte-monnaie en cuir, fragment de peigne – la nuit étoilée
feu tête de mât : montée à l'origine bien au-dessus du poste d'observation sur le mât de misaine, cette lanterne électrique en laiton projetait un faisceau de lumière visible à plusieurs kilomètres à la ronde, avertissant ainsi les autres navires de l'approche du Titanic -
logomètre et indicateur de moteur à vapeur
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| La nuit du 14 avril 1912 est claire et froide. Dans le nid-de-pie, les vigies Frederick Fleet et Reginald Le scrutent la mer exceptionnellement calme. Aucun des deux hommes n’a de jumelles – qui nt été égarées lors de la préparation du Titanic - ce qui rend leur tâche encore plus difficile en cete nuit sans lune. | « A travers les hublots, nous voyions la glace frotter contre les flancs du Navire » « Juste un coup sourd. » « Je n ai même pas ressenti le choc, il n’y a pas eu la moindre secousse. » « Le choc a été très fort, un peu comme un coup de tonnerre, le roulement du tonnerre. » « Puis un petit bruit de déchirement, de craquement, d'arrachage et le Titanic frissonna légèrement et ses moteurs s'arrêtèrent en douceur. » | « Tout ce que j’espère, c’est qu’on va s’en sortir. J’ai une femme et cinq petits enfants à la maison » « Nous sommes habillés très chic et nous sommes prêts à mourir dans le naufrage comme des gentlemen » « Pour l’amour du ciel, c’est votre dernière chance. Allez ! » « Nous avons vécu ensemble pendant de nombreuses années. Où tu iras, je te suivrai » « Les femmes et les enfants d’abord ! » criait une voix et répétait ces dernières paroles encore et encore. Ces mots furent synonymes de ma propre sécurité, mais aussi de la plus grande perte que j’ai subie – la perte de mon mari. » |
Toucher l’iceberg : Cette nuit du 14 avril 1912, les eaux de l'Atlantique nord étaient en-dessous de zéro (près de 28 degrés Fahrenheit). Parce que l'eau salée gèle à une température inférieure à l'eau douce, l'océan salé était plus froid cette nuit-là que l'iceberg d'eau douce devant vous. Le résultat est que la plupart des gens qui sont morts dans le naufrage du Titanic ne sont pas morts noyés. Ils sont morts d'hypothermie - c'est une forme rapide de coma mental et physique qui accompagne la chute de la température du corps.
| « II y eut de nombreux morts cette nuit-là, et ils sont morts de froid. Et la nuit semblait absolument interminable avant que le jour ne se levât enfin et nous étions là, trempés jusqu'aux os, avec de l'eau glacée jusqu'aux genoux, sur ce canot retourné. Honnêtement, je pense que la plupart d'entre nous avions abandonné tout espoir, ou presque, de voir le jour se lever. » « Cependant, lorsque le jour se leva enfin, la plupart d'entre nous étions toujours debout, et le Carpathia se dirigeait sur nous. Il fit le tour lentement et récupéra les survivants dans les canots de sauvetage, et les fit monter à bord l'un après l'autre. Enfin, tout le monde se retrouva à bord, sain et sauf. Avec les quelques 700 survivants de cette nuit-là, il s'éloigna de cet endroit sinistre et fit route vers New York. » —CHARLES LIGHTOLLER, SECOND OFFICIER |
| L'information du naufrage du Titanic parvint au monde par petits bouts. Les rapports initiaux déclarent que le Virginian était arrivé sur le Titanic à temps, sauvant le Navire et tous les passagers à bord. Mais l'horrible vérité fut rapidement connue. Le Titanic avait coulé : 705 personnes rescapées et 1523 personnes disparues. |
| Comme les passagers prennent place dans les canots de sauvetage, le commissaire de bord en chef du Titanic, Herbert McElroy, rassemble l’orchestre du Navire sur le Pont des Embarcations, et donne l’ordre aux musiciens de jouer pour que le monde reste calme. Pendant que les bateaux sont chargés et mis à l’eau, les huit musiciens jouent des morceaux entraînants. Tout comme les serveurs du restaurant A la carte, les musiciens du Titanic se trouvent dans une curieuse position : en tant qu’entrepreneurs privés, on ne leur demande pas de diriger les canots de sauvetage en tant que membres d’équipage, ni d’embarquer en tant que passagers. Au lieu de cela, ils continuent de jouer. Une fois que les canots de sauvetage sont partis, le chef d’orchestre, Wallace Harley, lève sa baguette pour un dernier morceau. Il joue peut-être “Plus près de toi, mon Dieu”, l’hymne qu’il voulait sur l’on chante à son enterrement. Aucun des musiciens du Titanic n’a survécu. |
| A l’origine le Titanic devait transporter 32 canots de sauvetage – assez pour tous les 1900 passagers environ en cas d’urgence. Le nombre fut réduit par la suite à 20, à la fois par souci d’économie et parce que l’idée prévalait que le pont serait trop encombré avec 32 canots de sauvetage. il y en avait encore plus que ce que la réglementation de l’époque exigeait – les 20 canots pouvaient prendre un maximum de 1.178 personnes, dépassant la capacité requise de 1.060 personnes. Une des grandes tragédies du naufrage de ce navire est que seulement deux des canots mis à l’eau depuis le Titanic étaient totalement remplis – tous les autres transportaient moins de passagers que ce qu’ils pouvaient contenir, certains n’étaient que très peu chargés, y compris le canot 7 qui fut mis à l’eau avec seulement 19 personnes à bord sur les 63 qu’il pouvait prendre. Ceci est dû en partie au fait que les passagers ne voulaient pas quitter le Titanic “pratiquement insubmersible” juste après la collision avec l’iceberg – les sept premiers canots de sauvetage à être mis à l’eau ne contenaient que 260 personnes au lieu de 430. |
flacon à médicament – montre-bracelet suisse en or
fusible – pièces
loquet de hublot en bronze – élément central et accoudoir d’un banc de pont
tuyau sifflet – plats à gratin
taquet bossoir pour canots de sauvetage – coupe de coque avec rivets
portefeuille, chaussures et col de soie – veste
cartes postales, poignée d’outil et crayon – partition, cartes
portefeuille en cuir – flacons d’huile parfumée
L’exposition se termine. Les visiteurs vérifient à partir de leur carte d’embarquement s’ils font partie des 708 survivants ou non en consultant les listes de tous les passagers embarqués sur le Titanic (ici évidemment illisibles !) Benjamin Guggenheim (voir la carte d’embarquement au début de l’article) faisait partie des 125 disparus de la première classe !
liste des passagers de première classe (199 rescapés, 125 disparus) - liste des passagers de deuxième classe (116 rescapés, 168 disparus) – liste des passagers de troisième classe (181 rescapés, 529 disparus)
liste des membres d’équipage (209 rescapés, 701 disparus)
Auditions : Il y eut des auditions dans le cadre de l’enquête sur la tragédie du Titanic aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Ces auditions ont conduit à l’établissement de nouvelles lois et réglementations destinées à prévenir de futures catastrophes maritimes. Tous les navires circulant dans l’Atlantique nord devaient être équipés de phares et devaient prendre une route plus au sud. Une fréquence radio spéciale fut établie exclusivement pour les navires en mer et des permanences radio 24h/24 devinrent obligatoires pour les navires transportant au moins 50 passagers. Tous les navires devaient obligatoirement avoir assez de canots de sauvetage pour le nombre de personnes à bord et devaient organiser des exercices réguliers d'évacuation. En 1914, la patrouille internationale de la glace fut constituée. Depuis lors, aucune vie n’a été perdue dans les zones surveillées, suite à un accident causé avec un iceberg.
| Le RMS Titanic sombra à 2h20 le 15 avril 1912, et il fut découvert le 1er septembre 1985. Pendant 73 ans, il reposa seul et perdu à plus de trois mille mètres sous la surface de l'Atlantique nord, dans les eaux glaciales où la pression dépasse 400 bars. |
| « L’épave du Titanic une chose réellement fantomatique à voir. La coque se dresse dans l'obscurité comme une montagne, le navire se consumant lentement par les bactéries qui attaquent le métal. C’est la raison pour laquelle nous devons récupérer ce que nous pouvons sur le site. Parce que dans quelques années, peut-être dans une décennie ou deux, il ne restera i pratiquement plus rien. Tout aura tout simplement disparu. » STEPHANE PENNEC, CONSERVATEUR DU TITANIC |
Milvina Dean : Milvina Dean, la dernière survivante en vie de la tragédie du Titanic, s’éteignit le 31 mai 2009, dans une maison de retraite à Southampton, en Angleterre. Elle avait 97 ans. L’Exposition lui rend hommage.
Née le 2 février 1912 à Londres, Milvina était la fille de Bertram et Georgetta Dean. Peu de temps après, Bertram Dean décida d’immigrer à Kansas City dans le Missouri, où il avait l’intention d’ouvrir un débit de tabac. Les Dean, y compris Milvina et son petit frère de deux ans, Bertram Vere, devaient tous aller en Amérique sur l’Adriatic, un autre paquebot de la White Star, mais à cause de la grève des mineurs, ils furent mis sur le Titanic. Milvina, sa mère et son frère furent mis dans le canot 10 et furent parmi les premiers passagers de troisième classe à évacuer le navire. Le père de Milvina – comme la plupart des hommes à bord du Ttanic – resta sur le navire et périt dans la catastrophe. Le reste de la famille fut récupéré par le Carpathia et arriva à New York le 18 avril.
Milvina et son frère furent élevés et éduqués en grande partie avec les fonds d’organisme de charité qui s’occupaient des survivants du Titanic. Malgré cela, Milvina ne sut pas qu’elle avait été sur le Titanic, ce qu’elle n’apprit qu’à ses huit ans lorsque sa mère souhaita se remarier. Milvina ne s’est jamais mariée. Elle travailla pour le gouvernement britannique, dessinant des cartes pendant la Seconde Guerre Mondiale, puis elle travailla dans le service achats d’une entreprise d’ingénierie de Southampton jusqu’à sa retraite en 1972. Son frère Bertram est décédé à l’âge de 82 ans le 14 avril 1992 – exactement 80 ans après la collision du Titanic avec l’iceberg.
Pendant de nombreuses années, Milvina refusa l’attention qu’on lui accordait comme survivante du Titanic, mais dans ses dernières années, elle commença à accepter son rôle dans l’histoire et elle assista à de nombreuses manifestations liées au Titanic. Elle devint la dernière survivante de la tragédie du Navire en 2007 lorsque Barbara West Dainton s’éteignit à l’âge de 96 ans.
Milvina Dean
Et pour terminer, on découvre une gigantesque maquette du Titanic au 1/50ème, soit de plus de 5 mètres !
maquette du Titanic au 1/50ème
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