Située au sud du département des Yvelines, dans la forêt du même nom, la ville de Rambouillet (78120) est peuplée d’environ 25 000 Rambolitains et est surtout célèbre touristiquement par son parc et son château qui fut affecté comme résidence d’été du Président de la République de 1896 à 2009.
Adresse : Domaine national de Rambouillet, 78120 Rambouillet
Horaires : du 1er janvier au 31 mars et du 1er octobre au 31 décembre : de 9h50 à 12h00 et de 13h50 à 17h00 ; du 1er avril au 30 septembre : de 9h50 à 12h00 et de 13h50 à 18h00. Fermé tous les mardis, + 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. La Laiterie de la Reine et la Chaumière aux coquillages sont en visite guidée à 11h15 et 15h30 sur réservations.
Tarifs 2018 : 9 € (réduit : 7 €, gratuit –18 ans, handicapés, chômeurs)
Site web : http://www.chateau-rambouillet.fr/
Le château
Classé aux Monuments Historiques en 1896, Le château de Rambouillet fut construit entre 1368 et 1384. Il reçut, parmi d'autres personnages de renom, François Rabelais, médecin du roi, et François Ier, qui aimait y chasser et mourut le 31 mars 1547 dans la tour qui a depuis gardé son nom. Propriété des d'Angennes de 1384 à 1699, puis de Joseph Fleuriau d'Armenonville, garde des sceaux de France, du comte de Toulouse, fils naturel légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, puis de son fils le duc de Penthièvre, il fut acquis en 1783 par Louis XVI. Après la révolution de 1789, Napoléon le fit restaurer et supprima l’aile gauche. Le président Félix Faure fit de Rambouillet sa résidence d'été en 1896. Jusqu'à la fin 2009, Rambouillet resta l'une des résidences du président de la République, utilisée principalement pour des conférences internationales (tel le G6, en 1975), réception de chefs d'État étrangers, etc.
Les appartements d’Assemblée, dus au comte de Toulouse, sont décorés de superbes boiseries rocaille, en particulier le boudoir de la Comtesse de Toulouse.
La salle de bains de Napoléon 1er est ornée de fresques de style pompéien. L’Empereur passa la nuit du 29 au 30 juin 1815 dans la chambre à coucher.
C’est dans la salle à manger, ancienne salle des fêtes que Charles X abdiqua.
Au rez-de-chaussée on voit la salle de Marbre entièrement revêtue d’un placage de marbre, qui date de Jacques d’Angrennes. C’est un témoin du château au temps de Henri II.
Dommage (selon la plupart si l’on consulte le livre d’or, ou pas selon d’autres) que la visite se soit faite pendant l’exposition de taxidermie de Julien Salaud qui durait du 28 mars au 23 septembre 2018 ! Ses œuvres dégénéraient quelque peu l’histoire du lieu et des différentes pièces visitables du château !
Faisanglier, Bergère des chevrettes, Chevraisan et Renardaisane dans l’antichambre – Cavalion de l’Apocalypse dans la chambre de l’Empereur
Mont aux Merveilles dans l’antichambre de l’appartement d’assemblée – salle de bains de Napoléon – Printemps (Cerfaure) dans le boudoir de la Comtesse de Toulouse
Nuit étoilée dans le cabinet de travail du Président – Nuit étoilée dans le salon de réception
salle à manger – vaisselle de Sèvres
Apocalyptica dans le salon du Méridien – salon des Marbres
La Laiterie de la Reine
En 1785, Louis XVI fit construire dans le parc la laiterie de la Reine pour essayer d intéresser Marie-Antoinette au château, mais en vain.
On visite d’abord le petit bâtiment de grès, en forme de temple néo-classique,
pavillon de la reine – pavillon du Roi
La première pièce constitue la laiterie proprement dite, qui a perdu ses vases et ses bois en porcelaine de Sèvres, destinés aux dégustateurs. Le dallage et la table de marbre datent du Premier Empire.
Au fond une grotte artificielle où courent des feuillages s’orne d’un groupe en marbre de Julien de 1787 : une nymphe et la chèvre Amalthée.
La pièce est ornée de plusieurs médaillons et de deux bas-reliefs. Cette fabrique était destinée à la dégustation des laitages préparés dans les dépendances qui se trouvent juste à côté de celle-ci. À l'aube de la révolution Française, la laiterie reflète l'idéal du retour à la nature prôné par le siècle des Lumières.
La Chaumière aux Coquillages
Dans la partie du parc traitée en jardin à l’anglaise, se dresse la chaumière bâtie vers 1770-1780 par le duc de Penthièvre pour la Princesse de Lamballe. Sa curieuse décoration est faite de coquillages, d’éclats de marbre et de nacre. Un petit cabinet de toilette, aux boiseries peintes, est attenant à la grande salle.
Le parc
Autour du château s’étend un jardin à la française qui comprend à droite un quinconce encadrant des bosquets. Cette perspective se termine par la pièce d’eau du Rondeau, agrémentée d’une superbe allée de cyprès chauves plantés en 1805. Réaménagé par le Duc de Penthièvre la perspective du grand canal central est prolongée par un tapis vert. Les canaux dessinent un trapèze et le découpent en îles.
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