Sainte-Mère-Église
Immortalisée par le film “Le Jour le plus long”, le village de 2530 Sainte-Mère-Églisais est célèbre par les premiers parachutages américains dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
L’église, des XIème-XIIème siècles fut touchée au cours de la bataille. Le vitrail moderne du portail illustre le parachutage des troupes américaines (église fermée). Un mannequin accroché au bout de son parachute au clocher de l’église rappelle la tragique aventure du soldat John Steele qui fit le mort pendant deux heures à quelques centimètres d’une cloche qui ne cessait de sonner le tocsin !
Les bornes de la voie de la Liberté
Depuis Sainte-Mère-Église jusqu’à Metz et Bastogne, 12.000 bornes symboliques jalonnent la route suivie par le soldat Patton. Sculptée par François-Victor Cogné et inaugure en 1947, la “borne de la Liberté” est un hommage rendu aux États-Unis (les 48 étoiles représentant les 48 états). Outre l’image de la Liberté symbolisée par un flambeau inspiré par la statue de la Liberté, la borne comporte l’emblème de la 3ème armée américaine et des vagues évoquant l’océan Atlantique La borne 0 se trouve devant l’hôtel de ville.
Le Musée Airborne inauguré en 1964, est consacré aux soldats venus par planeurs et aux parachutistes américains des 82ème et 101ème divisions aéroportées, qui furent largués en Normandie lors du Débarquement dans la nuit du 6 juin 1944.
Le hangar à dirigeables d’Écausseville
Dans ce petit village de 100 Ecaussevillais situé à 9 km de Sainte-Mère-Église se trouve le Hangar à dirigeables classé Monument historique en 2003. Construit lors de la Première Guerre mondiale du 12 novembre 1917 au 18 août 1919, initialement prévu pour abriter des dirigeables de la Marine nationale chargés de surveiller les sous-marins opérant en Manche, le développement de l'aviation rendit caduque cette utilisation et il n'abrita des dirigeables qu'une seule fois, en 1922. Il servit d'entrepôt pendant la Seconde Guerre mondiale. Du matériel pour sous-marins fut entreposé jusqu'en 1994. En 1999, la Marine le remit à une association.
Les 2 540 tuiles en béton produites sur place, reposent sur un comble en forme de chaînette renversée, de 12 mètres de rayon articulé à la base du rayon et au sommet, et une charpente de 25 fermes en béton armé, formant un bâtiment de 150 mètres sur 24, d'une hauteur de 28 mètres. La grande porte coulissante à deux battants, nécessitant six hommes pour l'actionner depuis la tourelle de manœuvre, est posée en 1920 au nord-est du bâtiment et détruite accidentellement en 1940.
intérieur (hélas vide !) du hangar – au fond un semblant de ballon !
Le hall d’entrée abrite un petit musée avec du matériel militaire, une salle d'exposition, une salle de conférence.
reste d’avions – maquette du hangar
la Demoiselle de Santos-Dumont – montgolfière à gonfler
Voir aussi : La presqu’île du Cotentin (50) : 1) Saint-Pierre-Église, pointe de Barfleur, Carentan (visite du 03/09/2012)
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