Le Havre souffre d’une mauvaise réputation notamment à cause de la météo, de la crise de l’emploi, des immeubles en béton mais possède pourtant de nombreux atouts comme son avenue Foch, sa Porte Océane, la promenade du front de mer, ses nombreux espaces verts et la classification du centre ville reconstruit au patrimoine mondial de l’humanité en 2005.
Autrefois 10ème ville de France avec un maximum d’environ 219000 habitants en 1975, la population ne cesse de décroître et n’atteint plus aujourd’hui que 174000 Havrais et Havraises qui la classent 13ème après Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Lille, Rennes et Reims.
Sous-préfecture de la Seine-Maritime avec Dieppe, Le Havre est la ville la plus peuplée de la Normandie, son port est le deuxième de France après celui de Marseille pour le trafic total, et le premier port français pour les conteneurs.
De nos jours, Le Havre reste profondément marqué par sa tradition ouvrière et maritime.
- Histoire
L’histoire du Havre est longue et passionnante et ne se résume pas à ces quelques lignes qui retracent les principaux évènements. Pour davantage de détails, lire l’article :
http://archives.lehavre.fr/delia-CMS/archives/site/article_id-23914/sstopic_id-/topic_id-758/topic_parent_id-757/periodes-historiques.html
1517 : François Ier décide la création d'un port à l'embouchure de la Seine.
1524 : premier chantier naval
1525 : la « mâle marée » détruit les premières constructions, fait une centaine de victimes sur une population de 600 âmes
8 mai 1562 : lors des guerres de religion les réformés investissent Le Havre et font appel aux Anglais qui occupent la ville jusqu’en juillet 1563
25 juillet 1694 : la ville subit un bombardement par la marine anglaise : 300 maisons sont détruites (Guerre de la Ligue d'Augsbourg).
4 juillet 1759 : le port et la ville sont à nouveau bombardés par la flotte britannique. 93 maisons sont à nouveau détruites (Guerre de Sept Ans)
En 1784 est établie la première ligne régulière Le Havre-New York.
En 1789, Le Havre compte 20 000 habitants.
20 novembre 1793 (29 brumaire An II) : Le Hâvre de Grâce prend le nom du Hâvre de Marat puis rapidement celui de Hâvre-Marat, en l'honneur du révolutionnaire Jean-Paul Marat, assassiné par Charlotte Corday. Le 13 janvier 1795 (23 nivôse An III), Le Hâvre-Marat devient Le Hâvre.
Années 1830-1850 : les épidémies de choléra, de typhoïde et de « fièvres » font plusieurs centaines de morts
En 1846, la population havraise est estimée à 31 000 habitants
22 mars 1847 : le chemin de fer arrive au Havre
Période 1850-1914 : constitue l'âge d'or du Havre, en effet, à part quelques années de dépression (guerre de Sécession, guerre franco-prussienne), le commerce explose et la ville s'embellit de constructions édilitaires (grands boulevards, hôtel de ville, palais de justice, nouvelle bourse).
1855 : les frères Péreire créent la Compagnie générale maritime (CGM).
1855-1859 : construction de l'hôtel de ville en style Renaissance, détruit en 1944.
1864 : la CGM crée la ligne Le Havre-New York
1881 : Le Havre passe le cap des 100 000 habitants
1887 : inauguration du Canal de Tancarville.
1890 : le funiculaire relie la ville haute à la ville basse.
1894 : la ville se dote d'un des premiers tramways électriques.
1912 : Le paquebot France est construit au Havre.
1912 et 1913 : manifestations contre l'inflation.
1918 : Le bilan humain de la Première Guerre mondiale est lourd pour la cité : environ 6 000 morts havrais, pour la plupart des soldats partis au combat. La ville a été épargnée par les destructions massives, car le front se situait beaucoup plus au nord. Plusieurs navires ont néanmoins été torpillés par les sous-marins allemands, dans la rade du Havre. Un des faits notables de la guerre a été l'installation du gouvernement belge à Sainte-Adresse (voir ici), dans la banlieue du Havre, contraint de fuir l'occupation allemande. La ville servit de base arrière pour l'Entente, notamment pour les navires de guerre britanniques.
1919 et 1920 : grève et agitation sociale à cause de l'inflation, 1922 : grande grève : le port est paralysé, la ville est en état de siège.
En 1931 la ville compte 165000 habitants
1938 : Le Havre est le premier port pétrolier de France
19 mai 1940 : premiers bombardements allemands, 13 juin 1940 : le drapeau nazi flotte sur l'hôtel de ville, 1er juillet 1940 : le maire Léon Meyer doit abandonner son poste à cause de ses origines juives.
14 juin 1944 : bombardement allié : 200 bombes.
5 et 6 septembre 1944 : bombardements britanniques sur la ville et le port. Le centre est complètement détruit (à part l'église Notre-Dame, le muséum, l'église Saint-François et quelques immeubles dans le quartier Perrey qui subsistent) et le bilan fait état de 5000 morts, 80 000 sans-abris, 150 hectares rasés, 12 500 immeubles détruits
En 1946, la vile ne compte plus que 107000 habitants, en 1954, elle en compte 140000
1957 : achèvement de l'hôtel de ville.
1960 : fin des travaux de reconstruction.
1999 : Le Havre est classé station balnéaire
2005 : Le Havre est inscrit au patrimoine de l'UNESCO.
2012 : Inauguration du nouveau tramway le 12/12/2012 à 12h12
février 2017 : Le Havre fête ses 500 ans
Monuments
Prieuré de Graville (ou abbaye de Sainte-Honorine) : il a été fondé au XIème siècle et est le plus vieux bâtiment toujours debout du Havre. L'abbaye a servi de quartier général aux grands de ce monde comme Henri V d'Angleterre en août 1415, Charles Ier de Cossé, maréchal de France et Charles IX en 1563. L'église est classée monument historique depuis 1850 et mesure 47,5 mètres. La nef et le transept sont de style roman alors que le chœur a été édifié plus tard, au XIIIème siècle
Cathédrale Notre-Dame-du-Havre, anciennement église Notre-dame du Havre-de-Grâce élevée au rang de cathédrale en 1974. Elle a été construite de 1575 à 1630 et allie gothique et Renaissance. C’est le plus ancien édifice du centre-ville reconstruit du Havre et l’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale. Les grandes orgues de 1637 ont été offertes par Richelieu et portent au sommet les armes du cardinal.
Eglise Saint-François : la construction débute en 1572, l’église est consacrée en 1638, le chœur est construit en 1687.
Chapelle Saint-Michel-d’Ingouville : petit édifice de style flamboyant datant du XVème siècle et début XVIème.
Hôtel Dubocage de Bléville : ancien hôtel particulier du navigateur Michel Joseph Dubocage de Bléville (1676-1727) datant du XVIIème siècle, qui abrite un musée.
Maison de l’Armateur : demeure édifiée sur les plans de l'architecte de la ville du Havre, Paul-Michel Thibault (1735-1799), à partir de 1790, elle fut la propriété de plusieurs négociants avant d'être transformée en musée qui présente divers objets de l'Ancien Régime et du XIXème siècle : meubles, cartes anciennes, statues, peintures, livres anciens. Elle a été classée monument historique le 26 avril 1950.
Muséum d’histoire naturelle : bâtiment datant de 1760 qui a d'abord servi de palais de justice avant d’être reconverti en muséum en 1876.
Fort de Tourneville : fortification construite entre 1854 et 1860 qui permit au Havre de résister aux attaques prussiennes d’octobre 1870 à mars 1871, il fut occupé par une caserne pour les régiments d'infanterie entre 1890 et 1976. De nos jours, l'ensemble de bâtiments abrite les Archives municipales, la bibliothèque scientifique du Muséum d'histoire naturelle et de nombreuses associations culturelles.
Docks Vauban : construits de 1846 à 1884, ces premiers docks de France étaient utilisés pour entreposer les marchandises en transit comme le coton, le café et les épices. Ils ont survécu aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Les bâtiments ont été réhabilités et transformés par l'architecte Bernard Reichen. Ils sont en briques, ardoises et verre de couverture. Ils accueillent de nombreuses boutiques, restaurants, cafés et cinéma.
Villa maritime : résidence située sur la plage du Havre, construite en 1890, habitée par Georges Dufayel et Armand Salacrou qui y mourut en 1989. Elle comporte une serre et des grottes artificielles.
Eglise Saint-Joseph : édifice emblématique du centre-ville reconstruit du Havre. C'est le premier monument que l'on voit en arrivant par la mer. Construite de 1951 à 1956 la nouvelle église Saint-Joseph fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques le 11 octobre 1965, soit, fait rarissime, dix ans seulement après sa construction. L'église a un plan centré en croix grecque et une flèche à base octogonale de 107 mètres de hauteur. La tour-lanterne fait entrer la lumière dans l'édifice grâce à ses vitraux multicolores conçus par Marguerite Huré, composés de 12 768 pièces de verre « antique » d'épaisseur irrégulière (2 à 5 mm). Ces vitraux aux formes strictement géométriques se déclinent en sept couleurs principales (blanc, orange, jaune, vert, violet, rouge et verdâtre) pour former cinquante nuances au total.
Hôtel de Ville : oeuvre des architectes Auguste Perret et Jacques Tournant, l'hôtel de ville du Havre a été construit de 1953 à 1958, la tour de 18 étages et 90 mètres de haut évoquant initialement un beffroi est commencée en 1954. Le jardin de la partie sud de la place de l'hôtel de ville a été dessiné personnellement par Perret.
Le Volcan : salle de spectacle inaugurée en 1982, c’est l'une des cinq premières scènes nationales en termes de chiffre d'affaires, de budget et d'effectif. L'ensemble abrite un théâtre, une salle polyvalente, un cinéma, des studios d'enregistrement et des salles d'exposition. L'architecte est Oscar Niemeyer.
Muma – Musée d’art moderne André Malraux : Grâce à de nombreux dons et legs, il possède, avec une trentaine de toiles, la plus riche collection impressionniste de province. Il est ainsi nommé en l’honneur de l’écrivain français André Malraux qui, alors ministre de la Culture, fit de ce musée un de ses projets prioritaires et qui l’inaugura en 1961. Il possède la plus importante collection d'impressionnistes, derrière celle du musée d'Orsay.
Appartement témoin : ouvert en mars 2006, dans le cadre de l’inscription par l’UNESCO du Centre-ville reconstruit du Havre sur la Liste du patrimoine mondial de l’Humanité, l’Appartement témoin Perret est un musée de la Ville du Havre consacré à l’architecture intérieure, ainsi qu’à l’ameublement et à la vie quotidienne depuis la Libération jusqu’au milieu des années 1950.
Château des Gadelles : L'architecte parisien Pierre-Edouard Dumont s'assure la collaboration de l'architecte Henri Toutain pour construire de 1886 à 1894 le pavillon d'entrée de son château, dont il fait une conciergerie-bibliothèque. Le logis proprement dit ne sera jamais réalisé.
Eglise Sainte-Jeanne-d’Arc : édifiée par René Dechenaud en 1963 sur une butte gazonnée, elle se compose d’un grand volume de plan carré, à la toiture incurvée, d’annexes en sous-sol et d’un parking souterrain. Le clocher prévu n’a pas été réalisé, un simple beffroi a été ajouté ultérieurement. L’intérieur présente de larges baies rectangulaires à vitraux colorés et un mobilier aux formes épurées, soulignées par la voûte aux fermes courbes, sans doute sous l’influence de Le Corbusier.
Sémaphore : la tour culmine à 45 mètres
Digue Nord : La très longue digue nord que renforce une jetée en retour d’équerre, protège le port de plaisance. De son extrémité on a une belle vue sur l’avant-port. Depuis la digue-promenade, vues sur l’estuaire de la Seine.
Avenue Foch : aussi large que l’avenue des Champs-Elysées à Paris, l’artère est traitée en promenade. Dans son axe, entre deux immeubles flanqués de tour, la Porte océane s’ouvre sur le front de mer. Des bas-reliefs et sculptures modernes ornent les immeubles.
Promenade littéraire : inaugurée en septembre 2014, cette promenade permet de découvrir des extraits littéraires portant sur des lieux du Havre sous forme de 20 bancs situés dans divers quartiers : Étape 1 : LA VILLA MARITIME (Armand Salacrou) - Étape 2 : LES FALAISES (Gustave Flaubert) - Étape 3 : LA PORTE OCÉANE (Benoît Duteurtre) - Étape 4 : LE SQUARE (Jean-Paul Sartre) - Étape 5 : LA JETÉE (Guy de Maupassant) - Étape 6 : HÔTEL FRASCATI (Louis-Ferdinand CÉLINE) - Étape 7 : TOUR FRANCOIS 1ER (Stendhal) - Étape 8 : QUARTIER NOTRE-DAME (Simone de Beauvoir) - Étape 9 : RUE DE PARIS (Guy de Maupassant. (Louis-Ferdinand CÉLINE. Georges Simenon) - Étape 10 : LE BASSIN DU COMMERCE (Georges Limbour) - Étape 11 : PLACE PERRET (Michel Leiris) - Étape 12 : HÔTEL DE VILLE (Pascal Quignard) - Étape 13 : RUE CASIMIR-PÉRIER (Raymond Queneau) - Étape 14 : CÔTE D’INGOUVILLE (Honoré de Balzac) - Étape 15 : LYCÉE FRANÇOIS 1ER - Étape 16 : RUE J.-B. EYRIÈS (Jean Dubuffet) - Étape 17 : SAINT-FRANÇOIS (Henry Miller) - Étape 18 : LES DOCKS (Philippe Huet) - Étape 19 : LA GARE (Émile Zola) - Étape 20 : UNIVERSITÉ (Maylis de Kerangal)
Site web : http://www.promenadelitteraire-lehavre.fr/
- Espaces verts
Avec ses 750 hectares de forêts, de parcs, de jardins et de squares, Le Havre est l'une des villes les plus vertes de France.
La forêt de Montgeon : sur 270 ha de forêt en ville, c’est une véritable base de loisirs consacrée à la nature, et dotée d’un arboretum créé en 1993.
Le parc de Rouelles : sur 160 ha, prairies, étangs, bois avec oies, cygnes, canards, ânes, boeufs écossais, offrent un écrin exceptionnel au manoir de la Bouteillerie et à son colombier du XVIIème siècle. On peut aussi y voir un jardin des plantes vivaces et un arboretum de 259 variétés réparties en 36 familles ainsi qu’une exposition sur la faune et la flore du parc et une collection d’objets et d’outils traditionnels de la vie courante en Normandie.
Les Jardins suspendus : sur 17 ha surplombant la baie de Somme, ce site offre des points de vue sur la mer, le port et la ville basse. 4 jardins paysagers évoquent la flore d’Amérique du Nord, la flore d’Asie centrale, la flore des Terres Australes, le dernier rendant hommage aux explorateurs contemporains.
Voir http://didiertougard.blogspot.fr/2010/08/les-jardins-suspendus-du-havre-visite.html
Les jardins de l’Hôtel de ville : sur 1050 m² de massifs fleuris au cœur du centre-ville reconstruit, ces jardins s’articulent autour d’une grande place où plus de 22 500 plantes fleurissent chaque année. Cet espace s’inspire de la composition des jardins à la française, tout en respectant la trame architecturale d’Auguste Perret. Les oiseaux du sculpteur Lartisien trônent au milieu du jardin aquatique. Le mémorial "Souviens-toi" - qui représente deux oiseaux blessés en bronze réalisés par le maître sculpteur Henri-Georges Adam - a été érigé afin de perpétuer le souvenir des disparus de la Seconde Guerre mondiale.
Le square Saint-Roch : il regroupe sur deux hectares de multiples espèces de fleurs et une trentaine d’essences d’arbres. Ce jardin, avec son kiosque à musique de style "Belle Epoque" est l’un des espaces de détente préférés des Havrais.
Les jardins de la plage : La rivière d’eau douce et le bruissement des feuilles d’oyats plantés sur la dune font écho aux ressacs de la mer, tandis que les plantes aquatiques forgent un paysage toujours en mouvement.
Les jardins du Prieuré de Graville : Lieu mystérieux, empreint d’histoire et de légendes, l'abbaye de Graville incarne la rencontre du passé et du présent. En admirant les différents panoramas des terrasses, le visiteur ne peut qu’être saisi du paradoxe entre le charme immobile de ce site et l’activité portuaire et industrielle incessante du Havre et de l’estuaire. Les jardins abritent le cimetière romantique de l'abbaye de Graville, le plus ancien cimetière de la ville. La cour intérieure s'ouvre sur une vue imprenable, on y admire l’estuaire, de l’église Saint-Vincent au pont de Normandie. Près de la statue de la Vierge Noire, une terrasse aménagée incarne tout le raffinement des jardins à la française.
Le parc Hauser : Ce parc arboré de 3 hectares est traversé par des sentiers sur 62 mètres de dénivelé qui permettent de relier la partie aménagée en parc paysager à la partie haute traitée en espace naturel. Situé dans la partie haute du parc Hauser, le conservatoire du houx a été créé en 1998 et rassemble plus de 165 variétés de houx d’origine naturelle ou horticole.
Le jardin fluvial : D’une surface de plus de 2 hectares, ce jardin s’étend sur plus de 700 mètres, sur les quais de la Saône et de la Marne, le long du bassin fluvial. La succession d’espaces verts agrémentés de boulodromes et de pistes cyclables donne un charme convivial à ce lieu.
La coulée verte : Au cœur du quartier du Mont-Gaillard, ce poumon vert de 12 hectares d’aménagement paysager est un trait d’union entre le parc sportif et la rue de la Bigne-à-Fosse. Constitué d’installations sportives, de boulodromes, de jardins familiaux et d’aires de jeux, c’est un lieu de détente idéal pour petits et grands.
La promenade de Caucriauville : Cet immense tapis vert de 800 mètres, propice au jeu et à la détente, aboutit à un belvédère surplombant les quartiers sud et leur paysage maritime. On y découvre le plus grand alignement d’arbres du Havre, avec près de 300 métaséquoïas de Chine.
Les jardins du château de Montgeon : l’allée centrale est bordée de tilleuls, de rhododendrons et d’hortensias et rejoint le parc de Rouelles
Le cimetière Sainte-Marie : créé en 1851, ce cimetière paysager est le témoin de l’histoire du Havre
Le jardin japonais : Administré par le Grand Port Maritime du Havre, ce jardin scelle le jumelage des ports du Havre et d'Osaka. Il rassemble sur 2 000 m² tous les signes chers au pays du soleil levant. C'est un lieu propice à la rêverie, où le minéral et le végétal se conjuguent harmonieusement avec l'eau en bruit de fond. Il est ouvert uniquement sur réservation auprès du Grand Port Maritime du Havre ou auprès de l'Office de Tourisme
- Personnalités
- Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, écrivain, est né au Havre le 19 janvier 1737
- Raoul Dufy, peintre, est né au Havre le 3 juin 1877 et suit les cours du soir de Charles Lhuillier à l'École municipale des Beaux-Arts du Havre à partir de 1893.
- René Coty, sénateur, ministre et 2ème président de la Quatrième République, est né et mort au Havre (20 mars 1882 – 22 novembre 1962).
Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre – Raoul Dufy – René Coty
- Arthur Honegger, compositeur suisse, est né au Havre le 10 mars 1892. Un conservatoire lui est dédié au Havre.
Arthur Honegger – le conservatoire Arthur Honegger
- Jean Dubuffet, peintre, est né au Havre le 31 juillet 1901.
- Raymond Queneau, écrivain, est né au Havre le 21 février 1903.
- Jean Maridor, aviateur, est né au Havre le 24 novembre 1920
- Jean Bouise, acteur, est né au Havre le 3 juin 1929.
- Dominique Paturel, acteur, est né au Havre le 3 avril 1931
- Paul Vatine, navigateur, est né au Havre le 20 juillet 1957.
Jean Dubuffet – Raymond Queneau – Jean Maridor – Jean Bouise – Dominique Paturel – Paul Vatine
- Laurent Ruquier, animateur de télévision, est né au Havre le 24 février 1963.
- Luc Hamet, acteur, est né au Havre le 1er avril 1963.
- Anthony Dupray, chanteur et acteur, est né au Havre le 22 septembre 1974.
- Olivier Saladin, acteur, notamment dans la troupe des “Deschiens”, est né au Havre (mais quand ?)
- Jean-Paul Sartre, philosophe, a enseigné au lycée François Ier à partir de 1931.
Laurent Ruquier – Luc Hamet – Anthony Dupray – Olivier Saladin – Jean-Paul sartre
- Christine Lagarde, directrice générale du FMI, passe son enfance au Havre, où elle reçoit une éducation catholique. Elle étudie au lycée François-Ier puis au lycée Claude-Monet du Havre.
- Armand Salacrou, auteur dramatique français, est décédé au Havre le 23 novembre 1989
- André Malraux, écrivain et ministre de la culture, vécut au Havre
- Eugène Boudin, peintre, vécut au Havre à partir de 1835 et a suivi des cours à l'école municipale de dessin du Havre. C'est le musée des Beaux-Arts André Malraux du Havre qui possède la plus grande collection de tableaux de Boudin
Christine Lagarde – Armand Salacrou – André Malraux – Eugène Boudin
- Claude Monet, peintre, grandit au Havre de 1845 à 1859 puis y revient de 1862 à 1874 où il peint “port du Havre : Impression soleil levant” en 1872.
Claude Monet – “Impression soleil levant’
- Raymond Aron, philosophe, en 1933, enseigne un an la philosophie au lycée du Havre François-Ier.
- Georges Méliès, réalisateur, en 1896 il tourne au Havre deux films intitulés Déchargement de bateaux au Havre et Panorama du Havre vu d'un bateau
- François 1er, roi de France, en 1517, il fait construire un nouveau port baptisé “Havre-de-Grâce”, il y fera 5 visites : en 1520 où il lui donne ses armes et sa devise Nutrisco et Extinguo et octroie aux habitants des exemptions fiscales, le 10 mars 1532 où les "bourgeois et habitants" proposent à François Ier d'appeler la ville Françoise de Grace, en 1535, en 1540 où il constate que la ville se développe de façon anarchique et donne pleins pouvoirs à l'architecte italien Jérôme Bellarmato pour organiser et superviser l'urbanisme et les fortifications et en 1545 où il assiste au rassemblement et au départ pour l'Angleterre de sa grande armée.
- Henri II, roi de France, en visite au Havre en 1550 où il pense que la ville est trop étendue compte-tenu du nombre d'habitants, ce qui la rend difficile à défendre, en 1554 où il fonde l'Hôpital, en 1563 où il séjourne au manoir de Vitanval, à Sainte-Adresse
- Henri III, roi de France, en visite au Havre en 1574, 1576 où il ordonne le prolongement des jetées à l'entrée du port.
- Henri IV, roi de France, visite la ville et la future cathédrale en 1603 et attribue une rente sur la gabelle pour accélérer le chantier de l'édifice
François er – Henri II – Henri III - HenriIV
- Cardinal de Richelieu, il devient gouverneur du Havre en 1626 et décide de reprendre les fortifications dont le tracé ne sera achevé qu'en 1650
- Mazarin, cardinal, il vient au Havre en 1651 libérer les princes royaux frondeurs.
- Colbert, il inaugure en 1669 le canal du Havre à Harfleur, dit canal Vauban.
- Louis XV, roi de France, Madame de Pompadour veut voir la mer, Louis XV choisit Le Havre pour exaucer son désir le 19 septembre 1749.
Richelieu – Mazarin – Colbert – Louis XV – Madame de Pompadour
- Benjamin Franklin, à l’été 1785, fait escale au Havre
- Louis XVI, roi de France, en visite au Havre les 27 et 28 juin 1786, il approuve le projet d’extension de la ville
- Napoléon 1er, en visite au Havre du 27 au 30 mai 1810
- Charles X, pas encore roi, duc d'Angoulême, amiral de France et futur roi Charles X, en visite au Havre du 18 au 20 octobre 1817
- Louis-Philippe, roi, en visite au Havre le 19 mai 1831 et en 1844 il autorise par ordonnance Le Havre à se doter de la première forme flottante française qui est construite par Augustin Normand, il s'embarque secrètement au Havre le 2 mars 1848 pour fuir vers l'Angleterre
Benjamin Franklin – Louis XVI – Napoléon 1er – Charles X – Louis-Philippe
- Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République, futur Napoléon III, en visite au Havre en 1849 puis le 5 août 1857
- Félix Faure, président de la République, vécut au Havre et est employé dans une maison de peausserie du Havre en 1863. En 1870 il devient le 3ème premier adjoint au maire du Havre à l'âge de 29 ans, il revient au Havre du 17 au 22 avril 1895
- Adolphe Thiers, président de la République, en visite au Havre le 14 septembre 1872.
- Sadi Carnot, président de la République, en visite le Havre les 12 et 13 septembre 1888.
- Armand Fallières, président de la République, en visite au Havre le 17 juillet 1909 puis en 1911.
- Raymond Poincaré, président de la République, en visite au Havre le 23 juillet 1913
Louis-Napoléon Bonaparte – Félix Faure – Adolphe Thiers – Sadi Carnot – Armand Fallières – Raymond Poincaré
- George V, roi d'Angleterre, il rend visite aux troupes anglaises de la base du Havre Le 22 octobre 1915
- Alexandre Millerand, président de la République, en visite au Havre en juillet 1921.
- Gaston Doumergue, président de la République, en visite au Havre en juillet 1929, à l'occasion des festivités de la Grande Semaine Maritime : il passe en revue l'escadre française mouillant en rade du Havre.
- Albert Lebrun, président de la République, en 1935, il inaugure la nouvelle gare transatlantique du quai Johannès-Couvert, et assiste au départ du voyage inaugural du paquebot Normandie, au cours duquel le navire remporte le ruban bleu
- Vincent Auriol, président de la République, remet à la ville la croix de Guerre et la croix de la Légion d'Honneur en 1949
- Charles de Gaulle, président de la République, en visite au Havre le 10 juillet 1960 (le jour de ma naissance au Havre !)
George V – Alexandre Millerand – Gaston Doumergue – Albert Lebrun – Vincent Auriol – Charles de Gaulle
- Youri Gagarine, premier homme dans l'espace, en visite au Havre en 1965
- Auguste Perret (1874-1954), architecte “magicien’' du béton armé, conçoit le plan d’urbanisme moderne pour la reconstruction du Havre après la guerre.
Mauvaise réputation, peut-être mais en attendant ça me ferait bien plaisir d'y habiter au Havre.
RépondreSupprimerVa savoir, peut-être qu'un jour................!
A dimanche à Creil.
Bonne semaine.
Alain.
Bonjour Didier
RépondreSupprimerD'abord merci pour ces articles toujours intéressants ,je me permets d'intervenir au sujet du paquebot FRANCE qui a été construit à partir de 1957 et lancé à partir de 1960 sur l'Atlantique ,en 1912 c'était un autre paquebot mais je ne sais pas lequel .Amicalement et bonnes fètes de fin d'année .
Jean ( 59170 Croix )
Bonjour,
RépondreSupprimerapparemment, il y a bien un paquebot France qui a été construit au Havre, qui s'est appelé aussi Picardie et France IV, mais qui n'est pas le même que celui qui s'est appelé ensuite Norway, qui a été construit à Saint-Nazaire.
Benoît