Situé dans la vallée de la Touques, Lisieux, habitée par 23166 Lexoviens, doit sa notoriété actuelle à sainte Thérèse.
Née le 2 janvier 1873 à Alençon d'une famille aisée et chrétienne, Thérèse Martin fait preuve d'une volonté et d'une intelligence précoces. À la mort de Zélie Martin, la mère de famille, Louis Martin s'installe à Lisieux, aux « Buissonnets ». Thérèse, « la Petite reine », y grandit entourée de tendresse et de piété et, lorsque sa sœur Pauline entre au Carmel, elle sent déjà, à 9 ans, s'affirmer sa vocation religieuse. Le dimanche de Pentecôte 1887, son père l'autorise à entrer au Carmel, mais les autorités ecclésiastiques la juge encore trop jeune. Participant au pèlerinage diocésain à Rome, elle adresse elle-même sa requête au Saint-Père. Le 9 avril 1888, âgée de 15 ans, Thérèse entre au Carmel. Retirée dans le cloître où elle est venue « pour sauver les âmes et surtout afin de prier pour les prêtres », sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus gravit les degrés de la perfection. Sa gaieté et sa simplicité cachent une énergie farouche que les premières atteintes de la maladie durcissent encore. Elle rédige alors le « manuscrit de sa sa vie », Histoire d'une âme. Elle remet les derniers feuillets juste avant d'entrer à l'infirmerie du Carmel où elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897, à l'âge de 24 ans et 9 mois, après une lente agonie. Béatifiée en 1923, canonisée en 1925, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus-et-de-la-Sainte-Face a été proclamée docteur de l'Église par Jean-Paul II le 19 octobre 1997.
En arrivant à Lisieux par la route d’Alençon, on est accueilli par l'imposante basilique de style néobyzantin, placée sous le patronage de sainte Thérèse. Le centre, presque totalement reconstruit, s'organise autour de la place Thiers que domine la cathédrale St-Pierre, épargnée par les bombes en juin 1944, comme quelques maisons anciennes.
Les Buissonnets :
On visite la maison où Thérèse vécut de l'âge de 4 ans et demi à 15 ans. La salle à manger, sa chambre où elle sera miraculeusement guérie à 10 ans, la chambre de son père, une vitrine où sont exposés des souvenirs de l'enfant : robe de première communion, jouets, etc.
Dans le jardin, un groupe statuaire représente Thérèse demandant à son père l’autorisation d’entrer au Carmel.
La visite est gratuite mais on peut laisser une aumône ou acheter quelques objets.
Dans le jardin, un groupe statuaire représente Thérèse demandant à son père l’autorisation d’entrer au Carmel.
La visite est gratuite mais on peut laisser une aumône ou acheter quelques objets.
Chapelle du Carmel :
La châsse de la sainte, gisant en marbre et bois précieux, est exposée clans la chapelle a droite et contient ses reliques. Au-dessus de la châsse, dans une niche de marbre, la statue de la Vierge du Sourire appartenait à la famille Martin.
Dans la salle des souvenirs, une succession de vitrines montre des souvenirs se rapportant à la vie de carmélite de la sainte (écuelle. sabots. manteau blanc et grand voile).
Dans la salle des souvenirs, une succession de vitrines montre des souvenirs se rapportant à la vie de carmélite de la sainte (écuelle. sabots. manteau blanc et grand voile).
Basilique Ste-Thèrèse :
L'imposante basilique, consacrée le 11 juillet 1954, est l'une des plus grandes églises du 20ème siècle (4 500 m² ; dôme de 95 m). Au tympan du portail, des sculptures montrent Jésus enseignant les Apôtres et la Vierge du Mont-Carmel, dues à Robert Coin. De chaque côté de la porte centrale, statues de la Vierge et de saint Joseph, protecteurs de l'ordre du Carmel. L'immense nef, très colorée, se pare de marbres, vitraux et mosaïques. Un reliquaire (croisillon droit), don du pape Pie XI, contient les os du bras droit de la sainte.
La crypte à trois nefs est entièrement décorée de mosaïques. Depuis 2008, une châsse contient les corps des parents de sainte Thérèse. Derrière le chevet se trouvent les tombes des parents et un chemin de croix monumental.
Le campanile, dont la construction a été interrompue en 1975, s'élance à 45 m.
La crypte à trois nefs est entièrement décorée de mosaïques. Depuis 2008, une châsse contient les corps des parents de sainte Thérèse. Derrière le chevet se trouvent les tombes des parents et un chemin de croix monumental.
Le campanile, dont la construction a été interrompue en 1975, s'élance à 45 m.
crypte : reliquaire des parents de sainte Thérèse
mosaïques – tombes des parents de sainte Thérèse – campanile
Cathédrale St-Pierre :
L'édifice, commencé vers 1170, a été terminé au milieu du 13ème siècle. Sa façade surélevée aligne trois portails que dominent deux tours. Celle de gauche, inachevée, séduit par ses baies et ses colonnes d'angle. Au portail du Paradis au croisillon Sud, les contreforts massifs reliés par un arc surmonté d'une galerie, ont été ajoutés au 15ème siècle.
A l’intérieur le transept est d'une grande simplicité ; la tour-lanterne s'élève d'un seul jet au-dessus de la croisée. La nef, très homogène, s'orne de baies aveugles ; de robustes piliers cylindriques à chapiteaux circulaires supportent les grandes arcades. Contournant le chœur du 13ème siècle par le déambulatoire, on gagne la vaste chapelle axiale où Thérèse Martin assistait à la messe. Cette chapelle a été remaniée dans un style flamboyant sur l’ordre de Cauchon, devenu évêque de Lisieux après le procès de Jeanne d'Arc et dont la tombe est encastrée à gauche de l'autel.
A l’intérieur le transept est d'une grande simplicité ; la tour-lanterne s'élève d'un seul jet au-dessus de la croisée. La nef, très homogène, s'orne de baies aveugles ; de robustes piliers cylindriques à chapiteaux circulaires supportent les grandes arcades. Contournant le chœur du 13ème siècle par le déambulatoire, on gagne la vaste chapelle axiale où Thérèse Martin assistait à la messe. Cette chapelle a été remaniée dans un style flamboyant sur l’ordre de Cauchon, devenu évêque de Lisieux après le procès de Jeanne d'Arc et dont la tombe est encastrée à gauche de l'autel.
Jardin public :
Au Nord de la cathédrale, au-delà du palais de justice de style Louis XIII, le jardin public est l'ancien jardin de l’évêché (voir “Jardin de l’évêché à Lisieux”).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire