On poursuit la visite de Lyon qui touche à sa fin…
4) La Croix-Rousse
La colline de La Croix-Rousse domine la Presqu’île au nord. On distingue deux grands quartiers : les Pentes et le Plateau, qui n’a été intégré à la ville de Lyon qu’en 1852.
Le Plateau
Ateliers de soierie vivante : Cette association, créée en 1993 pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine des métiers de la soierie à la Croix-Rousse, propose deux visites d'ateliers familiaux authentiques.
La passementerie est expliquée dans l'atelier municipal de passementerie
où l'on peut voir fonctionner de vénérables métiers en noyer, tandis qu'à l'angle des rues Godart et Lebrun revit un atelier de tissage (non visité).
Sur la place de la Croix-Rousse se dresse la statue de Joseph-Marie Jacquard.
Quartier des Canuts : À l'intersection du boulevard des Canuts et de la rue Denfert-Rochereau se dresse le Mur des Canuts, fresque évolutive peinte en trompe-l'œil d’une superficie de 1 200 m², réalisée en décembre 1987, réactualisée en 1997 puis en 2013. Œuvre de Cité Création, coopérative d'artistes lyonnais, elle évoque de façon pittoresque la vie dans un quartier de la Croix-Rousse.
Maison des Canuts (non visitée) : elle fait revivre les traditions des canuts lyonnais et apprécier le tissage du velours ciselé.
Rue Justin-Godart : dans la descente, on profite de la lente apparition de la Rive gauche en face, couronnée par la cime des arbres de la Tête-d'Or. Quand la rue se transforme en escalier, superbe vue sur le Rhône, les quais de la Presqu'île à droite, la Rive gauche et le parc de la Tête-d'Or à gauche.
Esplanade du Gros-Caillou :
Elle est formée d'un long rectangle de pelouse, puis d'une succession de
jardins en terrasses descendant jusqu'à la place Bellevue. Le Gros-Caillou,
gros bloc de quartzite poussé par le front d'un glacier du quaternaire, trône
face à ce vaste panorama sur l'est de l'agglomération, le Bugey et le massif
du Mont-Blanc, bien visible par beau temps.
le Gros Caillou – vue de l’esplanade
Les Pentes
Condition publique des Soies : Elle s’ouvre par un porche dont l’arcade supérieure est décorée d’une majestueuse tête de lion et de feuilles de mûrier. Ici on contrôlait, au 19ème siècle, le degré hygrométrique des étoffes de soie. Le tissu pouvant absorber jusqu’à 15% de son poids en eau, il fallait en garantir le poids loyal et marchand.
porche de la Condition des Soies (en 2007)
Amphithéâtre des Trois-Gaules : Selon la dédicace découverte au fond d'un puits en 1958, ce lieu vénérable fut construit en 12 av. J.-C. par Rufus afin de réunir les délégués des soixante tribus gauloises. Agrandi sous l'empereur Hadrien, il connut une triste notoriété sous Marc Aurèle en devenant le lieu de supplice des nouveaux adeptes du christianisme, au nombre desquels figure sainte Blandine qui y périt égorgée, après avoir été épargnée par les lions, en 177 (un poteau dans l'arène signale le lieu du martyre). C'est là que trônaient, à l'origine, les Tables claudiennes. De l'ensemble, composé d'une arène entourée d'un caniveau et d'un podium qui supportait les gradins, n'a été dégagée que la partie nord.
Jardin des Plantes : II n'en reste pratiquement que le nom, et quelques grands arbres sur la place : l'orangerie, de la fin du 18e s., a été remontée à la Tête-d'Or en 1856. Pourtant, la présence d'un jardin au cœur du quartier de la soie était significative : les fleurs servaient de modèles aux dessins des soyeux. Le besoin constant d'innovation a longtemps motivé les collections de plantes et de roses.
fontaine dans le jardin des Plantes
La visite du quartier des Pentes n’a pas été complète, faute de temps, et elle ne le fut pas davantage en 2007 !
A voir également :
Textes issus du Guide Vert Michelin
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