Le musée des arts et métiers à Paris est un musée technique, scientifique et industriel considéré comme le plus grand au monde. Son histoire est intimement liée à celle du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), dont il est l'une des composantes.
Adresse : Musée des arts et métiers, 60 rue Réaumur, Paris 3ème
Horaires : Mardi au mercredi et vendredi au dimanche : 10h00 à 18h00 ; jeudi : 10h00 à 21h30 (fermeture les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre)
Tarifs 2019 : Billet plein tarif : 8 €, Tarif réduit : 5,50 € (Étudiants), Gratuité : Demandeurs d'emplois, Personne ayant une carte d'invalidité + 1 accompagnateur, moins de 26 ans (ressortissants Union Européenne), moins de 18 ans (ressortissants Hors UE), journalistes, etc., Gratuité pour tous : Le premier dimanche du mois et le jeudi en nocturne de 18h à 21h30.
Site web : https://www.arts-et-metiers.net/
Ouverture : 1794
Plan 2019 :
L’exposition permanente du musée est divisée en sept collections thématiques : Instruments scientifiques, Matériaux, Construction, Communication, Énergie, Mécanique et Transports (autres que l’automobile). Le parcours de visite permet d'apprécier la richesse des collections dans une mise en perspective chronologique, soulignant certaines filières techniques et révélant la révolution scientifique et philosophique du siècle des Lumières, la révolution industrielle et le développement de certains secteurs clés.
L’un des sept domaines thématiques concerne les transports par lesquels s’achève la visite du musée. Parmi ces transports, se trouve une petite collection de véhicules emblématiques de la production automobile à laquelle fut consacré l’article : Voitures anciennes : le musée des arts et métiers à Paris : 1) les transports (visite du 16/08/2019).
Les cinq dernières thématiques situées au premier étage : la construction, la communication, l’énergie et la mécanique et au rez-de-chaussée : les transports et l’église sont abordées sur : Tourisme en Île-de-France : le musée des arts et métiers à Paris : 3) premier étage et rez-de-chaussée (visite du 16/08/2019)
Ce présent article est consacré au deux premières collections thématiques, situées au deuxième étage : les instruments scientifiques et les matériaux.
1) Instruments scientifiques
Cette section peut être décomposée de façon chronologique en commençant par l’homme qui prend les dimensions du monde avant 1750, puis par la recherche de la précision, de 1750 à 1850, suivi par l’univers en bouteille de 1850 à 1950, pour terminer par les frontières de l’infini après 1950.
appareils de mesures astronomiques : de haut en bas et de gauche à droite : à gauche : anneaux astronomiques (milieu et début XVIIIème siècle), boussole chinoise (XIXème), équerre d’arpenteur (1587), cercle d’arpentage hollandais (vers 1610), boîte de mathématiques à l’usage des astronomes et ingénieurs (1778),,calendrier astronomique (fin XVIIème), deux plaques gravées pour l’impression d’astrolabes (début XIIème), à droite : lunette de Galilée (début XVIIème), astrolabe de Rennerus Arsenius (1569), astrolabe nautique par Sancho Gutteriez (1563), lunette achromatique avec manivelle de Hooke (milieu XVIIIème)
appareils de mesures du temps qui passe : de haut en bas et de gauche à droite : à gauche : cadran solaire multiple (XVIIIème), cadran solaire horizontal à canon (milieu XVIIIème), cadran solaire équatorial (fin XVIIème), cadran azimutal magnétique (milieu XVIIIème), méridienne par Robert Robin (1789), double cadran solaire horizontal (vers 1713), au milieu : anneau astronomique à trois cercles (XVIIIème), cadran solaire (milieu XVIIIème), cadran solaire de poche horizontal universel (début XVIIIème), cadran solaire de,poche diptyque universel (fin XVIIème), cadran solaire horizontal et vertical de poche en bois de Stockert (début XVIIIème), anneau solaire portatif (XVIIIème), sablier (fin XVIIIème), cadran de hauteur universel (vers 1600), cadran solaire horizontal universel (vers 1735), à droite : sablier (fin XVIIIème), sablier pour la mesure du temps en mer (XVIIIème), clepsydre à tambour à réveil (XVIIIème), horloge à cau de Claude Perrault (vers 1666)
instruments de calcul : de gauche à droite : nécessaire d’instruments de mathématiques (XVIIIème), boulier russe (XIXème), boulier chinois (XIXème), règle à calcul de Partridge (1671), règle logarithmique de Sauveur (fin XVIIème), compas à pointes sèches avec vis de réglage à mouvement différentiel (XVIIème), compas à 3 branches avec articulations ciselées (XVIIème), coffret de bâtons de Neper (XVIIème), coffret de rouleaux népériens (vers 1720), compas de proportion anglais en buis (1656), machine arithmétique de Grillet (1678), additionneur dit “abaque rhabdologique” (XVIIème siècle)
machine arithmétique de Lépine (vers 1725)(en bas à gauche) et machines arithmétiques de Blaise Pascal (XVIIIème siècle)
globes astronomiques : l’engouement pour la mécanique céleste, associé aux prouesses des horlogers, a conduit à a réalisation, dès le XVIème siècle d’étonnants modèles cosmologiques. Ces globes figurent parmi les plus remarquables productions de ce courant scientifique de la “philosophie naturelle”, à droite : cadran solaire (milieu XVIIIème), globe céleste mécanique de l’abbé Outhier (1727), globe terrestre mécanique de Guillaume de l’Isle (1700)
horloges : au XVIIIème siècle les horlogers rivalisent d’adresse pour créer les montres les plus compliquées ou les régulateurs astronomiques les plus précis, dans la tradition des maîtres du XVIème siècle comme Bürgi et Reinhold. De gauche à droite : pendule de cheminée à quantième (milieu XVIIIème), pendule squelette indiquant le quantième du mois et le jour de la semaine par Charles Bertrand (vers 1785), pendule astronomique (1749), montre compliquée à double face d’Abraham Louis-Bréguet (vers 1785), régulateur à cadrans des marées par Antide Janvier (1789), régulateur astronomique à planétaire par Antide Janvier (vers 1800
instruments d’observation du ciel : de gauche droite : quart de cercle à 2 lunettes achromatiques et micromètre (vers 1785), sphère armillaire (XVIIIème), cercle à réflexion de Borda (vers 1777), octant de Hadley (vers 1730), télescope grégorien (XVIIIème siècle), sextant de Ramsden (fin XVIIIème)
cabinet de physique de Jacques-César-Alexandre Charles : balance hydrostatique de ‘s Gravesande (fin XVIIIème), maisons en bois et en tôle pour les essais sur les effets de la foudre, monocorde à clavier (1819), éclateur électrique en forme de chasseur (fin XVIIIème), hygromètre à cordes en boyau avec 2 figurines tournantes (fin XVIIIème), lampe à éolipile sur chariot (fin XVIIIème), marmite de Papin (fin XVIIIème), équilibriste en ivoire (fin XVIIIème), gouttière de ‘s Gravesande (fin XVIIIème), miroir circulaire de Buffon à foyer variable (fin XVIIIème)
cabinet de physique de l’abbé Nollet : appareil pour l’étude de la transmission des pressions dans les liquides (fin XVIIIème), grand aimant naturel (fin XVIIIème), machine pneumatique (XVIIIème), hémisphères de Magdebourg avec poignées (fi XVIIIème), bouteille de Leyde dans une cloche à vide (fin XVIIIème), fontaine intermittente (fin XVIIIème)
balances et pesons : balance de Roberval (XIXème), balance romaine (milieu XVIIIème), trébuchet chinois pour fils de soie (XIXème), grande balance à plateaux suspendus (XIXème), tien-ping : balance chinoise de changeur (XIXème), pesons à ressort et à cadran (XVIIIème), peson à ressort et à cadran annulaire (1792)
instruments de mesure : série de 7 mesures de capacité de la marine du Havre (1768), aune de Paris (1751), aune de Lille dite de Brabant (XVIIIème), pied de roi avec division décimale (milieu XVIIIème), règle de 4 pieds (milieu XVIIIème), règle divisée pour le jaugeage des futailles (XVIIIème), pied de roi (1774), demi-pied avec équerre et niveau (vers 1745), étalon de mesure pour le sel (1783), demi-septier, chopine et pintes (1751), étalons de mesures à huile de Paris (1741), étalons pour les commerçants
instruments de mesure du temps qu’il fait : thermomètre différentiel de John Leslie (vers 1800), baromètre à siphon à graduation compensée de J.H. Hassenfratz (début XIXème), baromètre à mercure à 2 tubes de Jesse Ramsden (fin XVIIIème), baromètre sur tableau en bois (1838), baromètre (début XIXème), thermomètre baromètre d’Eugène Bourdon (début XIXème), baromètre double de Huygens (vers 1780), psychomètre de comparaison à réservoir sec et à réservoir mouillé (vers 1830), baromètre de voyage avec thermomètre et robinet en fer de Mossy (fin XVIIIème), baromètre raccourci de Guillaume Amontons (1768), thermoscope de Galilée (1592), thermomètre métallique d’Antide Janvier (1833), thermomètre métallique bilame (1833), thermomètre dans son étui de palissandre (1774), collection de 8 thermomètres à corps gras sur support en bois (XVIIIème), thermomètre à alcool à réservoir à spirale (1750), thermomètre métallique de Louis Bréguet (début XIXème), thermomètre à alcool (vers 1660), hygromètre à figure de capucin (fin XVIIIème), hygromètre d’Horace Bénédicte de Saussure (fin XVIIIème)
mesures de capacités et poids
le laboratoire de Lavoisier
appareil pour l’expérimentation sur la fermentation vineuse (fin XVIIIème xiècle)
balances de précision de Lavoisier : balance à fléau (XVIII7me), plateau de balance (XVIII7me)
buste de Lavoisier
horlogerie décorative
horloges marines
atelier de Ferdinand Berthoud (fin XVIIIème siècle) : outils et machines pour la fabrication de toutes les partis des mécanismes, instruments de mesure physiques et astronomiques, généralement conçus par Berthoud lui-même qui a consacré de nombreuses années au service de l’état
le temps décimal : le 22/09/1792 le temps décimal est instauré : la journée compte 10 heures, l’heure 100 minutes et la minute 100 secondes. La logique révolutionnaire est sauve mais les horlogers doivent réaliser de nouvelles pendules. L’aventure s’achève discrètement le 31/12/1805. De gauche à droite : pendule à double graduation décimale et duodécimale et sonnerie décimale par Pierre-Basile Lapaute (1795), montre de précision à secondes décimales par Robert Robin (1793), mouvement de montre à heure décimale, calendrier républicain avec quantième perpétuel par André Féron (1795), montre à double graduation décimale et duodécimale par Georges Auzière (vers 1795), montre à cadran décimal et calendrier républicain (vers 1795), régulateur à cadran universel et cadran décimal par Antide Janvier (1800)
horloges
Foucault et la mesure de la vitesse de la lumière (1862)
pendules
instruments de musique
cyclotron du Collège de France (1937)
machine à calculer de Léon Bollée
supercalculateur Cray-2 (1985)
supports de données informatiques
microscope électronique à transmission Siemens (1973)
robot LAMA
robot Hilare 1 (1977)
2) Matériaux
Cette section peut être décomposée de façon chronologique en commençant par la maîtrise des savoirs-faire avant 1750, puis par l’industrialisation des procédés de 1750 à 1850, suivi du cœur de la matière de 1850 à 1950, pour terminer par les emballages alimentaires après 1950.
métier à tisser les façonnés de Vaucanson (1748)
machines pour le lin, la laine, les soies
mule-jenny pour la filature de coton (fin XVIIIème siècle)
jeux de couleurs et pureté du cristal
train de laminoir (vers 1840)
machine à fabriquer le papier (vers 1830)
halle de coulage des glaces (vers 1890)
métier renvideur dit “self-acting” (1862)
autres machines
lion et serpent en verre filé de l’émailleur René Lambourg (vers 1830-1855) : un chef-d’œuvre de verre : poils, écailles, mousses, pâquerettes, le moindre détail de ce groupe animalier a été fabriqué en verre
A suivre : le musée des arts et métiers à Paris : 3) le premier étage et le rez-de-chaussée
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