Comme cela n’avait encore jamais été fait nous avons commencé la visite du mont Saint-Michel par les 4 musées (9 € l’un mais 50 % de remise si on prend les 4, ce qui devient avantageux même si on a le temps de n’en visiter que trois !). Heureusement il était tôt et malgré leur fermeture à 17h30, nous avons eu le temps de visiter les quatre musées, puis l’abbaye qui elle ferme à 19h00.
Le musée maritime
Une collection de 250 maquettes anciennes de bateaux est présentée au musée maritime du mont Saint-Michel. Ce musée permet de comprendre le phénomène des marées dans la Baie du Mont Saint-Michel, qui est le théâtre des plus fortes marées d’Europe continentale. Il explique également les enjeux de la récente Opération de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel.
L’Archéoscope
L’Archéoscope est un spectacle multimédia qui met en scène l’histoire du Mont depuis la disparition de la forêt de Scissy et l’apparition de saint Michel Archange à l’évêque Aubert, jusqu’aux différentes étapes de l’édification de l’abbaye. Le récit est ponctué de vidéos, reproductions de gravures et de nombreux jeux de lumières. Une maquette sortant de l’eau et pivotant sur elle-même entraîne le spectateur dans un monde de magie et de mystère.
Le musée historique
Ce musée retrace les 1300 ans d’histoire du mont Saint-Michel à travers des personnages de cire représentant les moines bâtisseurs et les prisonniers de l’abbaye. Une reconstitution des cachots et des oubliettes permet de comprendre les conditions de vie dans la « Bastille des mers ».
cage de fer de Louis XI –
cachot de Dubourg, pamphlétaire condamné à mourir de faim pour avoir critiqué le gouvernement de Louis XV en 1746
cachot de François Raspail, chimiste et homme politique, incarcéré pour avoir pris part aux journées révolutionnaires de 1830 : libéré en 1848, il fut nommé sénateur de Paris quelque temps plus tard -
cachot d’Armand Barbès, homme politique français qui tenta de constituer un gouvernement insurrectionnel ; incarcéré au mont Saint-Michel, il fut libéré en 1854 et s’exila en Hollande
Le musée expose également une collection d’objets anciens (armes, sculptures, peintures, montres), des instruments de torture du Moyen Âge, une cage de fer de Louis XI et l’Enlisé dans les sables mouvants, figure récurrente dans l’histoire locale. Dans le jardin clos du musée, un des cinq derniers périscopes au monde, datant du XIXème siècle, permet de contempler une grande partie de la Baie.
La visite de cette demeure historique de 1365 (très restaurée au 19ème) permet de découvrir le cadre de vie d’un chevalier du Moyen Âge. On y trouve son mobilier d’époque, ses tapisseries, l’armure du chevalier Bertrand du Guesclin et le cabinet d’astrologie de son épouse, Tiphaine de Raguenel, jolie Dinannaise cultivée. Bertrand du Guesclin, connétable de France, s’illustra pendant la guerre de Cent Ans. Selon la tradition, en 1365, il fit construire pour son épouse une demeure au mont Saint-Michel car celui-ci était, en ces temps dangereux, l’une des places fortes les plus sûres et les mieux protégées du royaume. Tandis que son mari était sur les champs de bataille, Tiphaine de Raguenel prédisait ses succès et lisait dans les étoiles le destin du monde.
Pour la visite de l’abbaye, déjà faite en 2012, revoir “https://didiertougard.blogspot.com/2011/04/le-mont-saint-michel-et-alligator-bay.html”
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