“Mes voisins les Yamada” est une comédie familiale adaptée du manga “Mes voisins les Yamada”, publié entre 1991 et 1993 dans Asahi Shinbun. Avec un dessin simple et léger, et une suite de scènes indépendantes plutôt qu'une histoire « en un fil », “Mes voisins les Yamada” est un dessin animé qui parvient à être à la fois drôle et poétique.
Ce film sorti en 1999 au Japon est arrivé sur les écrans français en 2001.
Mes voisins les Yamada (Hōhokekyo tonari no Yamada-kun)
Genre : tranches de vie - Pays : Japon - Réalisateur : Isao Takahata - Année : 1999 - Durée : 1h44 - Sortie en France : 04/04/2001
Thème : La famille Yamada est composée de fortes personnalités… Takashi, le père, est un gentil homme d’affaires un peu bougon qui se bat contre les héros imaginaires de son enfance. Il partage sa vie avec Matsuko, sa femme un peu farfelue et assez fainéante, vite démoralisée par les tâches ménagères, Shige, la grand-mère septuagénaire pleine d’énergie, a la langue bien pendue et ne rate jamais l’occasion de donner son avis, Naboru, le fils en pleine crise d’adolescence, déteste étudier tandis que Nonoko, la petite sœur, a déjà un caractère bien trempé pour son très jeune âge… Même Pocci, le chien de la maison, est lunatique….
Résumé : Nonoko, une petite fille délurée, présente sa famille, les Yamada : Matsuko, sa mère, qui reste au foyer («Introspection», 10), Shige, sa grand-mère, plutôt acerbe («Les Deux font la paire», 8). Le père, c'est Takashi, chef de service, et Nonoko a un frère aîné, Noboru... Il y a aussi Pochi, le chien grognon. Et voici «la Vie conjugale des Yamada» (4), le père et la mère s'affrontent pour un programme télé, la mère fainéante («Le Génie du foyer», 3, «Chamailleries de champion», 9). Le mariage, ce n'est pas toujours facile («Le Dialogue père-fils», 5, «L'Autorité paternelle restaurée», 6). Quant au père, justement, il est surmené (14), la peur de rater son train l'obsède («Le Chef de service Yamada», 17). Shige, alerte septuagénaire, a raison de loubards («Les Défenseurs de la justice», 16), travaille bénévolement (et énergiquement !) à l'entretien d'un parc («Je vais mon chemin», 15), soutient une vieille amie malade («L'Art est bref, la vie est longue», 11). Les incidents ne manquent pas : photo de famille impossible («Mon père, de dos», 7), perte de mémoire collective («Matinée au gingembre», 9), et... perte de Nonoko ! («Péril sur le foyer», 2). "J'ai compris pourquoi nous vivons en harmonie, c'est parce que vous êtes tous tordus" dit Noboru, et toute la famille entonne «Que sera sera»...
Les personnages :
la famille Yamada : Matsuko – Takashi
Matsuko en mariée – Takashi en marié – la naissance des bébés
la naissance de Nonoru – la naissance de Nonoko – l’ancêtre
la voiture des Yamada – Toshio Kimura – l’hôtesse du supermarché
la dame qui a ramené Nonoko – le chauffeur du bus – la collègue de Matsuko
la serveuse – le voisin – les ouvriers
le livreur – la femme de ménage – l’institutrice
des amies de Shige – une petite copine de Noboru
Tanaka – Nakamura – un professeur
Yamashita (à droite) – un camarade d’école – le policier
Saburo l’épicier – Kikuchi – les autres enfants voisins
des voitures qui passent – les motards
un motard – les yakuzas du rêve – le Masque de Lune
le passant – le maître de cérémonie – Ichirô et Kazuko – la maîtresse de Nonoko
Isao Takahata désirait que le dessin animé soit colorié avec un style aquarelle. Comme ceci aurait été très difficile (sinon impossible) à faire en utilisant les techniques habituelles, la peinture sur cellulose a été remplacée par le coloriage informatique. Mes voisins les Yamada est ainsi devenu le premier film d'animation du Studio Ghibli entièrement animé et peint à l'ordinateur. Au-delà de péripéties familiales gentiment drôles, c'est aussi le contenu politique qui retient l'attention, une vision subrepticement caustique de la dureté de la vie japonaise, de ses pesanteurs normatives.
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