Le studio Ghibli est un studio d'animation japonais créé le 15 juin 1985 par Hayao Miyazaki et Isao Takahata.
Hayao Miyazaki – Isao Takahata
Mais bien des années auparavant, dès 1968, les deux compères ont réalisé d’autres dessins animés, notamment chez Toei Animation, qui ont été intégrés non pas au studio Ghibli mais dans une dénomination “pré-Ghibli” pour désigner les œuvres dans lesquelles ont collaboré Hayao Miyazaki, Isao Takahata et Yoshifumi Kondô avant la création du studio Ghibli. Cette série “pré Ghibli” contient 14 œuvres, dont 8 réalisées par Takahata et 4 par Miyazaki, parmi lesquels 8 films de cinéma et 6 séries télé.
“Horus, prince du soleil”, réalisé en 1968, est le premier de ces longs-métrages et le premier réalisé par Isao Takahata.
Horus, Prince du Soleil (Taiyō no ōji : Horusu no daibōken)
Genre : Aventure, Fantasy - Pays : Japon - Réalisateur : Isao Takahata - Année : 1968 - Durée : 1h22 – Société de production : Toei Animation - Sortie en France : 04/02/2004
Thème : Un garçon avec une épée mythique veut protéger un village nordique d'un sorcier de glace maléfique et de ses serviteurs, qui ont détruit le village de sa famille. Cependant, les villageois ne lui font pas entièrement confiance et une fille mystérieuse avec un sombre secret se lie d'amitié avec lui.
Résumé : Horus, un jeune garçon courageux, refuse le pacte que lui proposait le démon Grunwald qui s'attaquait à son village. Il reçoit alors "l'épée du soleil" de Mogue, le géant de roche, venu à son secours. À la mort de son père, il part à la recherche de ses origines et s'arrête en chemin au village de Flep. Tous ses habitants sont affamés, car un grand brochet empêche les poissons de remonter la rivière. Horus tue le méchant poisson et s'attire alors la reconnaissance du village, en même temps que la jalousie du calculateur conseiller du village. Le lendemain, il part à la poursuite d'un chef de meute, un "loup argent", de la garde de Grunwald. Sur sa route, il rencontre une mystérieuse jeune fille, orpheline elle aussi : Hilda. Ils scellent une forte amitié, mais bientôt Hilda trahit Horus : la jeune fille pactise avec le conseiller du village, assoiffé de pouvoir, pour décrédibiliser Horus et ainsi le chasser du village. Elle est, en fait, la sœur de Grunwald. Ce dernier l'oblige à lui livrer Horus. Partagée entre son devoir et ses émotions, Hilda renonce à son immortalité et offre à Horus sa médaille, qui l'aidera à combattre le démon. Lors de l'ultime attaque de Grunwald et de ses éléphants géants, Horus persuade les villageois de se battre. Armé de son "épée du soleil", et assisté une nouvelle fois du géant de roche, il vainc Grunwald.
les loups de Grundwald – Mogue, le géant de pierre – Koro, l’ourson compagnon fidèle d’Horus
les mouettes – le père d’Horus – Grundwald, l’incarnation du mal
Flip, le fils de Boro – Ganko, le forgeron – la femme de Boro
le brochet – la mort de Boro tué par le brochet – Boldo
Drago, le conseiller sournois du chef du village – le chef du village – Pottom, le fils du chef
Mauni, une gentille fillette du village – les villageois
Hilda – Chiro l’écureuil, la bonne conscience d’Hilda – Toto la chouette, la mauvaise conscience d’Hilda
les costumières – Pilia – Loussan, le fiancé de Pilia
Le mariage de Pilia et Loussan – les invités au mariage
les rats – le mammouth de glace – l’épée du soleil forgée
- La sortie tardive en France de “Horus, prince du soleil”, 36 ans après sa création au Japon, pouvait servir à tirer profit du succès du “Voyage de Chihiro”, ou préparer la sortie du “Château ambulant”...
Horus, prince du soleil présente deux atouts de taille : tout d'abord, il est la première réalisation "indépendante" de l'histoire de l'animation japonaise. Ensuite, il est signé des deux grands noms du célèbre studio La Tôei : Isao Takahata (“Le Tombeau des lucioles”) et Hayao Miyazaki (“Princesse Mononokê”). Le premier assure la mise en scène et le second se charge de l'animation, tandis que Y. Otsuka, brillant découvreur de talent et efficace directeur de l'animation, chapeaute le projet. Ce film est donc à considérer en fonction de son contexte : il tente, en 1968, de révolutionner l'animation japonaise en produisant des films de qualité, privilégiant un scénario complexe et imposant un style artistique irréprochable.
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