Les automobiles au cinéma ont déjà évoquées dans l’article : “80 voitures mythiques du cinéma”.
Ce film “culte”, “Le Cerveau”, fait partie de la filmographie de Bourvil, et de Jean-Paul Belmondo et est inspiré de l'attaque du train postal Glasgow-Londres. Il n’est pas particulièrement considéré comme un film sur l’automobile, toutefois de nombreuses voitures y jouent un rôle important, qui lui valent la présence dans cette rubrique.
Le site IMCDB.org, qui recense un nombre impressionnant de films et d’automobiles, permet d’identifier ou se remémorer la plupart des véhicules aperçus dans les films et séries, qu’elles aient ou non un rôle important.
Sujet du film
Genre : comédie - Réalisateur :Gérard Oury - Pays : France / Italie - Année : 1969 – Durée : 1h50 – Sortie en France : 07/03/1969
Avec : Jean-Paul Belmondo (Arthur Lespinasse), Bourvil (Anatole), David Niven (le colonel Carol Matthews, « le Cerveau »), Eli Wallach (Frankie Scannapieco), Silvia Monti (Sofia Scannapieco), Raymond Gérôme (le commissaire), Jacques Balutin (l'inspecteur Pochet et un ouvrier de chantier), Henri Attal (un homme de la bande), Henri Génès (le gardien-chef), Yves Barsacq (un gardien de prison), Dominique Zardi (un gardien de prison), Robert Dalban (le soldat belge enrhumé), Raoul Delfosse (un soldat belge), Patrick Préjean (le sergent belge), Paul Mercey (André, le voisin en colère), Jacques Ciron (l'inspecteur Dubœuf), Fernand Guiot (l'inspecteur Mazurel), Mario David (Jean-François l'antiquaire), Max Montavon (l'antiquaire au foulard bleu), Sophie Grimaldi (la blonde du train), Roger Lumont (le patron de la boutique londonienne), Trevor Stephens (John), Frank Valois (Bruno), Arch Taylor (un mafieux à la piscine), John Rico (un mafieux à la piscine), Tommy Duggan (le superintendant Cumming), Micha Bayard (la femme d'André), Marcel Charvey (le complice du cerveau), Gérard Hernandez (un agent à Rouen), Roger Pappini (un homme de main de Frankie), Pierre Tornade (un soldat belge), Roland Monk (un soldat belge dans un wagon), Gérard Darmon (un homme dans la rue)
Résumé : Alors que la presse est encore remplie des révélations sensationnelles concernant « Le cerveau », le génial organisateur du fameux hold-up du train postal Glasgow-Londres, toujours en fuite et toujours insaisissable, un petit truand de troisième ordre, Arthur Lespinasse, réussit à s'échapper de prison quatre jours avant sa libération, avec l'aide de son vieil ami Anatole.
Arthur explique à Anatole que son évasion était absolument indispensable, car c'est dans ces quatre jours qu'il doit réaliser le fantastique projet qu'il a conçu en prison : le hold-up du train spécial transportant de Paris à Bruxelles, au cours du déménagement de l'O.T.A.N., les fonds secrets des quatorze nations participantes. Anatole, lui, qui aspire à une vie paisible et sans histoire, est stupéfait et effrayé par l'ampleur du projet.
Or « Le Cerveau » projette lui aussi le même coup, mais avec des moyens gigantesques dont ne disposent pas nos petits truands parisiens. Et les deux équipes, l'une bien préparée, entraînée, armée, l'autre, constituée seulement par l'imagination et la roublardise d'Arthur, vont se trouver au même lieu, à la même heure, embarquées dans la même entreprise.
Au moment où les deux amis, Arthur et Anatole, débarquent un à un les sacs de billets par-dessus un petit pont sous lequel ils ont caché une voiture, les complices du « Cerveau » s’en emparent et les disposent dans leur camionnette, croyant que c'est leur génial patron qui les a lancés du wagon qu'il avait préalablement détaché du train. La camionnette, chargée de son précieux magot, s'en va, et Arthur et Anatole quand ils arrivent sous le pont, n'y comprennent plus rien. Un peu plus tard, l'équipe du « Cerveau » est arrêtée par une escouade de policiers qui veulent s'emparer de l'argent, sous les yeux médusés d'Arthur et d'Anatole cachés dans un taillis. Mais il se révélera que les policiers sont faux, et qu'il s'agit en réalité de la bande à Scannapieco, associé du Cerveau, mais qui, à cause de sa jalousie maladive envers sa sœur, laquelle était courtisée par le « Cerveau », a voulu « doubler » ce dernier et se venger. Dès lors, le magot passe de mains en mains et Arthur et Anatole, soupçonnés par la police de posséder les sacs de billets, devront courir après l'argent pour se disculper. Ils retrouveront finalement les billets dans une statue chargée sur un navire en partance pour les U.S.A. Au terme d'une mémorable poursuite, les billets s'envoleront dans les airs au moment où la statue sera hissée par un câble, et tous ces voleurs internationaux se retrouveront « gros Jean comme devant », victimes d'une justice suprême autant qu'immanente.
Les véhicules du film
Voitures principales :
BMW 2000 CS 1966 – Citroën Traction 11 B 1953
Jaguar Type S 1965 – Rolls-Royce Silver Cloud III – bus Saviem SB-2 1968
Renault R16 1968 – Mercedes 280 SE 1968 – bus Saviem S45 GT 1967
engin qui transporte la statue de la Liberté – Citroën ID 19 entière et coupé en deux à la fin du film !
Les autres voitures :
Wolseley 6/110 1964 – Rover 2000 TC 1966 – Berliet GAK
motos BMW R 60/2 – Renault 1400 kg Goélette 1960 – Simca Aronde Châtelaine 1956
Peugeot D4B 1961 – Hotchkiss Jeep M-201 1955 et Peugeot 203 Fourgonnette tôlée 1953 – Renault Estafette 800 1965 de la gendarmerie
Vauxhall Victor 101 195 et motos Triumph Thunderbird – Fiat 500 D 1961 – Austin Mini
Triumph Herald 1200 Saloon 1964 – Citroën ID 19 break 1965 – Citroën Ami 6 1962
Simca Aronde De Luxe 1956 – Simca Ariane 1961 – Austin-Healey 10/06 1957
Peugeot 404 cabriolet 1962, Citroën Dyane 1968, Simca 1000 1962 et Chevrolet Corvette 1958 – Renault 10 Major 1966 et bus Saviem SC-10U 1965 – voitures sur les Champs-Élysées
Citroën DS 1966 – Renault Dauphine 1958 – Volvo 121 1966
Peugeot 403 1960 – Renault R4 L 1964 – Ford Anglia Break Deluxe 1962
Austin Mini Deluxe 1963 – Renault R4 Fourgonnette vitrée 1964
Autres moyens de transports :
le train – le France – hélicoptère Sud-Aviation SA-318 Alouette II et avion Beechcraft Model 18
avion Beechcraft H50 Twin Bonanza – hélicoptère Sud-Aviation SA-316 Alouette III – porte-wagons
Les personnages
le Colonel Carol Matthews, le “Cerveau” (David Niven) – Arthur Lespinasse (Jean-Paul Belmondo) – Anatole (Bourvil)
le présentateur télé – le patron de la boutique (Roger Lumont) – les bobbies
le chauffeur de la Rolls – Susan – les prisonniers
le gardien-chef (Henri Génès) – un gardien (Dominique Zardi) – un prisonnier
Frankie Scannapieco (Eli Wallach) – Sofia Scannapieco (Silvia Monti) – Mme Denis et les clients
un homme de Scannapieco – des mafiosi
Bruno (Frank Valois) – un homme de Scannapieco – la maman sur le banc
un homme de la bande – André (Paul Mercey) – la femme d’André (Micha Bayard) et Pompon
le gardien belge enrhumé (Robert Dalban) – le sergent belge (Patrick Préjean) – un gardien belge
un gardien – la blonde du train (Sophie Grimaldi) – un faux pompier
un faux policier – les panneaux de signalisation – le commissaire (Raymond Gérôme)
l’inspecter Duboeuf (Jacques Ciron) – l’inspecteur Pochet (Jacques Balutin) – l’inspecteur Mazurel (Fernand Guiot)
le pont de Tancarville – Jean-François, l’antiquaire au foulard orange (Mario David) – l’antiquaire au foulard bleu (Max Montavon)
point de vue sur Le Havre et Sainte-Adresse – les majorettes – le porte-drapeau
la foule havraise – les billets qui s’envolent – la statue de la Liberté
- Ce savoureux divertissement a réuni le plus gros budget du cinéma français de l'époque, une pléiade d'acteurs connus, et des moyens spectaculaires comme le paquebot France mobilisé dans le port du Havre et une réplique de 13,5 m de la statue de la Liberté.
Pas facile de retrouver Didier Tougard dans la photo de la foule havraise du film Le Cerveau.
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