“Mimi o sumaseba”, titre original du film “Si tu tends l’oreille” est issu du manga éponyme de Aoi Hiiragi. Il est réalisé par Yoshifumi Kondō – alors pressenti comme étant le successeur de Hayao Miyazaki, scénariste du film et plus célèbre réalisateur et scénariste du studio, mais ce fut cependant son unique film car il mourut trois ans plus tard d'une rupture d'anévrisme !
Ce film sorti au Japon en 1995 , n’est encore jamais sorti au cinéma en France, il aura fallu attendre une sortie en VOD le 31 janvier 2016.
Si tu tends l’oreille (Mimi o sumaseba)
Genre : drame - Pays : Japon - Réalisateur : Yoshifumi Kondō - Année : 1995 - Durée : 1h51 - Sortie en France : VOD le 31/01/2016
Thème : L'action se déroule dans les années 1990, dans la ville nouvelle de Tama, dans la banlieue de Tokyo. Le thème principal s'articule autour de la relation naissante entre les deux principaux protagonistes ainsi que la recherche de sa voie par Shizuku. On note, en thème secondaire, un jeu de chassé-croisé amoureux entre jeunes adolescents.
Comme souvent dans les films de Hayao Miyazaki (qui n'en est pas le réalisateur, mais s'est beaucoup impliqué dans le projet), le thème du travail manuel et de l'artisanat se trouve aussi en toile de fond.
Résumé : Passionnée de lecture, Shizuku Tsukishima fréquente assidûment tant la bibliothèque municipale, où travaille son père Seiya, que celle de son collège, y compris pendant les congés scolaires, usant pour cela des bonnes relations qu'elle entretient avec Mme Kösaka, l'infirmière.
Lors de ces lectures, elle remarque grâce aux fiches de suivi que tous les livres qu'elle a emprunté l'ont précédemment été par un certain Seiji Amazawa.
Shizuku Tsukishima possédant un talent pour la poésie, ses amies lui ont demandé d'adapter en japonais la chanson Country Roads ; parallèlement à cette adaptation, elle a également écrit sur le même thème musical une chanson parodique Concrete Road (la route en béton) moquant sa banlieue. Après avoir présenté ces deux versions à son amie Yuko Harada, elle oublie sur un banc le livre contenant les paroles des chansons. Revenant sur ses pas pour le récupérer, elle le trouve dans les mains d'un garçon inconnu qui le lui rend tout en se moquant de sa négligence ainsi que sa chanson parodique.
Peu après, alors qu'elle se rend à la bibliothèque municipale pour consulter des livres mais aussi apporter son repas à son père, Shizuku voit un chat prendre le train avec elle. Intriguée et amusée par le comportement du félin, elle le suit pour arriver, après quelques déambulations, dans une petite boutique d'antiquités. Elle y rencontre le propriétaire, un vieil homme sympathique.
En retard, elle sort précipitamment de la boutique et rencontre à nouveau le mystérieux garçon, accompagné du chat, qui lui apporte le bentō oublié chez l'antiquaire, et se moque à nouveau d'elle à propos de sa chanson.
Par la suite, elle se rend à nouveau plusieurs fois à la boutique, où elle trouve porte close.
Elle y rencontre finalement le garçon moqueur, qui s'avère être le petit-fils de l'antiquaire, mais aussi le fameux Seiji Amazawa ! À cette occasion, Shizuku se lie d'amitié avec Seiji et apprend que celui-ci travaille à devenir luthier et souhaite aller étudier ce métier à Crémone.
Lorsque Seiji part en Italie pour un stage d'essai chez un luthier ami de son grand-père, Shizuku, honteuse de ne pas avoir une telle ambition, décide d'écrire un roman pendant son absence. Le sujet est inspiré d'une statuette ayant une grande valeur sentimentale pour Shiro Nishi, le grand-père de Seiji. Celui-ci encourage Shizuku dans son projet d'écriture et ils conviennent qu'il sera le premier lecteur du roman.
Shizuku néglige alors ses études et tombe en échec scolaire. Sa famille est inquiète pour ses chances d'intégrer un bon lycée d'autant plus qu'elle refuse de révéler à quoi elle consacre son temps. Ses parents la laissent finalement libre de ses choix en lui rappelant toutefois que celui qui trace son propre chemin ne peut s'en prendre qu'à lui-même en cas d'échec.
Une fois le roman achevé, le grand-père de Seiji le lit et assure Shizuku de son talent, comparant les défauts de l'œuvre aux inévitables imperfections du travail d'un apprenti. Le grand-père raconte la véritable histoire de la statuette qui a de curieuses similarités avec l'histoire imaginée par Shizuku et exprime son admiration devant le fait que Shizuku ait transformé une histoire triste en une histoire pleine d'espoir.
Shizuku, consciente qu'elle n'a pas encore la maturité pour être un bon écrivain, décide de l'acquérir en se remettant à ses études et rassure sa famille à ce sujet.
Seiji revient de son premier voyage en Italie. Son maître luthier, réputé sévère, se porte garant de son talent auprès de ses parents, qui le laissent repartir pour effectuer dix années d'apprentissage auprès de ce maître. Il déclare sa flamme à Shizuku qui lui avoue la réciprocité de son sentiment et promet de l'attendre jusqu'à son retour.Les personnages :
Asako Tsukishima, la mère de Shizuku – Seya Tsukishima, le père de Shizuku – ShihoTsukishima, la grande sœur de Shizuku
Mme Kösaka, l’infirmière - Seiji Amazawa – le chat Muta
Yuko Harada, la meilleure amie de Shizuku – Sugimara, un ami de Shizuku – Nao et Kinuyo
Shiro Nishi, l’antiquaire et grand-père de Seiji – la statue de fée – la statuette du Baron Humbert von Gikkingen
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