Les voitures au cinéma : Blue Collar

Les automobiles au cinéma ont déjà évoquées dans l’article : “80 voitures mythiques du cinéma”.

Ce film, “Blue Collar” a été tourné dans l'usine Checker et c’est grâce à un commentaire sur l’article de la marque Checker que j’ai découvert ce film !

Le site  IMCDB.org, qui recense un nombre impressionnant de films et d’automobiles, permet d’identifier ou se remémorer la plupart des véhicules aperçus dans les films et séries, qu’elles aient ou non un rôle important.

Sujet du film

Réalisateur : Paul Schrader - Genre : drame - Pays : États-Unis - Année : 1978 – Durée : 1h54 – Sortie en France : 29/11/1978

Avec : Richard Pryor (Zeke Brown), Harvey Keitel (Jerry Bartowski), Yaphet Kotto (Smokey James), Ed Begley Jr. (Bobby Joe), George Memmoli (Jenkins), Lucy Saroyan (Arlene Bartowski), Lane Smith (Clarence Hill, steward de l'Union), Cliff De Young (John Burrows), Tracey Walter (membre de l'Union), Harry Northup (Hank), Milton Selzer (Sumabitch), Harry Bellaver (Eddie Johnson)

Résumé : Zeke et Smokey sont noirs, Jerry est lui d'origine polonaise. Tous les trois sont ouvriers dans une usine d'assemblage automobile. Les conditions de vie sont difficiles pour chacun. Zeke s'est en effet endetté pour offrir le confort aux siens ; Jerry travaille la nuit dans une station-service pour les mêmes raisons, tandis que Smokey, apparemment insouciant, masque sa solitude en organisant chez lui des « parties » auxquelles sont évidemment conviés ses deux amis. Mais la drogue et les femmes ne leur masquent pas longtemps la réalité. Les trois amis reprochent par ailleurs au syndicat de mal les protéger. De fait, les revendications les plus élémentaires ne sont jamais satisfaites. Zeke fait, en vain, plusieurs réclamations, jusqu'au jour où, ayant repéré un coffre-fort dans les locaux syndi­caux, il décide de se l'approprier en accord avec ses deux compagnons. L'opéra­tion, qui s'est déroulée sans incident, ne rapporte pourtant qu'une maigre somme d'argent et un carnet contenant des traces de malversations financières. Pendant un temps, les trois « casseurs » tentent d'exercer un chantage sur le syndical, mais Zeke rend bientôt le document compromettant après s'être laissé soudoyer par les responsables de l'organisation. Smokey est alors assassiné, et Jerry comprend ainsi que Zeke les a trahis. Se sentant menacé à son tour, il dévoile toute l'affaire au F.B.I.

Les voitures du film

Même si l’action se passe dans l’usine Checker, cette marque n’est pas en vedette du film qui ne met d’ailleurs pas en valeur quelque automobile particulière…

Cadillac Deville 1971 – Chevrolet Brookwood 1972

Ford LTD 1972 – Checker Taxicab 1974

Capri 1974 – Chevrolet Monte Carlo 1975

Chevrolet Chevette Malibu Convertible 1972 – Rambler American 220 1967

Oldsmobile 98 1973 – Plymouth Gran Fury 1975 de la police

Plymouth Fury 1977 de la police – Ford Custom 500 1974

Les personnages

Zeke Brown (Richard Pryor) – Smokey James (Yaphet Kotto)

Jerry Bartowski ( Harvey Keitel) – Bobby Joe (Ed Begley Jr.)

Dogschit Miller, le contremaître (Borah Silver) – Clarence Hill (Lane Smith)

Hank (Harry Northup) – John Burrows (Cliff De Young)

Caroline Brown (Chip Fields) – les enfants de Zeke et Caroline

Le contrôleur des impôts – Arlene Bartowski (Lucy Saroyan)

le gardien – la secrétaire

Eddie Johnson (Harry Bellaver) – le receleur de montres

Sumabitch (Milton Selzer) – Barney (Sammy Warren)

Charlie T. Hernandez (Jimmy Martinez) – l’inspecteur de police

les voyous (Denny Arnold et Rock Riddle) – Debby Bartowski, la fille de Jerry et Arlene (Stacey Baldwin)

• Dénoncer la corruption sous toutes ses formes et dans tes milieux les plus divers est devenu le cheval de bataille d'un certain cinéma américain et italien. Quand ce ne sont pas le système, la société ou les institutions qui sont les cibles, ce sont les hommes à travers leurs associations, leurs entreprises, leurs regrou­pements divers, d'intérêt national ou privé. Ici, c'est l'organisation syndicale qui est visée et on découvre, au fil des séquences, à quel point elle peut être gangre­née de l'intérieur et sollicitée de l'extérieur. Le rythme, l'humour, le travail de mise en scène et l'interprétation très « professionnelle » font de ce film un spectacle plutôt agréable à regarder.