Yves Bienaimé, écuyer-professeur autodidacte, a créé en 1982 le premier musée (privé) vivant du cheval qui draine chaque année, dans le cadre des Grandes Écuries des princes de Condé à Chantilly (Oise), quelque 200 000 visiteurs. Il a ensuite ouvert, en mars 1997, dans sa propriété de Norolles (14), aux portes de Lisieux, en plein pays d'Auge, toujours sur ses deniers et sur les mêmes principes pédagogiques, le “musée vivant de la basse-cour et le conservatoire de ses races”.
Alliant promenade, détente et découverte le musée proposait, sur 20 hectares, plus de 900 variétés d'animaux de basse-cour, où les pigeons ont la part belle, soit plus de 2 500 animaux dont certains uniques en France : 182 variétés de poules, 620 de pigeons, 75 de lapins, 8 de dindons, 10 d'oies, et 4 de pintades. Un circuit de 2,5 km permettait de les découvrir dans des pigeonniers, clapiers et parquets (enclos réservés aux volailles) dissimulés dans le paysage. Au détour du sentier, vous pouviez croiser des daims et des chevaux vivant en liberté sur le reste de la propriété. Un parc permettant aux enfants d'approcher et de caresser les animaux et une exposition sur l'histoire de la basse-cour, ses races et ses méthodes d'élevage complétaient la visite.
Le musée vivant de la basse-cour a fermé le 15 juin 2004. En 2002, Yves Bienaimé s’est lancé dans un nouveau projet : le Musée vivant de la basse-cour naine, à Chantilly.
De nombreux autres sites ont disparu en France, mais comme je n’ai jamais eu l’occasion de les visiter, cet article est pour l’instant le dernier concernant les sites fermés, en attendant que d’autres mettent encore la clé sous la porte…
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