Adresse : Musée de l’horlogerie - 48 rue Edouard Cannevel - 76510 Saint-Nicolas d’Aliermont
Site web : http://www.musee-horlogerie-aliermont.fr/
Date d’ouverture : septembre 2007
Horaires : du 1er juin au 30 septembre : du mardi au dimanche, de 10h à 12h et de 14h à 18h ; du 1er octobre au 31 décembre et du 16 février au 31 mai : du mercredi au dimanche, de 14h30 à 18h. Fermé du 01/01 au 14/02.
Tarif 2014 : 3,50 € (1,50 € de 14 à 18 ans, étudiants, handicapés, chômeurs)
Saint-Nicolas-d’Aliermont a un savoir-faire original et minutieux dans l’horlogerie et la précision qui a débuté en 1725 avec Charles-Antoine Croutte, venu s’installer dans la cité. L’« élégante » de Saint- Nicolas est à l’origine de l’horlogerie, les pendules de cheminée signées Honoré Pons, les chronomètres de marine d’Onésime Dumas et Fournier entretiennent ce savoir-faire basé sur la qualité et le travail de précision. Le réveil, produit en série par la société Bayard (1867-1989), fonde ensuite la renommée internationale de la commune.
Les productions Aliermontaises ont aussi joué un rôle important dans la gestion et le contrôle du temps, au travail avec les pointeurs d’usine, et dans les transports, avec les horodateurs et les contrôleurs de vitesse.
Dans les années 1970, de profondes mutations industrielles sont intervenues et les usines horlogères commencent, soit à fermer leurs portes (Bayard en 1989, Denis Frères en 1991), soit à diversifier leurs productions.
De nos jours Saint-Nicolas d’Aliermont conserve une activité industrielle de microtechnique et de mécanique de précision.
Dans un espace de 350 m² le musée de l’horlogerie retrace les 250 ans de cette histoire à travers les collections qui comptent aujourd’hui plus de 2 000 objets rassemblés depuis 1978 par les membres de l'Association de l'Horlogerie Aliermontaise.
Les collections du musée de l'horlogerie ont été reconnues par l'Etat en 1988 et sont labellisées "Musée de France" en 2002. L'association les donne en 2006 à la Municipalité de Saint-Nicolas d'Aliermont qui les présente depuis 2007 dans une ferme normande restaurée au cœur de la ville.
Les collections sont réparties en grandes catégories :
- l’horlogerie domestique (horloges de parquet Saint-Nicolas, pendules de cheminée, réveils Bayard, pendulettes de voyage)
- l’horlogerie de précision appelée aussi horlogerie scientifique et technique (chronomètres de marine, régulateurs)
- l’horlogerie de gestion du temps (horodateurs, pointeuses Lambert).
- la mécanique de précision (machines, outillage et produits finis)
- les fonds graphiques (plans, dessins techniques, photographies, archives administratives)
La salle des horloges Saint-Nicolas
photo de gauche : au fond : pendule de cheminée Honoré Pons, pendule de cheminée Napoléon, pendule de cheminée Homère, pendule Galilée ; devant : pendule de cheminée Honoré Pons, mouvement de Paris Pons, pendulette de bureau Pons, pendule de cheminée au chasseur
photo de droite : au fond : pendule de cheminée Ivanhoé, pendule de cheminée, pendule de style Empire, pendule cathédrale ; devant : pendule au pêcheur, pendule au berger
photo de gauche : pendule de cheminée Bloquet, pendule de cheminée au lion, pendule Bloquet
photo centrale : pendule à l’aigle, pendule de cheminée à jaspers, pendule de cheminée
photo de droite : pendule Degon
photo de gauche : pendule de cheminée Bardon-Clichy, pendule au gentilhomme, pendule au pêcheur
photo de droite : pendule au cavalier, pendule au lecteur, pendule 400 jours (elle doit être remontée tous les 400 jours)
exposition temporaire du 15 février au 31 mai 2014 : les pendules murales Bayard
pendule Saint-Nicolas moderne – mécanisme de clocher
photo de gauche : réveils Bayard
photo centrale : horloge de parquet St-Nicolas, horloge de parquet Bayard
photo de droite : œil de bœuf, carillons Vedette, réveils Japy et Jaz
photo de gauche : régulateur Onésime Dumas, régulateur Louis Guilbert
photo de droite : enregistreurs de présence
tableau à surprise – l’atelier des horlogers
Après l’exposition temporaire des pendules murales Bayard jusqu’au 31 mai 2014, “du 28 juin au 31 décembre 2014, le musée de l’horlogerie de Saint-Nicolas d’Aliermont accueillera une remarquable exposition retraçant l’histoire des dynasties horlogères rouennaises du XVIIème siècle. Pour la première fois, des pièces horlogères signées par différents membres des familles Hubert, Gloria ou Martinot seront rassemblées.”
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