Chartres surnommée « Capitale de la lumière et du parfum »,[peuplée de quelque 39000 Chartrains, est la capitale de la Beauce et la préfecture du département d'Eure-et-Loir, et représente avant tout pour le touriste sa célèbre cathédrale visible de loin qui domine un site pittoresque et un vieux quartier. Chartres est le temple exclusif de Marie, préservée de la corruption.
L’aviatrice Hélène Boucher (1908-1934), le préfet Jean Moulin (1899-1943), l’académicienne Jacqueline de Romilly (1913-2010), la journaliste Arlette Chabot (née en 1951), l’animatrice Mireille Dumas (née en 1953) sont originaires de Chartres.
Mais Chartres ce n’est pas que la cathédrale !
La maison Picassiette :
A l’est de la ville, cette maison a été construite et décorée de 1938 à sa mort par Raymond Isidore dit Picassiette (1900-1964) et constitue un ensemble étonnant d’art naïf. De nombreux thèmes religieux et certains monuments (la cathédrale de Chartres, le Mont Saint Michel, la Tour Eiffel) sont évoqués à l’aide de mosaïques créées à partir de matériaux divers comme des fragments de vaisselles, des morceaux de verre colorés, des débris de marbrerie, des bouts de ciment… On visite les différentes pièces de la maison (une cuisine et deux chambres), la “chapelle”, la “cour noire” (tombeau surmonté d’une cathédrale de Chartres), le logement d’été (fresques), le jardin orné de statues et d’une grande mosaïque représentant Jérusalem. En 1983 la maison Picassiette est classée monument historique. (Adresse : 22 rue du Repos, tarif entrée 2013 : 5,70 €, gratuit pour demandeurs d’emploi)
Vieux Chartres :
L’église saint-Pierre : C’est l’église gothique (12ème et 13ème siècles) de l’ancienne abbaye bénédictine de St-Père-en-Vallée. Le clocher-porche appartenait à un édifice pré-roman. Les verrières gothiques de St-pierre illustrent une période non représentée à la cathédrale (fin 12ème – début 14ème). Les vitraux les plus anciens (travée droite du chœur) représentent de grands personnages hiératiques de l’ancien Testament. Les verrières de l’hémicycle du chœur posées vers 1300, les plus vibrantes de couleurs, représentent des sujets aux poses plus mouvementées.
Rue des Ecuyers : C’est l’un des ensembles les mieux restaurés du vieux Chartres. Des maisons ont conservé leur portail à bossages du 17ème siècle surmonté d’un œil-de-boeuf. Une maison à pans de bois forme une proue, en face s’élève la tourelle d’escalier dite “de la reine Berthe”.
Le grenier de Loëns : cette grange à pans de bois à 3 pignons abritait depuis le 12ème siècle les grains et le vin de la dime, la justice et la prison des chanoines. Au début du XXème siècle, les frères Lumière y présentent plusieurs de leurs films. Ce lieu est devenu la propriété de la ville en 1976. L'espace, restauré, est mis à la disposition de l'association le Centre Internationale du Vitrail, dont la vocation est de promouvoir le vitrail.
La maison du saumon : Maison à colombages qui abrite le syndicat d’initiative, la Maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville qui était à la tête d’un important négoce d’import export. Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon.
La cathédrale :
Cinq édifices ont précédé la cathédrale actuelle. La quatrième cathédrale disparait dans les flammes en 1020. L’évêque Fulbert se démène pour financer la construction d'une nouvelle cathédrale. Le 11 juin 1194 eut lieu un nouvel incendie qui n'épargna que les cryptes, la façade occidentale, les tours, le portail ainsi que les trois fenêtres placées au-dessus, avec les vitraux correspondants. et un vitrail fut même sauvé de l'incendie, avant d'être remonté dans le déambulatoire : « Notre-Dame de la belle verrière ». Le Voile de la Vierge avait été providentiellement mis à l'abri dans le martyrium dit « chapelle de Saint Lubin » par des clercs. La reconstruction de l'édifice dura un temps record de 25 ans sans rupture de financement. En 1240, les vitraux étaient déjà réalisés et la consécration solennelle eut lieu le 24 octobre 1260.
- On compte 9 portails sculptés, ce qui est unique en Europe.
- Henri IV fut le seul roi de France sacré dans cette cathédrale et non pas à Reims, comme le voulait la coutume.
maquettes de cathédrales précédentes – statue de Saint Fulbert
Façade principale : Ses deux hautes flèches et le portail Royal composent l'un des plus beaux ensembles de l'art religieux français. Le « clocher Neuf », à gauche, fut en réalité commencé le premier. Il date, pour sa partie inférieure, de 1134. Il prit son nom actuel quand Jehan de Beauce eut lancé, au 16ème siècle à 115 mètres de hauteur, une flèche de pierre remplaçant la flèche de bois détruite en 1506. Le « clocher Vieux » ( 1145 à 1164 environ), à droite, haut de 106 mètres, un chef-d'œuvre de l'art roman, contraste par sa sobriété avec la richesse de la flèche gothique. Comme le portail Royal, les trois grandes fenêtres qui s'ouvrent au-dessus sont du 12ème siècle. Tout ce qui les surmonte est postérieur : rose du 13ème, galerie des Rois et pignon du 14ème, où la Vierge présente son fils à la Beauce.
Le portail Royal, l'une des merveilles de l'art roman parvenu à son terme (1145-1170), présente la vie et le triomphe du Sauveur. Le Christ du tympan central et les statues-colonnes sont célèbres. Rois et reines de la Bible, prêtres, prophètes ou patriarches, leurs longues et minces figures s'alignent dans l'embrasure des portes. Contrastant avec les corps roides, les visages vivent intensément. Cette rigidité, qui s'oppose à la vivacité des personnages des voussures et des chapiteaux, fut voulue. Les statues sont des colonnes avant d'être des personnages.
Porche et portail Sud : Ici, les hautes maçonneries sont dissimulées par des faisceaux de colonnettes. La perspective de ces verticales, qui conduit des arcades du porche aux pignons, donne à ce bras du transept une unité que ne possède pas le croisillon Nord. Le thème est celui de l'Église du Christ et du Jugement dernier. Habituellement, les maîtres d'œuvre du Moyen Âge réservaient ces scènes au portail Ouest. Le portail Royal étant déjà occupé, on mit ici en image l'Avènement du Monde Nouveau, préparé par les martyrs (ébrasements de la porte gauche) et les confesseurs (témoins du Christ n'ayant pas subi le martyre) - porte de droite. Le Christ préside au tympan du centre. Il se dresse, surtout, au trumeau, encadré par la double haie des douze apôtres aux traits d'ascètes, drapés dans leurs longues robes aux plis souples. Parmi les martyrs, remarquer les statues occupant, symétriquement, le premier plan : saint Georges et saint Théodore, admirables figures de chevaliers en armes, du 13e s. Ces personnages sont nettement détachés des colonnes - les pieds à plat au lieu d'être inclinés - et n'assument plus qu'un rôle décoratif. Le programme sculpté du porche touche à la fantaisie la plus gracieuse dans les médaillons qui s'étagent par groupes de six de part et d'autre des baies : vie des martyrs, Vices et Vertus, etc..
Porche et portail Nord : Le vaisseau de la cathédrale est très haut et exceptionnellement large. Son étalement a été résolu, avec une maitrise souveraine, par le lancement d'arcs-boutants à triple étage ; les deux arcs inférieurs sont reliés par des colonnettes. Près du clocher Neuf, l'élégant pavillon de l'Horloge est l'œuvre de Jehan de Beauce (1520). L'ornementation du porche Nord s'assortit à celle du portail, qui est antérieure. Les personnages, traités avec plus de liberté que dans le portail Royal, sont plus vivants et montrent un réel progrès du réalisme, puis de l'élégance. La statue de sainte Modeste, martyre chartraine, qui regarde vers le clocher Neuf, est un chef-d'œuvre de grâce. La décoration des trois portes a encore trait au règne de l'« Ancienne Loi ». A la porte de droite sont mis en honneur les héros bibliques ayant pratiqué les vertus que le Christ exalta dans son enseignement ; à la porte centrale, la Vierge et les Prophètes ayant annoncé la venue du Messie. A la porte de gauche sont représentées l'Annonciation, la Visitation et la Nativité accompagnées par les Vertus et les Vices.
La crypte : (visite guidée : 3 €) C'est la plus vaste crypte de France (environ 220 mètres de long). Dans l'ensemble, elle remonte au 11ème siècle et présente des voûtes d'arêtes romanes. Sa forme est curieuse : deux longues galeries réunies par un déambulatoire passent sous le chœur et les nefs et desservent sept chapelles. Sur ces sept chapelles rayonnantes, trois seulement sont romanes. Les autres ont été ajoutées par le maître d'œuvre de la cathédrale gothique pour établir les fondations du chœur et l'abside du vaste édifice prévu. En descendant dans la galerie Sud. on voit d'abord, groupés dans la chapelle St-Martin, les originaux de certaines statues du portail Royal, l'Ange au cadran solaire, etc. Du déambulatoire, un escalier descend dans une crypte plus profonde.
- Crypte St-Lubin : Elle formait l'assise de l'église du 9ème siècle. Une grosse colonne ronde, dont la base a été dégagée, s'appuie à un mur gallo-romain dont on reconnaît l'appareil à lits de briques et mortier alternés. La crypte permettait de mettre en lieu sûr les trésors de la cathédrale en périodes de troubles et de catastrophes ; ainsi, la tunique de la Vierge qui y avait été placée fut épargnée lors du grand incendie de 1194.
- Puits des Saints-Forts : Profond de 33 mètres, il présente dans sa partie inférieure une section carrée, caractéristique des puits gallo-romains. La margelle est moderne. Les corps des martyrs chrétiens chartrains massacrés lors d'une incursion normande, en 858, y auraient été jetés, d'où son nom consacré par la tradition. C’est le lieu le plus ancien de la cathédrale.
puits des Saint-Forts (photo Wikipédia)
- Chapelle Notre-Dame-de-Sous-Terre : Cette chapelle, où les pèlerins vivent des moments de prière intense, forme, depuis le 17ème siècle, en continuité avec la galerie Nord de la crypte, une église en réduction. Elle avait succédé à une simple excavation ou « grotte » où les fidèles venaient déjà vénérer la Vierge. L'aménagement et le décor ont été rafraîchis en 1976. La statue, du 19ème siècle. a été, par la même occasion, remplacée par une Vierge plus hiératique, inspirée de modèles romans, et mise en valeur par une tapisserie des Gobelins aux tons clairs.
INTÉRIEUR
La grande nef mesure plus de 16 mètres entre piliers et dépasse en largeur la nef de toutes les autres cathédrales françaises (N.-D. de Paris a 12 m, N.-D. d'Amiens 14) ; cependant, elle est à simples bas-côtés. La hauteur des voûtes est de 37 mètres. La longueur intérieure de l'édifice atteint 130 mètres. Cette nef est du style gothique du 13ème siècle, dit lancéolé ; il n'y a pas de tribune, mais un triforium aveugle. Dans cette église de pèlerinage, le chœur et le transept doivent se prêter au déroulement des grandes cérémonies. Ils ont donc plus d'importance que la nef. L'ensemble formé par le chœur à double déambulatoire et le transept atteint 64 mètres entre la porte Nord et la porte Sud. De l'entrée, un œil attentif est sensible à la légère pente du sol, en montée vers le chœur. Cette pente permettait de laver l'église à grande eau lorsque les pèlerins y avaient passé la nuit. Dès les premiers pas, on est saisi par la semi-obscurité régnant dans le vaisseau : cet effet de mystère, non recherché, bien au contraire, à l'origine, tient surtout à l'obscurcissement des verrières au cours des siècles.
- Notre-Dame de Chartres possède près de 3 500 statues, 181 représentations de la Vierge et près de 9 000 personnages y sont représentés, si l'on compte les vitraux.
- Le transept de 63,4 mètres est le plus long de France.
Vitraux : La parure de vitraux des 12ème et 13ème siècles constitue la plus importante collection de France, avec celle de Bourges. La Vierge à l'Enfant, les scènes de l'Annonciation et de la Visitation s'imposent, immédiatement, dans les fenêtres hautes du fond du chœur.
- On compte 176 verrières, la surface totale de vitraux est de 2 600 m2, la cathédrale possède ainsi la plus importante surface au monde de vitraux des XIIe et XIIIe siècles
Façade Ouest : Les trois verrières du 12ème siècle éclairaient la tribune de la cathédrale romane de Fulbert et la nef basse et sombre qui suivait, d'où leur hauteur exceptionnelle. L'œuvre proclame l'accomplissement des prophéties : à droite l'arbre de Jessé, au centre l'enfance et la vie publique du Christ (cycle de l'Incarnation), à gauche la Passion et la Résurrection (cycle de la Rédemption).
Le fameux « bleu de Chartres » du 12ème siècle., limpide et profond - il transmet des radiations situées dans la gamme des rouges et la lumière du soleil couchant l'exalte particulièrement -, avait longtemps été considéré comme un secret de fabrication perdu. Les examens en laboratoire ont établi
que ces verres, riches en composés sodiques et en silice, avaient mieux résisté à la corrosion et à la crasse que les verres d'autres compositions et d'autres époques. La grande rose de la façade, du 13ème siècle est consacrée au Jugement dernier. Avec ses 13,36 mètres de diamètre c’est une des plus grandes rosaces du monde (Les deux rosaces du transept de Notre-Dame de Paris ont un diamètre de 13,1 mètres).
Transept : L'ensemble du 13ème siècle. constitué par les deux roses est complété par des vitraux à lancettes à grands personnages. Les thèmes traités reprennent ceux du portail sculpté correspondant : Ancien Testament au Nord, fin des Temps au Sud. La rose Nord offerte par Blanche de Castille. régente de France (1226-1236), et appelée pour cela rosé de France, est centrée sur la Vierge à l'Enfant. L'écu aux fleurs de lys (sous la lancette centrale) et le décor de fleurs de lys et de tours de Castille alternées, dans les petites lancettes des écoinçons, l'identifient. Dans les grandes lancettes, sainte Anne portant Marie enfant s'encadre entre quatre grands-prêtres ou rois : à gauche, Melchisédech et David, à droite Salomon et Aaron. Dans la rose Sud, rayonnant autour du Christ glorieux, apparaissent, dans deux couronnes de 12 médaillons, les Vieillards de l'Apocalypse. Les damiers jaune et bleu ont trait aux armes des donateurs, Pierre Mauclerc comte de Dreux et son épouse, que l'on retrouve aussi au bas des lancettes. Dans les lancettes, encadrant la Vierge à l'Enfant, quatre personnages impressionnants, les « grands prophètes » (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel) portent sur leurs épaules les quatre évangélistes : grâce à l'Esprit-Saint, i'Évangéliste, même faible et sans prestance, voit plus loin que les géants de l'Ancien Testament.
Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière : Très célèbre vitrail. La Vierge à l'Enfant, fragment de verrière épargné par l'incendie de 1194, fut réinsérée dans un vitrail du 13ème sicle. Autres vitraux - Les bas-côtés de la nef et les chapelles du déambulatoire sont éclairés par de nombreux vitraux « légendaires » du 13ème siècle, assez assombris. Les bras du transept, côté Est, ont reçu deux œuvres d'ateliers contemporains, harmonisées avec la vitrerie ancienne : le vitrail de saint Fulbert (croisillon Sud-2) offert par l'Association des architectes américains ; le vitrail de la Paix (croisillon Nord-3). don des Amis allemands de la cathédrale (1971).
Clôture du chœur : Commencée en 1514 par Jehan de Beauce, elle fut terminée au 18ème siècle. Cet admirable travail comprend 41 groupes sculptés illustrant les vies du Christ et de la Vierge. Des médaillons évoquent l'histoire sainte, l'histoire locale, la mythologie. Le contraste de cette statuaire Renaissance avec celle des portails gothiques est saisissant. La clôture du chœur comporte 200 statues. La cathédrale comporte les restes d'une ancienne horloge astronomique.
Chœur : Avec ses 650 m2, le chœur est le plus vaste de France. Les revêtements de marbre, le groupe de l'Assomption, au-dessus du maître-autel, les bas-reliefs entre les entre-colonnements, sont des adjonctions du 18ème siècle.
Vierge du Pilier : Statue de bois de poirier d'environ 1510 adossée autrefois au jubé (détruit en 1763 par les chanoines). Cette vierge parée est très vénérée.
Chapelle des Martyrs : Réaménagée, elle accueille le Voile de la Vierge présenté dans un beau reliquaire-vitrine ; les pèlerins vénéraient ce voile comme une tunique ou « Sainte chemise ». Il s'agit d'une relique très importante qui fut offerte en 876 à la cathédrale par Charles le Chauve, empereur d'Occident. Ce voile, selon la tradition, est la chemise que portait Marie lors de l'Annonciation. Cette relique, une des plus précieuses d’Occident puisque le Christ l’aurait touché au jour de sa naissance, fit de l'église un sanctuaire marial qui drainait de nombreux pèlerins. Lors de l'incendie de l'ancienne église, en 1194, on crut que la relique était perdue, mais on la retrouva intacte dans la crypte : cela fut interprété comme le fait que la vierge Marie désirait une plus grande église pour sa relique, et explique peut-être l'enthousiasme et la rapidité avec laquelle la nouvelle cathédrale fut bâtie.
Le labyrinthe : œuvre du XIIème siècle, c’est une figure géométrique circulaire inscrite dans toute la largeur du pavage de la nef principale, entre les troisième et quatrième travées. Elle représente un tracé continu déployé de 261,55 mètres, partant de l'extérieur et aboutissant au centre, en une succession de tournants et d'arcs de cercle concentriques. Une de ses particularités est que, partant du centre ou de l'extérieur, le chemin parcouru présente exactement le même enchaînement de tournants et d'arcs de cercle.
Chartres en Lumières
C’est un évènement artistique annuel se déroulant à Chartres depuis 2003 (du 13 avril au 21 septembre en 2013). Devenu l’un des évènements majeurs de la ville, Chartres en Lumières, à travers son spectaculaire parcours nocturne, dévoile 29 monuments et sites incontournables mis en lumière et en musique, parmi lesquels la cathédrale, le Musée des Beaux-Arts, les quartiers historiques, les bords de l’Eure, la Médiathèque, le Théâtre… Chaque année, sont utilisés 380 projecteurs et vidéo-projecteurs, répartis sur différents sites et 30 ordinateurs, dédiés au pilotage des projecteurs, 537 mètres linéaires de films argentiques, 50 vidéo projecteurs de haute puissance.
Voir http://www.chartresenlumieres.com/fr/fete-de-la-lumiere.html
Sources : Guide Vert Michelin, Wikipédia
Dommage qu'il n'y ait pas le récit de ton tournoi à Lucé Didier...mdr Benoît
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