Tourisme dans le Nord : la ville de Lille (visite du 07/08/2011)

Lille compte 227000 Lillois et est capitale de la Flandre française. Elle recèle un vieux centre superbement restauré riche en monuments et maisons colorées des XVIIème et XVIIIème siècles. La visite de Lille s’articule en 3 quartiers : La Citadelle, le Vieux Lille et le quartier Saint-Sauveur.

La citadelle :

La “reine des citadelles” de Vauban est la première réalisation de Louis XIV après la conquête de Lille. Elle est toujours occupée par des militaires et non visitable librement. Autour de la citadelle, le Bois de Boulogne s’étend sur 50 hectares. On y trouve un parc zoologique, un parc d‘attractions “Les Poussins” et le jardin Vauban.

Le vieux Lille :

Place du Général de Gaulle ou Grand’Place : c’était l’ancienne place du marché au Moyen-Âge. Près du théâtre s’élève la Grand Garde de 1717. Sur le terre-plein central se dresse la colonne de la Déesse symbolisant la résistance héroïque de Lille lors du siège de 1792.

   

La vieille Bourse a été construite en 1653 par Julien Destrée. 24 maisons à mansardes encadrent une cour rectangulaire où a lieu un marché aux livres. Guirlandes, mascarons, grappes de fruits et chutes de fleurs ornent la façade. Sous les arcades, bustes en bronze, angelots, cartouches honorent les sciences et leurs applications.

   

Place du Théâtre : La Nouvelle Bourse et son beffroi néoflamand sont dus à Louis Cordonnier. L'opéra de style louis XVI a été édifié au début du XXème siècle. L'alignement de maisons à pilastres de 1687 surmontés d'élégants cartouches, nommé Rang du Beauregard, est l'ensemble le plus caractéristique de l'architecture lilloise de la fin du XXVIIème. Un remarquable bâtiment néoflamand abrite la chambre de commerce.

  

Rue de la Bourse : bel ensemble de façades du XVIIIème siècle, décorées d'anges et de masques au 1er étage.

 

Rue de la Grande-Chaussée : les « gresseries » à arcades ont été rénovées, et les magasins de luxe s’y sont installés. Quelques balcons en fer forgé et les dessus-de-fenêtres sont ouvragés.

Rue des Chats-Bossus : elle doit son nom a une vieille enseigne de tanneurs. L'Huitrière, à la fois poissonnerie et célèbre restaurant de fruits de mer, présente une façade et un intérieur Art déco de 1928. La rue des Chats-Bossus débouche sur la toute petite place des Patiniers, bordée de boutiques, aux maisons colorées alignées les unes contre les autres.

 

Place Louise-de-Bettignies : elle porte le nom d'une héroïne de la Grande Guerre. Au n° 29, à l'angle de la place, la demeure de Gilles de La Boé, un épicier grossiste, est richement ornée de corniches et de frontons en saillie (1636), parée de rouge, noir et or.

Rue de la Monnaie : l'hôtel des Monnaies se trouvait dans cette rue où s'alignent des maisons du XVIIIème. Au n° 3, le mortier et l'alambic servaient d'enseigne à un apothicaire. Les maisons suivantes (S à 9) sont décorées de dauphins, de gerbes de blé, de palmes.,. Au n° 8, statue de Notre-Dame de la Treille. Pignons à pas de moineaux aux n°12 et 14, Les maisons suivantes datent du début du XVIIème siècle et encadrent le portail à bossages (1649) de l'hospice Comtesse.

   

Rue Royale : jadis voie principale d'un élégant quartier aménagé au XVIIIème. entre la citadelle et la vieille ville. En longeant la rue, on remarque à droite l'église Sainte-Catherine, avec sa tour austère datant du XVème.

Catherine devant l’église sainte-Catherine !

Rue Esquermoise : bordée de maisons des XVII-XVIIIème. Aux n° 6 et 4, les Amours s'embrassent ou se tournent le dos selon qu'ils appartiennent ou non à la même maison.

  

Le quartier saint-Sauveur n’a pas été visité.