28 décembre 1926 : Création par le gouvernement Poincaré du service de radio diffusion, rattaché aux P.T.T.
14 avril 1931 : Première transmission d'une image de 30 lignes de Montrouge à Malakoff par le français René Barthélemy.
6 décembre 1931 : Henri de France fonde la compagnie générale de télévision (CGT)
Décembre 1932 : René Barthélemy réalise un programme expérimental en noir et blanc d'une heure par semaine : Paris Télévision.
- Il existe une trentaine de postes.
13 février 1935 : inauguration officielle de la télévision en France
26 avril 1935 : Première émission officielle de télévision française depuis le ministère des P.T.T., 103 rue de Grenelle à Paris. La comédienne Béatrice Bretty, apparaît à l'écran, avec Jean Toscane et René Barthélemy.
21 juin 1935 : Loi stipulant le monopole de la télédiffusion au profit des P.T.T.
8 novembre 1935 : télévision en 180 lignes et installation d’un émetteur d’ondes courtes au sommet de la Tour Eiffel
Avril 1936 : Inauguration à la Sorbonne du Visiodyne, premier récepteur français à tube cathodique réalisé par Marc Chauvierre et André Serf
4 janvier 1937 : Premières émissions régulières de 11h00 à 11h30 et de de 20h00 à 20h30
En 1939, la télévision est constituée de 6 personnes permanentes, d'un studio, d'un émetteur, d'une caméra fixe et d'un budget annuel de 1,8 millions de francs.
3 septembre 1939 : Les programmes cessent pour cause de guerre et la télévision française est prise en main par les Allemands.
7 mai 1943 : la première émission de Fernsehsender Paris est émise depuis la rue Cognacq-Jay. Un autre studio sera aménagé rue de l'Université dans l'ancien « Magic City ». Pour cela un émetteur Telefunken est installé au sommet de la Tour Eiffel. Ces émissions régulières en français et partiellement en allemand dureront jusqu'au 12 août 1944. Elles étaient reçues par un millier de récepteurs en 441 lignes, essentiellement installés dans les hôpitaux et les foyers pour soldats.
1er octobre 1944 : Reprise des émissions de télévision diffusées depuis les studios de Cognacq-Jay.
23 mars 1945 : création de la RDF, Radio Diffusion Française : l'Etat prend en main le développement de la radio et de la télévision en France.
29 mars 1945 : Dans les studios de Cognacq-Jay, le conte oriental, "La Danse de la robe de plumes" est la première grande réalisation française qui marque la renaissance de la télévision.
17 décembre 1945 : Diffusion du premier bulletin météorologique.
5 juin 1947 : premier direct en dehors des studios depuis le théâtre des Champs-Élysées à Paris.
25 juillet 1947 : L’arrivée du Tour de France est transmise depuis le Parc des Princes et commentée en direct par Jacques Sallebert.
20 novembre 1948 : le standard d'émission est adopté par le décret Mitterrand à 819 lignes, les émissions commencent fin 1949 dans cette définition. La France est le seul pays à l'adopter, les autres pays choisiront les 625 lignes, image négative et modulation de fréquence.
9 février 1949 : la RDF (Radiodiffusion française) devient la RTF (Radiodiffusion et télévision françaises).
25 mai 1949 : apparition de la première speakerine, Jacqueline Joubert.
29 juin 1949 : le premier journal télévisé est présenté par Pierre Sabbagh avec son équipe composée de Gilbert Larriaga, Pierre Dumayet, Pierre Tchernia, Jean-Marie Coldefy, Georges de Caunes, Denise Glaser, Jacques Sallebert, Roger Debouzy, Claude Loursais, Claude Darget, Jacques Anjubault.
- On estime le parc à 3000 récepteurs, principalement en Ile-de-France.
9 octobre 1949 : début des émissions religieuses.
24 février 1950 : première retransmission télévisée en direct : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. .
25 avril 1950 : Lille est la première ville de province équipée d'une station émettrice de télévision.
- On estime le parc à seulement 3 500 téléviseurs en Île-de-France principalement ; les diffusions via la tour Eiffel plus quelques stations relais couvrent à peine 10 % du territoire national.
19 janvier 1953 : le bulletin météo introduit le journal télévisé.
2 juin 1953 : retransmission du couronnement de la Reine d'Angleterre.
20 octobre 1953 : début de La Séquence du spectateur, de Claude Mionnet qui va durer jusqu'en 1989.
1er janvier 1954 : le journal télévisé est fixé à 20 heures en France.
6 juin 1954 : naissance de l'Eurovision avec la diffusion de la Fête des narcisses et ses chars fleuris, à Montreux en Suisse.
17 mars 1954 : première de La Piste aux étoiles, émission de Gilles Margaritis, réalisée par Pierre Tchernia et présentée par Roger Lanzac. Elle durera jusqu'en 1976.
- En 1956, on atteint 500 000 récepteurs de télévision.
2 janvier 1956 : première soirée électorale en direct pour les élections législatives.
9 février 1956 ; apparition de la première horloge
30 mars 1956 : la RTF présente son système couleur, le S.E.C.A.M. (SÉquentiel Couleur À Mémoire) mis au point par Henri de France.
1er janvier 1958 : Première diffusion Des cinq dernières minutes
9 janvier 1959 : première émission de « Cinq Colonnes à la une ».
25 décembre 1959 : A l’occasion du 1.500.000ème téléspectateur, la RTF présente une nouvelle horloge au design moderne, en guise d'ouverture et de fermeture des programmes.
- Il y a un million et demi de récepteurs en France.
30 mai 1961 : une nouvelle émission de variété sur la musique yé-yé est proposée aux plus jeunes : Âge tendre et tête de bois, présentée par Albert Raisner.
19 juillet 1962 : Guy Lux et Pierre Brive proposent Intervilles. Sur une idée du Général de Gaulle, une version européenne de l'émission sera créée à partir de 1965 : Jeux sans frontières.
12 décembre 1962 : première émission Bonne Nuit les Petits
18 avril 1964 : inauguration de la deuxième chaîne en noir et blanc (en 625 lignes).
30 avril 1964 : naissance de La Caméra invisible, de Jacques Rouland, avec Jacques Legras.
juin 1964 : Noëlle Noblecourt, présentatrice de Télé Dimanche, est licenciée pour avoir montré ses genoux.
27 juin 1964 : loi créant l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) qui remplace la RTF.
28 août 1966 : première représentation d'une pièce pour l'émission Au Théâtre ce soir. Cette émission durera jusqu'en 1988.
6 avril 1967 : Armand Jammot présente Les Dossiers de l'écran.
18 septembre 1967 : Pierre Tchernia présente Monsieur Cinéma.
1er octobre 1967 : passage de la deuxième chaîne à la couleur
- Seuls 1 500 téléviseurs couleurs sont en service.
13 octobre 1968 : première publicité sur la première chaîne (Régilait)
21 juillet 1969 : des millions de téléspectateurs français assistent aux premiers pas de l'Américain Neil Armstrong sur la Lune.
12 janvier 1972 : inauguration du Grand Echiquier de Jacques Chancel
31 décembre 1972 : lancement de la troisième chaîne en couleur.
avril 1973 : Bernard Pivot présente Ouvrez les guillemets, une émission littéraire qui sera rebaptisée Apostrophes le 10 janvier 1975.
8 juillet 1974 : loi divisant l'ORTF en sept établissements autonomes : Radio France, TF1, Antenne 2, FR3, TDF (Télédiffusion de France), la SFP (Société française de production et de création audiovisuelles), l'INA (Institut national de l'audiovisuel).
16 septembre 1974 : Christophe Izard propose L'Île aux enfants.
19 janvier 1975 : Jacques Martin propose Le Petit Rapporteur.
1er janvier 1976 : TF1 est désormais en couleur.
22 mars 1976 : début des Jeux de 20 heures proposés par Jacques Solness et Jean-Pierre Descombes.
9 janvier 1982 : première de Champs-Elysées présentée par Michel Drucker.
2 janvier 1984 : lancement de la chaîne francophone TV5.
4 novembre 1984 : mise en service de la première chaîne privée payante Canal+.
20 février 1986 : lancement de la première chaîne généraliste commerciale française, La Cinq qui n’émettra que jusqu'au soir du 12 avril 1992.
21 février 1986 : création de La Sept (Société d'édition de programmes de télévision).
22 février 1986 : naissance de la première chaîne musicale hertzienne TV6 qui durera un an.
1er mars 1987 : lancement de Métropole Télévision dite M6.
16 avril 1987 : privatisation de TF1.
17 janvier 1989 : création du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA).
2 août 1989 : Présidence commune d'Antenne 2 et FR3
12 janvier 1992 : disparition des speakerines sur TF1.
12 avril 1992 : arrêt de La Cinq.
7 septembre 1992 : création de France Télévision. Antenne 2 devient France 2 et FR3 devient France 3.
28 septembre 1992 : lancement d'Arte la chaîne culturelle franco-allemande.
11 novembre 1992 : Canal + lance un "bouquet de chaînes" par satellite, Canalsattelite qui est la première offre de ce genre en France à rencontrer le succès.13 décembre 1994 : lancement de La Cinquième, chaîne du savoir, de la formation et de l'emploi.
1er août 2000 : création de France Télévisions (avec un “s”), holding qui contient France 2 et France 3 mais aussi La Cinquième devenue France 5, Festival devenue France 4, RFO Sat devenue France Ô et RFO
31 mars 2005 : création de la TNT (Télévision numérique terrestre).
21 mars 2007 : naissance de Nouveau Canalsat, fusion des groupes CanalSat et TPS.
30 octobre 2008 : lancement officiel de la TNT HD en France.
5 janvier 2009 : la publicité est supprimée du service public entre 20h et 6h du matin
30 novembre 2011 : arrêt prévu de la télévision analogique
Ce bréviaire Chronologique sur la Télévision française constitue pour moi, comme pour tous les professionnels de ce medium, une très grande richesse. Elle assumerait même à tout néophyte de « causer » du « petit écran » (P. Mendès France ET ses Causeries !) sans risque de se tromper. Merci.
RépondreSupprimerJe profite de cet « encart » pour passer une « annonce » et trouver peut-être un éditeur aux fins de publier une thèse de doctorat sur « la recherche de la qualité des programmes de la télévision publique, par le biais de l’intégration du « feedback ». Une thèse originale et riche d’innovations dont les Conclusions mériteraient d’être portées à la connaissance du plus grand nombre.
Bien sûr, dans ce travail, j’ai fait appel aux théories de fins connaisseurs de la télévision, de la politique, de la psychologie sociale et d’autres experts des sciences humaines, sans me soucier, l’ombre d’un iota, de leurs penchants politiques ; car, pour moi, le Savoir et la Connaissance sont au-delà des convictions idéologiques. Je pense à Michel DROIT, Journaliste d’expérience, ancien Résistant, Académicien reconnu, mais ayant « collaboré » au Figaro, ce qui, pour certains politiciens de la Culture Scientifiques de Gauche, constituerait un « crime » de lèse mages té. D’ailleurs, cet écart, ce dysfonctionnement du « Militant égaré », m’a valu plusieurs « cartons jaunes » de mon « Patron de Recherche ». Il n’empêche. J’ai obtenu le Titre de Docteur le 4 Mars 1988, avec la « Mention Honorable ».A bientôt
Sérigné-Abdoul Aziz-MBAYE
Journaliste diplômé de l’ESJ de Lille,
Sociologue diplômé de Strasbourg ;
Anthropologue diplômé de la Sorbonne et
Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication
De l’Université Stendhal Grenoble 3
Bonjour,
Ce bréviaire Chronologique sur la Télévision française constitue pour moi, comme pour tous les professionnels de ce medium, une très grande richesse. Elle assumerait même à tout néophyte de « causer » du « petit écran » (P. Mendès France ET ses Causeries !) sans risque de se tromper. Merci.
RépondreSupprimerJe profite de cet « encart » pour passer une « annonce » et trouver peut-être un éditeur aux fins de publier une thèse de doctorat sur « la recherche de la qualité des programmes de la télévision publique, par le biais de l’intégration du « feedback ». Une thèse originale et riche d’innovations dont les Conclusions mériteraient d’être portées à la connaissance du plus grand nombre.
Bien sûr, dans ce travail, j’ai fait appel aux théories de fins connaisseurs de la télévision, de la politique, de la psychologie sociale et d’autres experts des sciences humaines, sans me soucier, l’ombre d’un iota, de leurs penchants politiques ; car, pour moi, le Savoir et la Connaissance sont au-delà des convictions idéologiques. Je pense à Michel DROIT, Journaliste d’expérience, ancien Résistant, Académicien reconnu, mais ayant « collaboré » au Figaro, ce qui, pour certains politiciens de la Culture Scientifiques de Gauche, constituerait un « crime » de lèse mages té. D’ailleurs, cet écart, ce dysfonctionnement du « Militant égaré », m’a valu plusieurs « cartons jaunes » de mon « Patron de Recherche ». Il n’empêche. J’ai obtenu le Titre de Docteur le 4 Mars 1988, avec la « Mention Honorable ».A bientôt
Sérigné-Abdoul Aziz-MBAYE
Journaliste diplômé de l’ESJ de Lille,
Sociologue diplômé de Strasbourg ;
Anthropologue diplômé de la Sorbonne et
Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication
De l’Université Stendhal Grenoble 3