Voir Venise et… revenir…
De Nice à Venise, il y a 570 kms, il a fallu 5h45 de route et 149 tunnels autoroutiers (dont 125 en Italie) pour y arriver mais on pourrait mettre moins de temps si les autoroutes italiennes n’étaient pas en perpétuelle reconstruction ! Quand j’y suis allé il y a 9 ans les travaux perturbaient le trafic, aujourd’hui ça n’a pas changé ! Visiter Venise en une journée, c’est faisable mais il vaut alors mieux arriver de bonne heure afin d’en profiter un maximum.
Bien sûr une fois passé le célèbre pont rail-route qui traverse la lagune et mène à la sérénissime, il faut obligatoirement se garer dans un des parkings payants (et c’est peu dire !). Qu’on y soit pour une heure ou pour la journée c’est 24 € !
Venise se visite à pied pour pouvoir profiter de tous les ponts (il y en a 400 !), canaux (on en compte 150) et palais. Mais si on veut emprunter les autobus et les vaporettos (bus aquatiques) notamment pour aller sur les îles de la lagune, on peut choisir le billet 1 heure (6,50 € qui ne permet pas le retour et uniquement pour les vaporettos) ou opter pour le billet 12 heures à 16 € qui permet de voyager en vaporetto et bus partout pendant 12 heures. Ce billet n’est intéressant qu’à partir de 3 utilisations, nous l’avons acheté mais nous ne nous en sommes servis que 2 fois par manque de temps ! D’autres formules existent selon la durée du séjour.
L’avantage (si c’en est un) de Venise, qu’on l’ait visitée il y a 10, 20 ou 40 ans, ça n’a pas changé !
Venise est bâtie sur 117 îles et a été fondée en 811 par les habitants de Malamocco, près du Lido, qui fuyaient les Francs. Elle a été placée en 828 sous la protection de Saint Marc et s’organisa rapidement en république dirigée par un doge (dux, chef en latin).
Le Grand Canal : le plus large canal de Venise déploie son parcours sinueux de la gare à la place Saint-Marc et est longé par de somptueux palais de tous les styles.
Les vaporettos : ce sont les bus intra-vénitiens. La ligne 2 parcourt le tour de Venise et possède moins d’arrêts que la ligne 1 qui permet de voir plus de choses. En outre ils sont nécessaires pour se rendre sur les îles (Murano, Lido, Burano) mais pour visiter Venise rien ne vaut sa paire de souliers, ce qui est d’ailleurs plus rapide !
Après un petit repas de simples pâtes à la Bolognaise près du grand canal (pour la modique somme de 48 €, d’ailleurs on a oublié d’emporter les couverts puisqu’on les a payés !), nous avons donc quand même emprunté la ligne 2 du vaporetto. Un avantage tout de même est de pouvoir admirer la ville par ses extérieurs !
La place Saint-Marc : c’est la principale curiosité de Venise, si on ne doit voir qu’une chose c’est elle ! C’est le centre de la vie publique et touristique entouré de cafés célèbres et de boutiques de luxe et traditionnellement envahie de pigeons qu’on a probablement le droit qu’ici de nourrir !
La basilique a été édifiée de 1063 à 1073 pour abriter le tombeau de l’évangéliste Marc. La façade s’ouvre sur 5 portails décorés de marbre et de sculptures.
Le campanile est un clocher-beffroi de 99 mètres de hauteur (en travaux).
Le palais des Doges construit au XIIème siècle, est le symbole de la gloire et de la puissance vénitienne.
Les procuraties : la tour de l’horloge date de la fin du XVème siècle, au sommet les “Mori” sonne les heures depuis 500 ans !
Le pont des soupirs (actuellement en travaux et “embelli” par la pub…) relie le palais des doges au palais des prisons où fut enfermé Casanova. Il date du XVIIème siècle et doit son nom aux gémissements des prisonniers conduits de la prison vers leur exécution. Tu parles d’un romantisme !
Le Pont du Rialto qui enjambe le Grand canal fut construit de 1588 à 1592, Il est longé par une rue bordée de boutiques.
Enfin on ne peut pas parler de Venise sans évoquer les gondoles ! L’image typique de Venise et la promenade romantique par excellence ! Là encore pas de cadeau à attendre ! La promenade de 40 minutes coûte 80 € ! Il paraît qu’on peut marchander mais il paraît que ce n’est pas recommandé car alors le gondolier se contentera du strict minimum. Quoiqu’à part ne pas présenter le pont des soupirs, la maison natale de Marco Polo et la maison où vécut Casanova, que peut-il y avoir de moins ?
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