Les automobiles au cinéma ont déjà été évoquées dans l’article : “80 voitures mythiques du cinéma”.
Certains films sont davantage consacrés aux automobiles qui deviennent ainsi les vedettes principales de l’histoire. Selon l’âge du film ou la période pendant laquelle l’action se situe, on pourra donc y rencontrer des véhicules anciens. C’est le cas pour ce film que j’ai revu récemment, “La Belle Américaine”.
Contrairement à ce qui est présenté dans le film, la “Belle Américaine” n’est pas une Cadillac mais une Oldsmobile ! Ce qui ne change pas grand chose à l’intrigue du film, si ce n’est qu’Oldsmobile n’est pas considérée comme une marque de luxe, contrairement à Cadillac et que les policiers cherchent et arrêtent les Cadillac lorsque Marcel a égaré son auto !
Pour me remémorer certains modèles, comme d’habitude, j’utilise ce site très intéressant sur les voitures au cinéma et à la télévision, IMCDB.org, qui recense un nombre impressionnant d’automobiles, qu’elles aient ou non un rôle important.
Sujet du film :
Réalisateur : Robert Dhéry et Pierre Tchernia ; Genre : comédie ; Pays : France ; Année : 1961 ; Durée : 1h35 ; Sortie en France : octobre 1961
Sujet : En achetant pour 500 francs une superbe voiture américaine, Marcel, ouvrier en usine, a fait l'affaire de sa vie. Cette "belle américaine" va néanmoins lui causer de nombreux déboires.
Résumé : Marcel Perrignon est détubeur à l'usine. Toute la journée, il fabrique des petites machines avec une grosse machine, mais, le soir, il rêve d'avoir sa propre machine à bricoler. Justement, Alfred veut vendre sa moto. Avant de retrouver sa femme Paulette, on discute ferme au « rendez-vous des copains » mais l'enjeu ne vaut pas un clou, pour 500 F. on doit trouver mieux et Marcel consulte les petites annonces.
Le lendemain, tout le quartier de l'Impasse est en émoi, Marcel débarque triomphalement avec une énorme voiture américaine d'un banquier qui vient de mourir et dont la veuve Mme Lucanzas s'est débarrassée à vil prix pour éviter que le montant de la vente n'enrichisse Simone, la secrétaire, maîtresse de son défunt mari. L'heureux propriétaire a eu tout juste assez d'essence pour la ramener.
Il va falloir se cotiser pour que tous les copains puissent faire un tour d'honneur à bord de cette merveille qui dévore le carburant. Et qui dévore toute la vie de Marcel qui a perdu son emploi à l'usine où son arrivée en voiture a fait des jaloux, et il est amené à rencontrer des gens de plus en plus importants, jusqu'au ministre du commerce lui-même au côté duquel il vient inaugurer une nouvelle « machine à faire des machines » dans sa propre usine. Paulette non plus n'échappe pas aux obligations que la belle américaine lui inflige et le concours d’élégance ne se termine pas forcément à son avantage.
Après une série d'inconvénients très variés et des plus imprévus, Marcel va être amené à se séparer de cette encombrante merveille, mais les copains sont là pour essayer de trouver une solution, et le quartier, qui a vécu par elle des jours bien agités, trouvera le moyen de la rendre plus calme et même serviable. Finalement la "belle Américaine" sera transformée en voiture de marchand de glaces.
- Les amateurs de détente ne sont pas volés. Du branquignol à l'humour, toutes les richesses de l'imprévu se succèdent avec bonheur. De nombreuses vedettes viennent aussi faire leur numéro dans une atmosphère très « bons copains ».
- Le film a été tourné en noir et blanc sauf la fin, mais j’ai choisi de visionner la version colorisée !
Les voitures du film :
La voiture vedette :
Citée comme Cadillac, c’est une Oldsmobile 98 Convertible 1959 – convertie en voiture de glacier à la fin du film (en couleurs)
Les autres véhicules principaux :
moto Terrot 1932 - Simca Aronde P60 Océane 1961
bus Renault TN6A 1932 - Chevrolet Corvette C1 1956
Cadillac Fleetwood 75 1960 - MG TF 1954
Ford Thunderbird 1957 - Citroën 2 CV AZL 1958
Cadillac Series 62 1954 – Cadillac Eldorado 1955
Les autres véhicules :
Aperçues au loin, en arrière-plan, garées ou dans un rôle de figuration, un certain nombre de véhicules sont aussi présents dans ce film. Il est probable qu’il en manque !
camion Renault 2,5T Galion 1959 – Renault Dauphine et Peugeot 403
Renault Dauphine – Simca Aronde Elysée 1956
Ford Crestine Country Squire 1954 – quelques voitures garées (Aronde, 2 CV, Dauphine…)
Renault Dauphine et Panhard Dyna 1957 – Renault 4 CV
Citroën Traction Avant 11 B 1953 – autres voitures du concours d’élégance
Mercedes 300 SL coupé 1954 au concours d’élégance (malheureusement pas exploitée !) – Peugeot 203 et Peugeot 403
Simca Aronde 1957 – Simca Ariane
Peugeot 403 et Peugeot 203 – Opel Kapitan 1960
Dodge WC 52 1942 – Citroën 2 CV
Citroën DS ou ID – Peugeot 403 et Citroën 2 CV
Fiat 500 – Citroën 2 CV et Citroën ID 1930
Simca Aronde Grand large 1956 – Renault 4 CV, Citroën 2 CV et Opel Rekord 1960
files de voitures garées (2 CV, Dauphine, etc…)
Renault Dauphine 1958, Renault 4 CV et Peugeot 403 – Simca Ariane 4 1957, Citroën Traction Avant 11 B 1947 et Renault Frégate Grand Pavois 1956
Renault Dauphine, Citroën ID 19 1961 et Peugeot 403 1959 – Simca Aronde
Peugeot 403 – Triumph TR3A 1958 et MG A roadster 1959
Les personnages
Marcel Perrignon (Robert Dhéry) – Paulette Perrignon (Colette Brosset)
Slovak, l’ouvrier russe (Michel Modo) – une employée – Alfred (Alfred Adam) et Le Gros (Jacques Fabbri)
Riri, le cafetier (Jacques Legras) – Pierrot,le frère de Paulette (Christian Marin) – Charlotte, la jument de Pierrot
Mémé (Hélène Dieudonné) – Isabelle Zoutin (Catherine Sola) – Mme Zoutin (Gilberte Géniat)
Maurice Clapier, le coiffeur dit “Lapin” (Robert Rollis) – Jojo, le fils du coiffeur (Dominique Maurin) – Sophie, la fille du coiffeur, experte en automobile (Sophie Destaing)
les cyclistes – le pompiste (Nono Zammit)
la petite fille au balcon – les femmes au balcon – l’auto-stoppeur
l’inspecteur principal (Robert Destain) – l’inspecteur Balutin (Jacques Balutin) – le majordome de Mme Lucanzas (Andrès)
Simone Arothou (Éliane d'Almeida) – Mme Edwige Lucanzas, la veuve (Annie Ducaux) – Me Fachepot, le notaire de Mme Lucanzas (Claude Piéplu)
Viralot, le chef du personnel (Louis de Funès) – M. Jean, le directeur de l'usine d'entubage (Bernard Dhéran) – la secrétaire de M. Jean
Chougnasse, le chef comptable (Jean Lefebvre) – Fernand Raynaud – le speaker (Pierre Tchernia)
le chien Gros Péère – le jury – le présentateur du concours d’élégance (André Zibral) et la présidente du Sporting Automobile Club (Françoise Alban)
des membres du jury – Sylvia Volvicci
le curé noctambule (Christian Duvaleix) – la femme du 1er serrurier (Denise Kerny) – le serrurier éméché (Jean Richard)
le voleur (Jean Carmet) – le snob à la Thunderbird (Roger Pierre) – l’automobiliste à la MG (Jacques Charrier)
les employés de la station service
Moret, le directeur de la station service (le plus petit, André Badin) – le bourgeois à la 2 CV (Robert Destain) – Jérôme, le chauffeur (Jean Blancheur)
Chauveau, dit Veau-Froid, le clochard (Michel Serrault) – les huissiers (Jean Sylvain et Marc Arian) – l’appariteur de l’ambassadeur (René Lefevre-Bel)
l’ambassadeur (Max Favalelli) – le colonel de Sambre-et-Meuse (Pierre Dac) – le serveur
les invités au cocktail (dont Jean Degrave) – l’invité au monocle – l’invité efféminé (Jean-Marc Thibault)
le ministre du commerce (Bernard Lavalette) – Houche, le chef de cabinet (Robert Burnier)
l’expert Barbemont (Guy Grosso) – les experts Chicanzat et Bernapic (Didier Daix) – le journaliste radio (Fernand Guiot)
MM. Diamant et Berger – M. Jobard (le chauve) – le pompiste (Bruno Balp)
le marinier (René Sarvil) et sa femme – le client du coiffeur – le barbouilleur (Jean Gras)
Viralot, le commissaire de police (Louis de Funès) – l’agent Gruau (Gérard Hernandez) – les agents Laribot et Grougnache (Maurice Gardett)